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Time Is Running Out

Summary:

Ma Mission, si toutefois je l'accepte, est de le libérer... Nous manquons de temps, Tu ne peux pas les envoyer sous terre, Nous ne pouvons pas les arrêter en criant, Comment en est-on arrivé là ?

Work Text:

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(Très Longues) Notes de l'Auteure (Pardon...) :

Nous sommes Samedi matin au moment où j'écris cette histoire, et dans quelques heures, j'ai mon premier solo de Violon, sur scène, pour le 'Christmas Concert' de mon École de Musique.

Du coup, hier soir, je me suis dit en m'endormant :

'Il ne faut pas que je fasse un cauchemar que je souhaite écrire...'

Mais... J'en ai fait deux !

En vrai, je pense que c'est une bonne chose, car pendant que j'écris tout ça, je ne stress pas et je ne pense pas à cette après-midi. Donc, je prends.

Hier après-midi, je suis tombée 'par hasard' sur une vidéo (Disons que, YouTube me connaît un peu trop bien)... Une vidéo création sur un certain Julian Sark, joué par...

David Anders ! Oui, oui, Blaine est de retour, désolée.

Pourtant, là, c'était un de ses personnages que je ne connaissais pas, dans une série nommée :

'Alias'.

Alors, je n'ai jamais regardé cette série, car dans les années 2000 j'étais plutôt sur 'Charmed' et 'Le Caméléon'.

Néanmoins, la vidéo (Dont je vous mets le lien ici, si vous souhaitez jeter un coup d’œil) était assez intrigante. ('Yummy' serait le bon mot, mais passons...)

Et, Oh Miracle ! La série 'Alias' se trouve sur Disney  ! Alors, devinez ce que j'ai fait hier soir...

Yep... Seulement, en voyant le personnage de David Anders dans la saison 1, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que c'était vraiment un 'bébé', il faisait si jeune !

Du coup, j'ai fait un rapide calcul : L'acteur est né en 1981.

(Pour information, mon chéri Irlandais, avec qui je suis en couple depuis plus de deux ans, est né en 1982 et moi en 1990)

Bref, cela signifie que lors de la saison 1 de la série 'Alias', David avait... 21 ans !

Ceci explique cela...

Bon ! Pour ce cauchemar, je vais utiliser la chanson de 'Muse' : 'Time Is Running Out', car je l'avais en tête en me levant ce matin et qu'elle fait écho avec la thématique du songe...

Bonne lecture...

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« I think I'm drowning, asphyxiated,
I wanna break this spell that you've created,
Your something beautiful, a contradiction,
I wanna play the game, I want the friction... »

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THEN...

Je vais passer assez rapidement sur le songe qui a précédé celui que je souhaite écrire, c'est seulement pour poser le contexte :

Dans cette Dimension, je me suis retrouvée dans un immense château. Un endroit gigantesque et pittoresque, un peu dans le genre d'un vieux château hanté angoissant.

Comme toujours, je suis moi-même, petite, mais plus mince que dans la réalité, avec de longs cheveux châtains noués en une grande tresse dans mon dos. Je portais une robe sombre et des grosses chaussures aux pieds. Mais, ici, je possédais un objet que j'avais l'habitude d'utiliser de 2007 à 2011 : une canne.

(IRL : Je me suis fait opérer du genou droit en 2007, l'opération a raté, et pendant des années j'ai pris des anti-arthrosiques et j'utilisais une béquille ou une canne pour marcher. Encore aujourd'hui, lorsqu'il fait trop froid ou trop chaud, mon genou me fait souffrir.)

Je n'étais pas seule dans ce manoir géant, il y avait plusieurs personnes de mon âge, filles comme garçons. Le patron des lieux ressemblait beaucoup à Macon Ravenwood (Dans la série de livres : 'Beautiful Creatures') donc, nous l'appellerons comme ça.

Il avait recueilli plusieurs personnes susceptibles de posséder des pouvoirs, dans le même genre que le Professeur X dans 'X-Men'.

Pendant plusieurs jours, Macon nous a tous testé un par un, pour connaître et découvrir nos capacités. Il y avait des tests physiques et des tests écrits. Il prenait des notes avec minutie pour savoir dans quelle catégorie chacun de nous pouvions être.

Enfin, le Jour J arriva :

Au milieu d'un salon très spacieux, avec plusieurs fauteuils confortables dans lesquels nous nous sommes installés, Macon se trouvait en face de nous avec les dossiers en mains.

Il cita nos noms un par un en révélant nos capacités. Il y avait ceux de la catégorie des Érudits, ceux qui possédaient un cerveau hors norme et pouvaient lire dans l'esprit des gens. Il y avait les Audacieux, ceux qui possédaient une force incommensurable, comme Thor ou même Hulk, et qui pouvait battre n'importe qui. Puis, les Altruistes, ceux qui possédaient le don de guérir les gens.

Ainsi de suite, chacun de mes camarades s'est vu attribuer ses pouvoirs et ils sont retournés s'entraîner sachant cela. J'étais la dernière et la seule restante dans le grand salon, en compagnie de Macon, qui m'a regardé avec intrigue.

- Et moi, alors ? Je suis quoi ? ai-je demandé.

Il s'est levé en me donnant mon dossier. J'ai pu facilement lire toutes les notes sur ma vie, écrites par ses soins, notamment tous les traumas de ma vie, toutes les horreurs que j'ai traversé IRL et qui m'ont donné mes atroces Troubles de Stress Post-Traumatique. J'ai lu tout ça, sans vraiment comprendre. Macon m'a expliqué :

- Tous les traumas que tu as vécus ont créé un pouvoir nouveau, d'une catégorie dont seulement 4 personnes dans le Monde fait partie. Enfin, 5, avec toi, désormais...

- Quoi donc ?

- Alisone... Tu es une 'Divergente'.

(Ouais, nous sommes en méga crossover, et ce n'est pas terminé !)

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« You will be the death of me,
Yeah, you will be the death of me. »

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Comme je ne comprenais toujours pas la réelle signification de tout ceci, Macon m'a expliqué que je possédais tous les pouvoirs de toutes les autres catégories existantes. J'avais tout, en moi.

Il m'a ensuite donné une première feuille, en me demandant si je reconnais les phrases.

- Oui... Ce sont des paroles de chansons. Des chansons différentes, que j'aime. Il y a Muse, Mylène Farmer, Indochine...

- Regarde mieux les paroles...

Toutes les répliques écrites avaient une connotation affreusement triste. Des paroles mélancoliques, que j'aimais pourtant. Cependant, Macon m'a arraché cette feuille des mains, pour m'en donner une autre. Des paroles, encore, des mêmes artistes, mais cette fois-ci, il avait écrit des paroles plus joviales. Il avait récupéré des citations entraînantes et remplient d'espoir.

- Garde cette page et accroche-toi à ça pour ta prochaine mission.

Durant les jours suivants, je me suis entraînée pour jeter des sorts. Plus spécifiquement, des sorts de déverrouillage. Des formules que je connaissais déjà par cœur :

'Tospringe !'

'Forþ fleoge !'

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« Bury it,
I won't let you bury it,
I won't let you smother it,
I won't let you murder it. »

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NOW...

La Timeline se déroule pendant l'épisode 1.21 'Rendez-vous' :

Ma mission a commencé dans les locaux secrets de la compagnie 'SD-6'. J'étais toujours la même, avec ma canne, ce qui me donnait un petit côté très innocent et inoffensif.

Ah... S'ils savaient...

Je devais interroger leur nouveau prisonnier, un certain Julian Sark.

Je suis donc entrée dans sa prison de verre, littéralement. Il était attaché à une chaise en métal, et une table en acier inoxydable se trouvait entre lui et moi. Il paraissait si jeune... Il était pourtant plus grand que moi, il avait les cheveux blonds en bataille, et de magnifiques et profonds yeux bleus. L'équipe du SD-6 l'avait vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon de la même couleur. Plus étrange encore, il avait les pieds nus et ses chevilles étaient attaché aux barreaux de la chaise, tout comme ses poignets sur les accoudoirs.

J'ai soupçonné Macon d'avoir su à l'avance ce qui allait se passer, parce qu'au fur et à mesure que les jours, les semaines et les mois défilèrent, Julian et moi finîmes par... Tomber amoureux.

(Come on, what did you expect ?!...)

Forcément, avec des sentiments entrant en jeu, il était plus urgent et plus simple pour moi de réussir ma Mission. Durant tout ce temps, j'ai essayé de parler en codes à Julian, car l'équipe des méchants du SD-6 nous écoutait, mais je devais prévenir le prisonnier de ce qui allait se passer...

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« And our time is running out,
And our time is running out,
You can't push it underground,
You can't stop it screaming out. »

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Étant une Divergente, je pouvais lire dans les pensées, mais aussi transférer ma pensée dans celle des autres. Ce que j'ai fait avec Julian, ce jour-là.

Nous étions prêts.

Une fois seuls dans la prison de verre, j'ai murmuré :

- Forþ fleoge !

Ses liens se sont détachés dans un clic sourd. Julian s'est levé et, ensemble, nous nous sommes dirigés vers la porte de métal.

- Tospringe !

Le verrou a sauté et nous nous sommes engouffrés dans le couloir angoissant.

Forcément, une équipe n'a pas tardé à se jeter sur nous. Pas de chance pour eux, Julian se trouvait être un Agent Secret très bien entraîné, et il ne lui a pas fallu longtemps pour mettre nos assaillants K.O. Nous devions courir jusqu'aux tunnels pour nous échapper, sauf que...

Eh bien, je marchais avec une canne...

Julian m'a pris par la main pour me faire avancer le plus vite possible, tout en distribuant des crochets du droit à quiconque s'approchait de nous.

De moi.

Enfin, nous sommes arrivés devant l'entrée des tunnels souterrains que nous devions emprunter pour nous évader du SD-6...

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« I wanted freedom, bound and restricted,
I tried to give you up, but I'm addicted,
Now that you know I'm trapped, sense of elation,
You'd never dream of breaking this fixation,
You will squeeze the life out of me. »

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Les tunnels étaient bien plus labyrinthiques que prévu. Heureusement, les galeries étaient hautes et arrondies au-dessus de nos têtes, avec des lumières de secours qui donnaient un côté angoissant à la scène. Désastreusement, le sol était, la plupart du temps, rempli d'une eau froide qui nous arrivait aux genoux. Or, rappelez-vous que je marchais avec une canne et que Julian était pieds nus. De fait, la progression fut lente et laborieuse.

Malheureusement, derrière nous, une équipe d'hommes armés apparut. Les balles ont commencé à voler dans tous les coins. Dieu merci, la plupart du temps, les tirs frappaient les parois des tunnels.

Julian m'attrapa de son bras droit pour pratiquement me porter et nous permettre de courir plus vite, puisque ma canne nous ralentissait.

Je me suis rapidement retournée, pour hurler :

- Liese duru rýne !

Une vague d'eau s'est crashée sur nos poursuivants, nous donnant l'avance dont nous avions cruellement besoin.

Tous les dix mètres, il y avait une nouvelle intersection avec un nouveau chemin à prendre. Nous fûmes très vite perdus dans ce dédale bordélique. À chaque fois, Julian choisissait le chemin le plus facile d'accès, pour moi comme pour lui. Nous évitions les embranchements avec des marches, des rouages étranges ou une eau de couleur verte fluorescente. (J'ai assez joué à 'Doom' pour savoir qu'il faut éviter les eaux de cette couleur !)

Cependant, à chaque hésitation, nous perdions de l'avance. De plus, Julian commençait à fatiguer et moi aussi. Jusqu'à ce que, fatalement, nos ennemis nous rattrapent enfin...

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« Bury it,
I won't let you bury it,
I won't let you smother it,
I won't let you murder it. »

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Dans un couloir humide, il y avait une sorte de pont de fortune totalement noir. Aussi noir que l'eau qui coulait en dessous. Le liquide semblait être mortel, probablement empoisonné ou rempli de produits chimiques. Il nous fallait donc traverser ce pont, qui ressemblait plutôt à deux grosses cordes abîmées par le temps. Rien de bien rassurant donc, mais les coups de feux qui retentirent derrière nous ne nous donnèrent pas vraiment le choix que de traverser.

D'ailleurs, ayant besoin de mes deux mains pour ramper sur la passerelle, j'ai dû abandonner ma canne derrière moi.

Notre progression fut, encore une fois, longue et laborieuse. Julian et moi, côte à côte, tenant fermement la corde pour ne pas sombrer dans l'eau mortelle.

Malheureusement, ce qui devait arriver, arriva...

Nos ennemis se trouvaient juste derrière nous et...

Devant nous !?

Oui, oui, ils avaient dû contourner les tunnels pour arriver avant nous, par un autre chemin !

Nous étions donc totalement piégés, avec des hommes armés dans notre dos et devant nous, sur les plates-formes, entre la passerelle de l'Enfer...

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« And our time is running out,
And our time is running out,
You can't push it underground,
You can't stop it screaming out,
How did it come to this ?! »

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Le patron du SD-6 se trouvait juste devant nous. Julian et moi, au milieu du pont, ne bougions pas d'un centimètre. Malheureusement, le Super-Vilain nous invita à avancer, puis, il sortit un énorme couteau de la poche interne de son costume sombre.

Sans surprise, il descendit la lame vers la corde, nouée à sa plate-forme. La corde sur laquelle nous nous trouvions et qui nous maintenait en vie.

Pour le moment.

L'homme nous jeta un regard malsain, en avouant :

- Rampez jusqu'à moi, ou je coupe la corde et vous allez mourir dans d'atroces souffrances. Oh et... Alisone, essaye seulement de jeter un sort et je coupe la corde. Compris ?

Julian et moi acquiesçâmes et, ensemble, nous avons rampé jusqu'aux pieds de notre ennemi.

La plate-forme était complètement rouillée et décrépie. Nous nous sommes accrochés aux barreaux pour nous hisser sur le sol en métal.

Une fois debout devant le patron, nous avons levé les mains en l'air en signe de reddition.

Il nous mettait en joue avec son couteau d'une main et une arme de l'autre, un sourire sadique sur le visage, en narguant :

- Vous allez tous les deux retourner au SD-6. Et toi, Alisone, tu seras prisonnière comme ton chéri. La torture reprendra, mais plus violente encore...

Durant des mois et des mois, le SD-6 avait torturé Julian en utilisant sur lui du 'Sodium Thiopental', autrement dit du 'Sérum de Vérité'. Heureusement, grâce à mes pouvoirs de Divergente, j'avais toujours réussi à l'empêcher de divulguer des informations compromettantes sur lui et sur son identité d'Agent Double.

L'ennemi nous poussa devant lui, nous faisant signe d'avancer. Comme je n'avais plus ma canne, Julian me tenait fermement de son côté droit pour que je puisse suivre le rythme.

Je ne savais pas quoi faire, si le SD-6 utilisait le 'Sodium Thiopental' sur moi, je ne pourrai pas utiliser mes pouvoirs et ma magie. Impossible donc de nous échapper ou même de seulement survivre à la torture qui nous attendait...

Julian me regarda avec des yeux exorbités de terreur et de tristesse. Sur son visage si jeune, la peur paraissait décuplée et cela me serra le cœur...

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« And our time is running out,
And our time is running out,
You can't push it underground,
You can't stop it screaming out,
How did it come to this ?! »

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Puis, je me suis réveillée, en stress total à 5h30.

Comme il faisait froid, -5°C, je suis restée au lit jusqu'à 6h.

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17.12.2022

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