Baba Vanga
Nom de naissance | Vangélia Sumtcheva |
---|---|
Naissance |
Strumica, à l'époque dans l'Empire ottoman (actuelle Macédoine du Nord) |
Décès |
(à 85 ans) Pétritch, Bulgarie |
Nationalité | Bulgare |
Pays de résidence | Bulgarie |
Profession |
Vangeliya Pandeva Gushterova, dite Baba Vanga (« grand-mère Vanga »), est une voyante bulgare d’origine macédonienne[1], née le à Strumica (à l'époque dans l'Empire ottoman, aujourd'hui en Macédoine du Nord) et morte le à Pétritch (Bulgarie).
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et vie privée
[modifier | modifier le code]Son premier prénom est Vangeliya (d'où le diminutif « Vanga »), qui a une racine grecque (« euaggelion », qui signifie « évangile » et se traduit par « porteuse de la bonne nouvelle »). Son deuxième prénom est Pandeva et son nom de jeune fille Surcheva.
Baba Vanga devient aveugle à l'âge de douze ans, à la suite d'une tempête lui remplissant les yeux de sable.
Elle se marie le à Dimitar Gushterov, un soldat bulgare originaire des environs de Pétritch, ville où ils s'établissent et où elle deviendra célèbre.
Activités de voyance
[modifier | modifier le code]Après la Seconde Guerre mondiale, des hommes politiques bulgares et dirigeants de républiques soviétiques, dont le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, Léonid Brejnev, lui demandent conseil[2]. En 1995, elle reçoit le guérisseur Grigori Grabovoi mais le chasse, non satisfaite après lui avoir imposé un test[3].
En 1966, à la suite de l’accroissement de sa popularité et du nombre important de personnes souhaitant la voir, le gouvernement bulgare met Vanga sur la liste de paie de l'État. Il lui est affecté une équipe avec deux secrétaires pour interroger les patients potentiels. Par ailleurs, les Instituts de suggestologie et de parapsychologie de Sofia et Pétritch réalisent des études sur les capacités psychiques de Vanga[4].
Prophéties
[modifier | modifier le code]Baba Vanga devient une « icône » dans les pays de l'ex-bloc communiste (mais reste peu connue dans les pays occidentaux) pour avoir entre autres « prédit » l'élection d'un président afro-américain dans un futur indéterminé[5]. Elle aurait par ailleurs donné la date de décès de Staline, annoncé le démantèlement de l'URSS, les attentats du et la « présence extraterrestres parmi les êtres humains »[6]. Le fait qu'elle ait réellement fait ces prédictions est néanmoins contesté[7].
Mort et hommages
[modifier | modifier le code]Dans les années 1990, une église est construite à Rupite par Bogdan Tomalevski avec l'argent laissé par ses visiteurs[2]. Vanga meurt le 11 août 1996, des suites d'un cancer du sein[8]. Ses funérailles attirent de grandes foules, dont de nombreux dignitaires[9].
Conformément aux dernières volontés et au testament de Vanga, sa maison de Pétritch, restée verrouillée depuis sa mort et dans l'exact état où elle l'avait laissée, devient un musée qui ouvre ses portes aux visiteurs le 5 mai 2008[10].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Rina, Baba Vanga, Paris, Éditions Astrée, , 175 p. (ISBN 979-10-91815-03-1). Un ouvrage complet sur la vie de Baba Vanga, incluant ses prévisions pour le monde entier.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Astrologues et médiums au secours de « l’opération spéciale » russe en Ukraine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Stephen Kinzer, « Rupite Journal; For a Revered Mystic, a Shrine Now of Her Own », The New York Times, (lire en ligne).
- (ru) Krasovskaja, Natalia, « Vanga a chassé le prétendu magicien Grabovoi », Pravda.ru, (lire en ligne).
- (en) Ostrander, Sheila; Schroeder, Lynn, PSI Psychic Discoveries Behind The Iron Curtain, Londres, Abacus/Sphere Books Ltd, (ISBN 0-349-12670-4), p. 267-289, chapitre 21 « Vanga Dimitrova, the Bulgarian Oracle ».
- BM7, Voyage dans le temps, Éditions Publibook, , 236 p. (ISBN 978-2-7483-6823-9 et 2-7483-6823-1, lire en ligne).
- Roumanie et Bulgarie - 1ed, , 814 p. (ISBN 978-2-8161-4005-7, lire en ligne), p. 875.
- Jeff Yates - L'inspecteur viral, « Non, la «voyante» bulgare Baba Vanga n’a pas prédit une guerre mondiale en 2016 », sur Métro, (consulté le ).
- (en) Lynn Walter, L'encyclopédie Greenwood des problèmes des femmes dans le monde, Greenwood Press, , volume 3, p. 110.
- (en) Marie Pietrzak, « Baba Vanga, ne voyait rien mais savait tout », Madame Bulgaria, (lire en ligne).
- (en) « La maison de Pétritch de la prophétesse Baba Vanga devient un musée », The Sofia Echo, (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :