Perrefitte
Perrefitte | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Berne | |||
Arrondissement administratif | Jura bernois | |||
Communes limitrophes | Moutier, Champoz, Petit-Val, Haute-Sorne (JU) | |||
Maire | Virginie Heyer (PLR) | |||
NPA | 2742 | |||
No OFS | 0701 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
472 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 55 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 16′ 35″ nord, 7° 20′ 30″ est | |||
Altitude | 600 m |
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Superficie | 8,57 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
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Liens | ||||
Site web | perrefitte.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Perrefitte est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois. Du temps de l'Évêché de Bâle ses anciens noms allemands furent Beffert et Pfeffert[3].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Perrefitte est situé à environ 600 mètres d'altitude. Cet ancien village agricole s'étend à 2 km à l'ouest de Moutier, dans la chaîne du Jura, sur la rive gauche du ruisseau Chalière qui se jette dans la Birse à Moutier.
Sa surface de 8,7 km2 constitue la partie ouest du Grand Val (vallée de Moutier), et est baignée par la Chalière qui prend sa source à l'ouest en dessous du hameau (Les Écorcheresses, commune de Petit-Val). Dans la région sud se trouve la Combe Fabet, une petite gorge formant une vallée secondaire. La Montagne de Moron constitue la frontière sud de la commune et s'élève à 1 140 m sur le territoire de la commune de Perrefitte. Au nord, le territoire communal s'étend de la chaîne de la Montagne de Moutier à la montagne Sur la Chèvre, la crête qui relie ces 2 montagnes s'élève jusqu'à 1 158 m le point le plus haut de Perrefitte. En 1997, le territoire se répartissait dans les proportions suivantes : 4 % d'habitations, 66 % de forêt, 29 % de surface agricole et un peu moins de 1 % de surface improductive.
Les communes limitrophes sont Haute-Sorne dans le canton du Jura, Champoz, Moutier et Petit-Val dans le canton de Berne.
Transports
[modifier | modifier le code]La commune s'étend le long de la route cantonale qui relie Moutier à Bellelay en passant par Souboz. Avec l'autoroute A16, qui joint le réseau autoroutier de la Suisse avec celui de la France, Perrefitte obtient un accès rapide aux autres régions.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première mention écrite du village date de 1295 et fait référence au nom de Pierefite. En 1321 apparaît le terme Perefiten, puis Pierefetteau, et en 1548 Pierrefette[3]. Le village reste attaché à l'Abbaye de Moutier-Grandval jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De 1797 à 1815, Perrefitte fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département français du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. En 1815, le congrès de Vienne attribue l’ancien évêché de Bâle au canton de Berne. En 1842, la commune a vendu du terrain à Moutier comprenant la chapelle de Chalière, Chalière était autrefois un village mais il a été rayé de la carte à cause de la peste, probablement entre 1400 et 1500[4].
Dès les années 1920, des Bâlois venaient skier sur la montagne du Moron. Ils prenaient le train jusqu'à Malleray, montaient à pied jusqu'au Moron puis redescendaient à Perrefitte. Les nombreux accidents ont donné le nom à un lieu-dit : le cimetière des Bâlois[5].
Population et société
[modifier | modifier le code]Surnom et noms de famille
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont surnommés les Beûtchins, soit les pommes sauvages en patois franc-comtois[6].
Les noms originaires de Perrefitte sont Girardin, Grandliénard et Mérillat[7].
Vie associative
[modifier | modifier le code]Le FC Perrefitte[8], fondé en 1933, est l'une des principales sociétés sportives de la commune. Son équipe est actuellement en 5e ligue.
Industrie
[modifier | modifier le code]Perrefitte a été pendant longtemps caractérisée par l'agriculture. Puis, à la suite de l'industrialisation de Moutier, quelques petites entreprises se sont établies le long de la Chalière, à la frontière de Moutier. Les dernières décennies ont vu le village se transformer en un lieu calme où il fait bon vivre. Beaucoup d'habitants du village travaillent à Moutier ou ailleurs.
Gastronomie
[modifier | modifier le code]Le guide gastronomique Gault et Millau recense un restaurant à Perrefitte : le Restaurant de l'Étoile décrochant 13 points sur 20 dans le guide 2013[9].
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch (consulté le )
- « De petites historiettes pour un grand livre », Le Quotidien Jurassien, , p. 7
- « Bonne neige, belle glace Le tourisme hivernal dans le Jura bernois de l’époque des pionniers aux années soixante », Les dossiers de mémoires d'ici, , p. 4 et 5
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 99
- « Historisches Lexikon der Schweiz (HLS) », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
- « Association de football Berne/Jura - Club », sur www.fvbj-afbj.ch (consulté le )
- Knut Schwander, « Les meilleures adresses du GaultMillau 2013 », L'Hebdo, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Christine Gagnebin-Diacon, « Perrefitte » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Site officiel