Jacques Fourcade
Jacques Marie Joseph Manuel Fourcade est un homme politique français, né le à Paris 9e et mort le à Villechauve (Loir-et-Cher), dans un accident de voiture (il avait perdu le contrôle de son véhicule).
Jacques Fourcade | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (8 ans et 2 mois) |
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Élection | 17 juin 1951 |
Réélection | 2 janvier 1956 30 novembre 1958 |
Circonscription | Hautes-Pyrénées (–) 2e des Hautes-Pyrénées (–) |
Législature | IIe et IIIe (Quatrième République) Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | RI (1951-1956) IPAS (1956-1959) |
Successeur | Pierre Pérus |
Vice-président de l'Assemblée nationale | |
– (8 mois et 26 jours) |
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Président | Jacques Chaban-Delmas |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Marie Joseph Manuel Fourcade |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 9e (Seine) |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | Villechauve (Loir-et-Cher) |
Nature du décès | Accident de la route |
Nationalité | Française |
Parti politique | CNIP |
Père | Manuel Fourcade |
Diplômé de | École libre des sciences politiques |
Profession | Avocat |
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Biographie
modifierIl est le fils de Manuel Fourcade, bâtonnier de l'ordre et sénateur des Hautes-Pyrénées, et le petit-fils de l'avocat Henry du Buit, bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris.
Diplômé des sciences politiques et docteur en droit, il devient, en 1928, secrétaire de la conférence du stage. En 1931, il devient directeur du cabinet de Léon Bérard, ministre de la Justice.
En 1934, il reçoit, de l'Académie française, le prix Archon-Despérouses pour Contrecœur et en 1939, le prix François-Coppée pour Distances[1].
Il est élu conseiller général du canton de Vic-en-Bigorre en 1937.
Fourcade assure la défense de l'ancien ministre Guy La Chambre lors du Procès de Riom.
En 1947, il est élu conseiller de l'Union française par le Conseil de la République, et devient président de l'Assemblée de l'Union française le . Il est député des Hautes-Pyrénées de 1951 à 1959 (Républicains indépendants, puis Indépendants et paysans d'action sociale). À l'Assemblée, il est président de la Commission des territoires d'Outre-Mer et membre de la Commission de la justice et de législation.
En 1953, il est candidat à l'élection présidentielle française (CNIP), mais n'obtient que 6.68% au premier tour.
Il devient président de la Haute Cour de justice le et membre du Comité consultatif constitutionnel en 1958.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Les conseillers généraux du canton, sur le site de Vic-en-Bigorre.
Références
modifier- « Jacques FOURCADE », sur academie-francaise.fr (consulté le ).