Dominique Mayet
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalités | |
Formation | |
Activité |
Dominique Mayet est un artiste peintre français né le à Pratz et mort le à Lons-le-Saunier.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dominique Mayet naît à Pratz dans le Jura le [1], d'un père cultivateur, Félix Mayet, et de son épouse Rose Saillard. Il intègre en 1948[2] l’École nationale supérieure des arts décoratifs[3] dont il sort diplômé en 1952 (promotion Rodin), après avoir travaillé dans l'atelier de Gromaire[2].
Il est remarqué en 1954 par le critique d'art George Besson, qui voit en lui la relève d'une tradition figurative, loue ses « mérites de constructeur sensible et robuste »[3]. Il en est un des fervents soutiens auprès des galeristes et dans la presse, écrivant notamment en 1964 que « [Dominique Mayet] appartient à cette génération de scrupuleux ouvriers pour qui l’audace la plus difficile est de ne pas paraître audacieux »[3].
Mayet expose ainsi dans le groupe « École de Paris » à la galerie Charpentier à Paris (1954, 1957, 1961)[2], à la galerie Miromesnil-Jean Cailac à Paris (1960, 1965)[3], au salon de la jeune peinture de 1956 à 1961[2], au musée national d’Art moderne à Paris, à Beyrouth (1961), à Londres (1973), à la galerie Vallotton à Lausanne (1986-89)[3].
Comme son ami Bonnard, Mayet aborde de multiples domaines artistiques : dessin, peinture, gravure, illustration, compositions murales, décors de théâtre[2]. Il est ainsi l'auteur de nombreuses toiles, mais aussi d'une peinture murale représentant l'Assomption de trente-cinq mètres carrés pour l’église de Doucier (1956)[2] et de plusieurs œuvres décoratives dans le cadre du 1 % artistique de la commande publique entre 1976 et 2001[2] : mosaïques pour le lycée de Moirans (1976), ppour le collège de Morez (1977), pour le lycée Saint-Claude (1978), pour la trésorerie principale de Dôle (1987), pour le collège du Plateau à Lavans-les-Saint-Claude (1984), décorations pour l'hôpital de Saint-Claude (2001)[3].
L'influence de Gromaire se fait sentir dans ses portraits et ses nus. Sa peinture est soigneusement élaborées, alliant des coloris chatoyants et harmonieux à des dessins sobres et structurés[2].
Dominique Mayet ne se soucie ni des courants picturaux ni des modes, son intention n’est pas non plus de plaire à une clientèle. Il aime parcourir son pays, prend des notes sur nature, les reprend à l’atelier pour élaborer ses oeuvres.
Il meurt le à Lons-le-Saunier[4], laissant deux enfants, François et Emmanuelle, de son mariage en décembre 1964 avec Monique Deterre[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- prix Fénéon en 1955, pour La Tour Eiffel[5]
- prix de la biennale de Conches (1958)
- prix de la biennale de Biarritz (1960)
- prix de Chartres (1965).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Dominique Mayet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- C. Duverget, Musée de l'Abbaye, « Une famille d’artistes, Dominique Mayet – Jacques Petit », (consulté le )
- « Biographie Dominique Mayet Artiste peintre. », sur www.whoswho.fr (consulté le )
- Une famille d’artistes, Dominique Mayet – Jacques Petit (février – mai 2016).
- « Dominique Mayet », sur Centre Pompidou (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :