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Rimaucourt

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Rimaucourt
Rimaucourt
L'intérieur de l'église.
Blason de Rimaucourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Jean-François Gunther
2020-2026
Code postal 52700
Code commune 52423
Démographie
Gentilé Rimaucourtois(e)
Population
municipale
634 hab. (2021 en évolution de −6,49 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 10″ nord, 5° 19′ 59″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 382 m
Superficie 20,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Rimaucourt
Géolocalisation sur la carte : France
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Rimaucourt
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
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Rimaucourt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Rimaucourt

Rimaucourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

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Localisation

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Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Sueurre, la Manoise, divers bras de la Sueurre, le Fossé 01 du Bois Planté et la Manoise[1],[Carte 1].

La Sueurre, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Longchamp et se jette dans le Rognon à Vignes-la-Côte, après avoir traversé huit communes[2].

La Manoise, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Orquevaux et se jette dans la Sueurre à Vignes-la-Côte, après avoir traversé six communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Rimaucourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 994 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Rimaucourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), terres arables (30,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), prairies (9,1 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Carte de Cassini

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Carte de Cassini du secteur vers 1750.
Vue des forges de Rimaucourt vers 1920.
Article sur les Forges de Rimaucourt.

La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Rimaucourt était une paroisse située sur la rive gauche de la rivière La Sueurre.

De l'autre côté de la Grand'Route, le château est représenté également sur la rive gauche de la rivière.

Le Moulin de Rimaucourt, moulin à eau, est symbolisé par une roue dentée sur la rivière.

Au nord, la chapelle Saint-Colombe est aujourdhui disparue.

En aval du village, un fourneau et deux forges sont installés sur la rivière:

  • le fourneau servait à faire fondre le minerai de fer pour en extraire la fonte ou l'acier
  • dans les forges, le métal était battu grâce à des marteaux mus par les moulins à eau situés sur La Sueurre : Les forges fabriquaient déjà en 1669 de la fonte et du fer, et se composaient à cette époque d'un petit haut-fourneau et d'une forge avec deux marteaux hydrauliques [16].

À l'époque romaine, Rimaucourt était situé sur le point de convergence de deux voies romaines (une voie menant de Lyon à Naix-aux-Forges et une voie menant de Latrecey à Soulosse.

La colline de Barémont contient des vestiges confirmant une occupation romaine.

Entre 1102 et 1174, les seigneurs de Reynel fondèrent un prieuré bénédictin et bâtirent une église, dédiée à saint Pierre et saint Paul.

L'église a connu de lourdes modifications sur une décision de la duchesse Decrès en 1838.

À la fin de la Première Guerre mondiale, un hôpital américain a été construit. Il exploitait plusieurs spécialités de médecine (chirurgiens, dentistes, etc).

Le village était desservi par la ligne de Gudmont à Rimaucourt jusqu'en 1950 et par la Ligne Chaumont - Épinal.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 1989 Yves Hemmerling PS  
1989 2001 Michel Rosard    
2001 2008 Jean-François Gunther    
2008 2014 Marie-Louise Jeanniot    
2014 En cours Jean-François Gunther    

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 634 habitants[Note 4], en évolution de −6,49 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
465566555612697726778828864
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8171 0031 1041 0231 0461 1701 0111 1541 127
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1161 0911 100922845791704726724
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
827888828770801753768708671
2021 - - - - - - - -
634--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Croix de Fouillot

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Rimaucourt est dominée par la colline de Fouillot, culminant à 354 mètres. La croix de Fouillot fut érigée au sommet de cette colline en 1912. Elle porte l'inscription :

CRUX DOMINI

ERECTA

IN MONTE FOUILLOT

DIE QUARTA MENSIS AUGUST.

ANNO 1912

La croix a été fabriquée dans les forges de Rimaucourt.

Elle a été restaurée durant l'été 2011 par l'association des sapeurs-pompiers de Rimaucourt.

D'après les « dires locaux », le château de Rimaucourt aurait été construit à partir des pierres provenant de la forteresse de Montéclair. La construction du château (qui à l'époque était en fait une maison forte occupée par des chevaliers milites, dépendant du seigneur de Reynel) débuta au XIIe siècle. Les sires de Joinville furent les seigneurs de Rimaucourt.

Le château est reconstruit au milieu du XVIe siècle par la famille de Senailly et remanié au XVIIIe siècle par un riche fermier général : Pierre Guillaume Tavernier de Boullongne, marquis de Buzancy, baron de Rimaucourt trésorier de l'extraordinaire des guerres et secrétaire du Roi Louis XV.

Le , le duc Decrès devint le propriétaire du château. À la mort du duc, en 1820, la duchesse hérita de l'immense domaine. À la mort de cette dernière, en 1864, ce fut son neveu Louis Napoléon d'Albufera qui hérita du château.

Le château est ouvert à la visite et propose des chambres d'hôtes.

Château de Rimaucourt

Église Saint-Pierre-et Saint-Paul

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L'église fut construite au XIIe siècle par des moines bénédictins. Avant la Révolution l'église était également prieurale. La duchesse Decrès transforma l'église à partir de 1838.
Un plafond fut placé par-dessus la nef afin d'isoler thermiquement l'église. Une nouvelle entrée fut placée à la place du chœur des absidioles et l'ancienne porte fut remplacé par un nouveau chœur. Le , les deux cloches furent bénies. La grosse cloche fut nommée Davida-Isabelle_Marie et la seconde cloche fut nommée Jeanne-Caroline-Eugénie.

Rimaucourt en cartes postales

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Personnalités liées à la commune

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Un ruban de pellicule de film déroulé
Denis Decrès.

Héraldique

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Blason de Rimaucourt Blason
D'azur à trois croissants d'or, à une ancre d'argent brochant sur le tout ; au chef cousu de gueules chargé de quatorze étoiles d'argent ordonnées 5, 4 & 5[22].
Détails
Armes de Denis Decrès, vice-amiral, ministre de la marine qui possédait le château de Rimaucourt. Les émaux des croissants et de l'ancre ont été ici inversés et le chef était à l'origine semé d'étoiles, symbole de la dignité de duc dans l'héraldique napoléonienne.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Rimaucourt
Alias du blason de Rimaucourt
D'azur, à l'aigle d'or (qui est de Noyers), chargée en cœur d'une étoile de sable.
Armes de Jean de Noyers, seigneur de Rimaucourt jusqu'en 1412.

Bibliographie

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  • Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Rimaucourt » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Rimaucourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Sueurre »
  3. Sandre, « la Manoise »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Rimaucourt et Bourdons-sur-Rognon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Rimaucourt ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Rimaucourt_-_Article_sur_les_forges_en_1897.jpg
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Château », notice no PA00079304, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « 52423 Rimaucourt (Haute-Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).