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Sujet A7. Le chef

Summary:

Lorsque Minho est frappé par la foudre au moment où ils approchent du building dans la ville des Fondus, Thomas devient protecteur.

Notes:

Ceci est la traduction de la fanfiction Subject A7. The Leader, dans le cadre the Translated-Tmr.

Work Text:

Lorsque Thomas vu l’éclair frapper Minho, son cœur rata un battement. Comme s’il avait aussi été touché.

Il lutta pour rester en équilibre alors que son corps était rejeté vers l’arrière, essayant de rester debout pour ne pas perdre de temps. Ça ne l’a pas touché. Ça ne l’a pas touché. Ça ne l’a pas touché. C’était tout ce que Thomas pouvait penser; une modeste prière.

Ça ne l’a pas touché.

Il pria encore plus ardemment qu’il pensait en être capable. S’il y a encore un Dieu, faites qu’il n’ait pas été touché. Ça ne l’a pas touché. Ça ne l’a pas touché.

Qu’est-ce qu’il ferait si Minho avait été frappé ? Si Minho était devenu une autre version d’horreur qu’était maintenant Jack, qu’adviendrait-il de Thomas ? Comment ferait-il pour continuer ? Sans Minho, sans leur chef, son chef, le protecteur du Bloc qui se préoccupe toujours des autres…

Thomas s’approcha de l’endroit où était tombé Minho. Il roulait sur lui-même pour éteindre le feu qui brulait sur ses vêtements. Il bougeait, c’était un bon signe. Il n’était pas au centre du cratère formé par l’éclair, un autre bon signe, ça voulait dire qu’il n’avait pas été touché directement. Peut-être qu’un dieu existait réellement et avait entendu la prière de Thomas.

Alors qu’il éteignait les dernières flammes des vêtements de Minho, celui-ci s’évanouit.

– Allez Minho, m’abandonne pas, allez, dit Thomas en attrapant Minho par l’épaule pour le soulever.

Thomas sentit une larme annonçant une envie de pleurer, mais, suivant son instinct, secoua sa tête violemment, au point de faire mal, pour la faire partir. Non, se dit-il, s’ordonnant de se ressaisir et de se secouer. Ce n’était pas le moment pour ça. Thomas passa un des bras de Minho autour de ses épaules, espérant que le garçon, plus lourd, ne soit pas complètement sans connaissance. Il ne l’était pas. Thomas remarqua un léger mouvement au niveau de ses jambes, indiquant qu’il essayait de marcher. Avec l’aide de l’adrénaline qui courait librement dans le corps de Thomas afin de le rendre plus fort, il porta plus qu’il guida Minho jusqu’au building. Après ce qui avant semblé être une course sans fin, ils étaient à l’intérieur.


Newt et d’autres Blocards vinrent au secours de Thomas qui accepta que Newt passe l’autre bras de Minho autour de ses épaules pour alléger le poids quIl portait, mais ne laissât personne prendre sa place, même s’il était épuisé.

En ayant été poursuivis tout ce temps par un vent fort soufflant du sable sur eux, ce qui faisait mal, ils se dirigèrent instinctivement vers les escaliers et ne s’arrêtèrent de courir que lorsqu’ils atteignirent le deuxième étage du vieux building. Ce ne fut que lorsqu’ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle que Thomas remarqua qu’il s’était mis à pleuvoir. Dans tous les cas, c’était judicieux d’aller en hauteur, la pluie était probablement en train de s’infiltrer au premier étage par les portes ouvertes et les fenêtres dont les vitres avaient été cassées depuis longtemps.

Les Blocards s’effondraient au sol, trop épuisé pour s’allonger correctement. C’était plus facile de laisser la gravité faire le travail. Thomas et Newt déposèrent doucement Minho au sol et le garçon encore à moitié inconscient roula en position fœtale. Thomas remarqua un frisson traverser son corps et haït la tempête d’avoir emporté leurs draps.

Finalement, voyant que Minho était bien installé — aussi bien qu’il fût possible dans de telles circonstances — Thomas s’assit lui aussi, reposant son dos contre le mur, et ferma les yeux.

– Il va s’en sortir tu penses ? Newt demanda.

Thomas ouvra les yeux et vit que Newt s’accotait au mur adjacent. Il murmurait et Thomas n’était pas sûr si c’était pour ne pas réveiller les Blocards, qui dormaient déjà, ou pour ne pas informer ceux qui étaient encore éveillés de la situation désastreuse dans laquelle leur chef se trouvait.

Thomas n’arrivait pas à se préoccuper de ce que les autres Blocards pouvaient penser en ce moment, mais il ne voulait pas non plus parler tout haut de l’état de Minho.

– J’espère, répondit-il, chuchotant également.

Les deux garçons ne dirent plus rien et commencèrent à somnoler également peu de temps après. Le son de la pluie sur les murs du building aida beaucoup.

Le sommeil de Thomas n’était cependant pas assez profond pour dominer son inquiétude et l’état d’alerte dans lequel il se trouvait que lorsqu’il sentit un mouvement léger sur sa jambe, il se réveilla. Il baissa les yeux et vit la tête de Minho couché sur ses genoux. Une grimace marquait son visage.

– T’es debout ? demanda Thomas à voix basse pour ne pas réveiller Newt.

Minho grogna en guise de réponse.

– Oui, essaya-t-il de formuler.

– Comment tu te sens ?

Quelle question stupide, bien sûr qu’il se sent mal.

Une tentative de sourire en coin essaya de se former dans le visage de Minho et Thomas sut qu’il allait dire un commentaire sarcastique. Mais avant qu’il puisse le faire, la grimace était de retour.

– Ça fait mal Thomas.

La voix de Minho était faible et très basse.

Thomas était décontenancé d’entendre son prénom sortir de la bouche de Minho, lui qu’il l’appelait rarement de cette façon. Thomas essaya de dire quelque chose, mais il ne trouva rien et avant de s’en rendre compte lui-même, il bougea. Il prit la tête de Minho dans ses mains et la souleva juste assez pour enlever ses jambes. Il s’allongea aux côtés de Minho et, à la place de ses cuisses, mit son bras en dessous de la tête du garçon pour ne pas qu’elle soit au sol.

– Ça fait mal, répéta Minho, sa voix étant à peine audible.

– Où ? chuchota Thomas.

– Partout.

Sa voix craqua. Thomas aperçu une lueur et vu qu’une larme coulait de long de la joue de Minho.

– Ça va aller mieux, dit Thomas qui se détesta tout de suite après.

Minho n’était pas le genre de personne qui aimait entendre de paroles sans fond. Thomas n’avait aucun moyen de savoir si les choses allaient s’arranger.

– Merci, Thomas.

Celui-ci ne put s’empêcher de sourire.

– Quoi ? demanda Minho.

Oh merde, il m’a vu, pensa Thomas.

– Rien. C’est juste que tu m’appelles jamais par mon prénom. C’est toujours tocard. 

– Je t’appellerais bien Tommy, mais je voudrais pas que Newtie se sente jaloux.

Le garçon referma les yeux.

Thomas réprima un sourire amusé.

– Chut, dit-il doucement.

Il remarqua que Minho parlait lentement et mettait beaucoup d’effort pour prononcer chaque mot.

– Essaye de te reposer un peu.

Minho obéi et resta silencieux.

Thomas observa alors que la poitrine du garçon montait et descendait avec chaque respiration qui semblait également douloureuse. Il s’en alla pour caresser le torse de Minho, mais il n’osa pas faire plus que de simplement touché, craignant que, s’il mettait plus de poids, il blesse Minho.