Work Text:
Yamato et Ren était au Ramen Kuma où leur groupe avait pour habitude de se retrouver régulièrement. Alors qu’ils échangeaient les dernières nouvelles sur leur travail, leurs études et plus ou moins tout ce qui leur passaient par la tête, leurs quatre autres meilleurs amis du lycée firent irruption dans le petit restaurant. Ils étaient essoufflés, en sueur et visiblement essayaient d’expliquer quelque chose, qui semblait de première importance, à leurs deux anciens leaders. Vu qu’ils se mirent tous à parler en même temps, il en résulta une joyeuse cacophonie, malheureusement totalement incompréhensible. Yamato les interrompis :
-Les gars, parlez pas tous à la fois!
Reprenant difficilement leur souffle, c’est Ichimura qui commença :
-Yankumi… marchait tranquillement… dans la rue… avec un MEC!
La réaction ne se fit pas attendre :
-EEEEEH !!? S’exclama Ren, tandis que l’expression de Yamato montrait qu’il était tout aussi surpris.
-Vous l’avez vue aussi ? Demanda Honjo aux autres garçons, cherchant a confirmé ce qu’il avait aperçu un peu plus tôt.
-Oui oui oui, définitivement Oui !
-Et le gars était même plutôt beau gosse !
-On l’a tous vu, ça ne peut pas être une illusion !
Yamato essaya de les calmer tant bien que mal, sceptique:
-Mais non, c’est impossible.
Et Ren renchérit, plus pour sa propre santé mental qu’autre chose :
-Ouai, vous vous trompez !
Mais les garçons étaient sûr d’eux, ils avaient vu Yankumi, LA Yankumi, avec un homme, le matin même, et il était loin d’être moche.
-Pas du tout !
-Je t’assure c’était elle !
-Il va neiger demain !! S’exclama Kuraki, traduisant étonnamment bien à qu’elle point la situation leur semblait surréaliste.
-Aaaaah ! Tu crois ? J’adooooore la neige ! Demanda une voie inconnue.
-Waaah ! Ren poussa un cri et les six garçons sursautèrent à l’intrusion dans leur conversation, et se tournèrent vers le nouveau venu, Natsuki, accroupi a coté de Ren, les bras sur la table et le menton posé sur ses bras. Devant leur visage incrédule, il ne trouva rien de mieux que de leur faire un grand sourire insolant accompagné d’un signe de main. Honjo, ennuyé de s’être fait surprendre comme ça alors qu’il était littéralement sous son nez, demanda tout haut :
-Qu’est ce que tu fous là toi ? Il continua dans sa barbe : Et moi qui pensait qu’on aurait jamais à les revoir ceux-là !...
-Mmh, c’est pas très gentil tous ça, et nous qui avions teeeellement envie de vous revoir ! Avec un bon phénoménal les six garçons se retournèrent vers l’origine de la voie, c'est-à-dire a l’autre bout de la table, à coté de Yamato cette fois ci, où se tenait Fuyuka, dans la même position que Natsuki et avec un sourire sadique en prime. Honjo se figea, autant les autres il pouvait les supportés, autant cette fille avait le don de le mètre hors de lui en un tant record ! Evidement elle ne se gênait pas pour en abuser, et lui était bien incapable de riposté de quelques manière que ce soit… Un vraie Démon !
Kuraki demanda, la voie tremblante et une main sur le cœur :
-Où sont les deux derniers ? Avant qu’on ne meurt tous d’une crise cardiaque…
Fuyuka pointa une table dans le coin de la pièce où Akihiko et Haruko mangeaient leur ramens sans leur prêter la moindre attention, du moins en apparence…
Natsuki souffla légèrement et dit en faisant la mou, le regard fixé sur ses deux amis :
-Ils ne sont pas joueur du tout…
-Neee, Ken-chan ! Honjo grimaça au surnom, et se crispa encore plus en se disant que, ça y est, elle lançait l’assaut. Pour répondre à ta question, nous mangeons des Ramens. Etonnant non ?... Dans un restaurant de ramens ! Crispant les poings et serrant la mâchoire pour s’empêcher de réagir, Honjo fit de son mieux pour rester impassible. De toute façon il n’avait aucune chance de l’emporté en combat et encore moins en joute verbale, alors autant l’ignorer pour limiter l’humiliation !
Haruko décida qu’il était temps d’intervenir si elle voulait pouvoir finir son repas en paix :
-Natsu, Yuka, vos ramen vont refroidir. Dit-elle sans hausser le ton, sûre qu’elle avait, de toute façon, l’attention des deux intéressés et des autres adolescents.
-Haru ! T’as entendu comment ils parlent de Kumi-nee-chan ! Tu peux pas les laisser faire sans rien dire !
Irriter d’être interrompu pendant son repas, Haruko leva les yeux de son bol et fixa durement le groupe, Provoquant une vague de frissons.
-Je ne pense pas que Kumi-nee-chan ai besoin de moi, ou de qui que ce soit d’autre d’ailleurs, pour la défendre. Akihiko se contenta d’approuvé d’un signe de tête, alors que tout les autres étaient figé sous le regard d’Haruko. Cette dernière les quitta des yeux pour fixer l’extérieur du restaurant quelques secondes puis se retourna vers son bol. Avant de recommencer a manger elle ajouta :
-De toute façon elle arrive…
Soulagés qu’elle ait enfin détourné le regard, les six garçons d’Akadou ne prêtèrent pas attention a sa dernière phrase, trop occupé a se faire des notes mentales tel que «ne JAMAIS déranger un fauve qui mange… ou tout autre animal carnivore et potentiellement dangereux d’ailleurs…». Ils ne remarquèrent pas non plus que la porte venait de sonner, annonçant un nouveau client, et se figèrent donc en voyant passez une Yankumi toute joyeuse qui cria a travers la salle :
-Kumaaa ! On est deux ! Elle tira la chaise à la table juste a coté de la leur pour s’installer sans même les voir et continua à parler, s’adressant au jeune homme qui l’accompagnait.
- Tiens, assieds toi. Alors je te conseil…
-Je sais.
Assise en face de lui elle le regarda avec un grand sourire, attendant qu’il choisisse sa commande.
Les garçons toujours figé par la surprise, fixaient le couple sans esquisser le moindre geste. Haruko était même prête a parier que Kamiya, Kuraki, et Honjo avait carrément arrêtés de respirer. Derrière elle, elle pouvait sentir Fuyuka et Natsuki, qui avaient regagnés leur place à leur table, se retenant tant bien que mal d’exploser de rire. Bien sûr ils connaissaient tout les quatre l’homme qui accompagnait Kumiko : Odagiri Ryu, l’ancien étudiant de Kurogin, et pas du tout un petit ami ou amant, un ami à la limite, et encore, difficile à dire avec lui… Toutefois la scène était bien trop comique pour Fuyuka, Natsuki et Akihiko pour qu’ils aillent l’interrompre, quand à Haruko, si elle ne faisait rien c’était plus par vengeance pour avoir osé interrompre son repas.
De toute façon, Yankumi, sentant les regards fixés dans son dos se retourna et s’exclama, agréablement surprise :
-Oh ! Les gars ! Ça fait longtemps ! Comment allez-vous ?
Remarquant leur silence, totalement anormal pour des 3-D qui, par définition, sont exubérant et bruyant… A deux ou trois exceptions prés… Elle reprit un semblant de sérieux et demanda :
-Mmh ?! Qu’y a-t-i l ? Pourquoi vous me fixez comme ça ?
Comme personne ne répondait, un silence étrange s’en suivi, et c’est Kuma qui le rompit. Frappant du poing dans la paume de son autre main lorsqu’il se souvint enfin de qui était le jeune homme, il traversa le restaurant en le saluant chaleureusement, attirant sur lui l’attention des six plus jeune :
-Ah ! Odagiri ! C’est toi n’est ce pas ?! Comment vas-tu ?
-Ca fait longtemps. Je vais bien, merci. Répondit sobrement Ryu.
Heureux de revoir le jeune homme, Kuma fit les présentations avec les garçons d’Akadou, les seuls ne le connaissant pas encore.
-Voici Odagiri Ryu, un ancien élève de Yankumi à Kurogin.
La simple phrase fit l’effet d’un électrochoc, les sortants tous de leur transe d’un coup, ils s’écrièrent dans un ensemble parfait :
-UN ELEVE ?!!
S’affalant sur la table, comme vider de ses forces par le trop plein d’émotions fortes, Ichimura poussa un soupir de soulagement :
-Ah ! Ce n’était que ça !
Il fut bien vite suivit par ses amis :
- Sérieux ! Ca se fait pas des coups pareil !
-Aaah, j’y ai vraiment cru !
Devant l’air perplexe de Yankumi, Kuma lui expliqua, de bonne grâce, la situation :
-Ils étaient dans tout leurs états parce qu’ils t’ont vu avec un bel homme.
-Ils ont dit que c’était impossible et qu’il allait neiger. Ils ont même cru à une illusion ! Ajouta Ami, amusée.
Redirigeant son attention sur ses anciens élèves, Yankumi écouta leur conversation, perdant son calme un pu plus a chacune de leurs remarques. Inconscient du danger, les six jeunes continuaient leur discussion :
-Mah, Yankumi ne pourrait jamais se trouver un petit ami aussi beau !
-Jamais, jaaaamais !
-On s’est fait avoir!
-Totalement !
-Je vous l’avais dit : « IMPOSSIBLE ». Alors que tous approuvait à la derniere remarque de Yamato, ce fut la goutte de trop pour Yankumi qui se leva, hors d’elle, et se mis à leur hurler dessus. A ce moment là ils crurent sincèrement que leur dernière heure était arrivée :
-Impossible, hein ? Foutez le camp ! Tout de suite ! Qu’est ce que ça veut dire « impossible », « impossible », Qu’est ce que vous croyez ééééééh… Elle fut interrompue dans son monologue par Ryu qui s’était levé et l’avait attrapé par le col, dans le dos, la calmant instantanément comme par magie. Il ajouta, toujours très posé:
-Calme-toi. Kumai-san, deux ramens s’il vous plait.
-Ah, eu… Ok. Répondit celui-ci, un fois remis de l’éclat de voie de Yankumi.
Ne pouvant se retenir plus longtemps devant le comique de la scène (et ce uniquement parce qu’ils n’étaient pas la cible de la colère de Kumiko) Natsuki et Fuyuka laissèrent libre cours au fou rire qui pointait depuis que Kumiko était entrée dans le restaurant. De ce fait ils attirèrent l’attention de toute l’assemblée sur leur table.
-Oii ! Salut ! Venez avec nous. Aller ! Haru, Yuka, Aki, Natsu ! Venez ici !
Haruko, qui avait de toute façon finit de manger se leva et s’avança vers sa sœur :
-Salut Kumi-nee, les cours sont déjà finis ?
Kumiko ayant retrouvé le sourire a l’arrivée de sa petite sœur, acquiesça, enjouée :
-Mmh ! Ne Haru-chan tu te souviens de Odagiri ? Haruko acquiesça et s’inclina légèrement en salutation vers celui-ci. Il lui rendit son salut mais d’après son manque de réaction, il ne devait pas l’avoir reconnue, surtout que, par habitude, elle continuait à s’habiller comme un garçon depuis Akadou.
Fuyuka, Natsuki et Akihiko s’était aussi approchés, et Fuyuka eu un sourire sadique : une petite piqure de rappel devrait lui faire vite retrouver la mémoire…
-Mmmmh, tu ne te rappel plus de nous ?! Demanda-t-elle, d’une voie mielleuse. C’est cruel, ne Dada-chan ! Pour accentuer l’effet elle finit avec un faux sourire et en inclina la tête.
Le surnom totalement ridicule eu l’effet escompté, en même temps il y avait extrêmement peu de personne qui avait eu l’occasion de donner un surnom aussi débile à l’ancien Boss de Kurogin. Les yeux d’Odagiri s’agrandir, seul signe extérieur du fait qu’il se rappelait enfin de qui elle était. Evidemment cela n’échappa pas a Fuyuka et elle décida de continué à le torturer encore un peu, juste pour le plaisir :
-Haruko doit souffrir, la pauvre ! Et dire que tu avais promis de l’épouser ! Acheva-t-elle, avec une pause dramatique.
A cette annonce, Odagiri s’étouffa, Akihiko et Natsuki battirent en retraite et les autres personnes présentent se tournèrent d’un bloc vers Haruko. La température de la pièce sembla chuter de plusieurs degrés quand cette dernière pivota très lentement vers Fuyuka, et demanda d’une voie beaucoup trop basse :
-Ne, Fuyuka-chan. Qui doit épouser qui déjà ? Je ne crois pas avoir bien compris…
Yankumi l’interrompis pour éviter un meurtre, en effet sa sœur et Odagiri avait à l’époque une relation assez tendu pour ainsi dire. Oh, ils s’adoraient, même si aucun des deux ne l’avouerait jamais, mais ils étaient totalement incapable de se mettre d’accord sur quoi que ce soit et se chamaillaient en permanence.
-Ma, Ma ! Aller ça suffit, Haruko tu fais peur à tes amis ! Tournant la tête, Haruko constata qu’en effet, un périmètre de sécurité d’environ deux mètres cinquante s’était formé autour d’elle. Les seuls encore à proximité étaient Fuyuka et Yankumi, debout, et Odagiri, toujours assis à la même place. Boudant ostensiblement, elle tira la chaise où se trouvait Yamato encore quelques minutes auparavant et s’assit, les bras croisé sur la poitrine. Les autres personnes se rapprochèrent prudemment, Yamato attrapant une autre chaise au passage : pas question de revendiquer l’ancienne, il tenait trop a la vie ! Très courageusement, il s’assit donc de l’autre coté de Ren, le laissant a coté de Haruko.
Vexé par la réaction de la jeune fille Odagiri marmonna, malheureusement trop fort :
- Qui voudrait se mariée avec un danger publique pareil de toute façon !
Haruko régit au quart de tour :
-Et qui voudrait d’un type antipathique comme toi à ton avis ?
Ils se fusillèrent du regard alors que Kumiko poussait un soupir de découragement.
-Et bien, on dirait que les sœurs Yamaguchi ont toutes les deux des problèmes avec les hommes. C’était un commentaire de Kuraki. Qui partit se cacher sous la table, sous le double regard meurtrier simultané qu’il reçu de Yankumi et Haruko. Il ne dû sa survit qu’a l’intervention de Akihiko :
-Ah ! A ce propos, vous devriez vous méfiez des apparences. Surtout avec ces deux là. Dit-il en désignant les deux sœurs Yamaguchi. Comme, à part Natsuki, tous les hommes présents semblaient ne pas comprendre, il poursuivit son explication. Vous devriez le savoir pourtant ! Kumi-nee-chan et Haru sont des pros du camouflage, et c’est valable pour tous les aspects de leur vie ! Y compris ce dont vous parliez avant leur arrivé ! Finit-il en désignant Kumiko et Odagiri.
-Comment ça ? Demanda Yamato.
-C’est vraie, ils ne rendent juste pas compte… Dit Natsuki pensif.
-De quoi !? Ne nous ignorez pas ! S’énerva Ren.
-Simplement que votre chère Yankumi, contrairement à ce que vous pensez tous, et c’est aussi valable pour toi Kuma !, a pas mal de succès avec les hommes ! Fuyuka savoura l’effet de la bombe qu’elle venait de lâcher. Tous les élèves de Yankumi la regardait avec comme si elle venait d’annoncer qu’on avait volé la Lune. Yankumi elle-même semblant assez perplexe, bonjour la confiance en soit ! C’est Haruko qui continua, confirmant les dires de son amie :
-C’est vraie, y’a eu plusieurs hommes intéressés, et certains étaient vraiment beau… Eh, d’ailleurs, Natsu tu me dois un repas, j’ai gagné le pari !
-Encore… souffla Natsuki, désespéré.
-Quand est-ce que tu apprendras ! Demanda Akihiko en levant les yeux au ciel. Ca ne sert à rien de parier avec Haru sur ce sujet là, elle gagne à tous les coups !
-Euh… Sur quoi est-ce que vous pariez?
Natsuki se tourna vers Kamiya qui venait de poser la question et répondit, très fier :
-Sur la vie Amoureuse de Kumi-nee-chan !
-Oii, c’est quoi cette histoire ? S’indigna l’objet des paris.
Fuyuka essaya de détourner la conversation en revenant au sujet principal :
-N’empêche, si vous étiez un peu plus observateurs, vous en auriez remarqué une bonne partie, des hommes qui tournaient autour de Yankumi !
-Eh... Sérieux ? Cette fois c’était Kuma qui semblait dubitatif.
-Oui sérieux !! Surtout toi Kuma ! Je crois bien que tu en connais une bonne partie !
-On te croira pas sans nom ! Affirma Honjo. Exactement ce qu’elle attendait !
-Yosh ! Vous êtes bien accrochés à vos chaises ? Haru, tu surveille que j’en oubli pas ! Je donne que ceux que vous connaissez, les autres sont moins intéressant : Alors en commençant par les moins drôles, il y a Kashiwagi Yutaka, l’inspecteur avec les horribles lunettes noires, Baba-sensei du lycée Kurogin, qui est maintenant à Akadou d’ailleurs, plusieurs gars du Kumin aussi, dont l’héritier du Una-No-O. Ah y’a aussi ce policier avec un look de gangster, c’était quoi son nom déjà ?
