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Famille Clemenceau

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Famille Clemenceau
Image illustrative de l’article Famille Clemenceau
Armes de la famille.

Blasonnement Coupé : au un de gueules à une clé d'argent, au deux d'argent à un sceau de gueules.
Branches de La Serrie
des Chaffauds
de La Locquerie
des Salinières
Période XVIIIe au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Poitou Poitou
Charges Président du Conseil des ministres, député, membre de l'Académie française, ministre d'État
Fonctions militaires Lieutenant-colonel
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d’honneur

La famille Clemenceau est une famille protestante française originaire de la Vendée.

Cette famille compte parmi ses membres des médecins et des hommes politiques dont Georges Clemenceau qui fut plusieurs fois ministre puis fut président du Conseil des ministres de 1917 à 1920.

Le nom de famille s'écrivait « Clémenceau » (avec un accent) tel qu'on le voit dans l'acte de naissance de Georges Clemenceau mais pour des raisons non éclaircies, ce dernier a imposé en l'absence de l'accent dans son nom de famille.

Famille appartenant à la bourgeoisie vendéenne, plusieurs médecins en sont issus[1].

Pierre Benjamin Clemenceau, sieur du Colombier et de La Ronde (1709-1782), licencié ès lois, avocat au parlement, épouse Charlotte Bouquet[2]. La famille habite au logis du Colombier, à Mouchamps, une propriété acquise au XVIIe siècle[3]. Pierre-Paul Clemenceau, son fils, est médecin des Armées de l'Ouest pendant la guerre de Vendée, maire de Mouchamps puis sous-préfet de Montaigu et député du Corps législatif en 1805, au début du Premier Empire[1],[4], et anime également un des foyers du groupe républicain en Vendée, les « Bleus de Montaigu »[5]. Paul, son fils, épouse en 1809 Thérèse Joubert, propriétaire du domaine de l'Aubraie, une gentilhommière située sur la commune de La Réorthe, dans le Bocage vendéen, que son père, intendant, a hérité d'un noble, monsieur de Marcillac, incapable de rembourser les 80 000 livres qu'il lui avait empruntées[3]. Benjamin, son fils, est un républicain engagé. Athée, passionné d'art, de dessin, de lettres et de philosophie, il transmet à son fils, Georges Clemenceau, les idéaux révolutionnaires et la haine de toute monarchie[6],[1], ce dernier sera député, ministre de l'Intérieur, président du Conseil.

Liens de filiation entre les personnalités

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Les actes d'état civil permettent de connaître la descendance du couple Pierre Benjamin Clemenceau et Charlotte Bouquet, dont seule la postérité subsiste aujourd'hui[7].

  • Pierre Benjamin Clemenceau, sieur du Colombier et de La Ronde (1706-1782), licencié ès lois, avocat en parlement. Il épouse en 1748, Charlotte Bouquet.

Notes et références

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Références

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Nota : cet article reprend principalement les informations issues des articles détaillés.

  1. a b et c Winock 2010, p. 37-40.
  2. Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines (seconde série), L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1994
  3. a et b Brodziak 2015, p. 11-13.
  4. « Notice de Pierre-Paul Clemenceau », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  5. Brodziak et Sanson 2018, p. 15.
  6. Minart 2005, p. 18.
  7. Henri Beauchet-Filleau et Charles Chergé, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Impr. Oudin, (lire en ligne)
  8. Fiche de Jean-Raiga-Clemenceau dans le répertoire des Ingénieurs et scientifiques de France.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Christian Frappier, Famille Clemenceau (sur le site famillesdevendée.fr), 2009, [lire en ligne]