-Onjima, mais ce ne sont que te supposition, rien d’officiel.
-Ouai, Ouai. On passe aux Beaux Gosses maintenant ! Dans l’ordre d’apparition on a Shinohara-san, de l’époque de Shirokin, Kujo-sensei, de l’époque de Kurogin et enfin Natsume-sensei, le médecin d’Akadou ! Ca va ? Vous tenez le coup ? Pendant l’énumération de tout les noms, les anciens élèves de Yankumi avait considérablement pâlit, certain semblait prés a faire un malaise, Kuma avait du s’assoir et Ami l’éventait, même Odagiri ne semblait pas digérer la nouvelle.
Yankumi, quand à elle était totalement sous le choque d’apprendre que ses trois grands amours partageaient en fait ses sentiments.
-Et pour finir en Apothéose, continua Fuyuka, nous avons l’âme sœur de Yankumi. Selon Haru le plus beau de tous, qui plus est, totalement et irrémédiablement amoureux d’elle et le seul qui lui convienne!
Cette dernière révélation acheva les garçons, qui se mirent tous à parler et a protester en même temps, provoquant une cacophonie générale.
Fuyuka remarqua, moqueuse :
-Et bien, pour moi ça ressemble étrangement a de la jalousie tout ça… Ce qui eu le dont de tous les faire taire d’un coup : faite confiance a Fuyuka pour gérer un groupe. Elle continua sur sa lancé. On dirait que vous essayez de vous convaincre que personne ne peut vouloir d’elle, pourquoi ça ? Techniquement sa vie amoureuse ne vous concerne pas, je me trompe ?
Fuyuka était aux anges, ces gars étaient vraiment trop facile a manipuler. Même Odagiri s’était fait avoir comme un bleu. Pour le moment ils étaient tous pendu à ses lèvres, et le coup qu’elle s’apprêtait à leur asséner allait à coup sur être mémorable ! Baissant encore la voix, les obligeant ainsi à redoubler d’attention, elle continua à faire monter le suspens :
-Peut-être… Oui, peut être bien… Elle s’interrompit encore une fois, feignant d’être perdue dans ses pensées. C’est Honjo qui craqua le premier il se leva de sa chaise et cria presque:
-QUOI!!!? Peut être QUOI ? Arrête de nous faire poireauter et crache le morceau !!
-Peut être que vous êtes tous plus ou moins amoureux d’elle et que vous refusez inconsciemment la partager. De fait, la simple idée qu’elle puisse avoir une relation amoureuse avec quelqu’un vous révulse.
Ca y est, la bombe est lâchée, Honjo retomba de sa chaise comme une poupée désarticulée, le regard vide, Kamiya s’enfuit en courant vers les toilettes, Yamato et Ren étaient en état de choque, crispés sur leur chaise, les yeux dans le vague et marmonnant des paroles incohérentes, Ichimura poussa un cri sauvage et se mit à faire les cents pas dans le restaurant, Kuraki fondit en larme, Kuma se mit a hyper-ventilé et Odagiri se contenta de fixé Fuyuka, sa mâchoire menaçant de se décrocher.
Tandis que Fuyuka se tordait de rire par terre, Haruko et Kumiko était totalement abasourdi par la puissance de la réaction qu’avait déclenché la théorie de Fuyuka.
-Eh béh… Le choc semble sacrement violent… Tu crois que y’a un fond de vérité ? Demanda Haruko à sa sœur.
-Qui sait… Répondit cette dernière. Personnellement je l’avais plus pris dans le sens d’un enfant qui refuse de partager l’affection de sa mère… Ou quelque chose de ce genre là… Bon tu veux bien les surveiller ici deux minutes, je vais chercher Kamiya. Manquerai plus qu’il se blesse dans les toilettes…
Il fallu vingt bonne minutes, aux personnes non en état de choc et non écroulé de rire, c'est-à-dire Kumiko, Haruko, Akihiko et Ami, pour ramener complètement les huit garçons a la réalité et les convaincre que ce n’était pas un cauchemar, ni une illusion, ni un délire collectif. Et encore, ils étaient loin d’être calmés, Haruko ne comptait même plus leurs tics nerveux. Fuyuka reçue l’interdiction formelle d’ouvrir la bouche jusqu'à nouvel ordre, pour ne pas provoquer une nouvelle catastrophe. Et Yankumi, totalement immobile, fixait ses anciens élèves, guettant le moindre signe de rechute.