Amour
L'amour est un sentiment qui pousse les êtres à s'aimer et qui pousse donc celui qui l'éprouve à adopter, vis-à-vis de l'objet aimé, un comportement spécifique à l'expression de ce sentiment. Par extension, l'amour désigne nombre de choses qui sont liées à ce sentiment, telles que, par exemple, l'être aimé lui-même (mon amour).
Psychologie
[modifier]Michel Cariou
[modifier]- Personnalité et vieillissement, Michel Cariou, éd. Delachaux & Niestlé, 1995 (ISBN 2-603-00979-6), partie Problèmes de l'âge ou problèmes d'une vie, chap. contexte de vie et vieillissement (§ sexualité et vieillissement), p. 179
- Séminaire 1960-61 - Le Transfert, Jacques Lacan, éd. Le Seuil, 1960-1961 (ISBN 2-02-012502-1), p. 415
- La vie mentale, Henri Wallon, éd. Éditions sociales, 1982, chap. Les sentiments et leur ambivalence, p. 320
Amour en général
[modifier]- Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000 (ISBN 2-86394-353-7), p. 188
- Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann, Léon Blum, éd. Gallimard, 1937, 9 avril 1898, p. 74 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Une petite robe de fête
[modifier]L'état de crise est l'état naturel du monde : une guerre après l'autre, une invention après l'autre, un chiffre d'affaires sur un taux de suicides, une famine sur des parfums de luxe. Dans le monde tout se mélange. Dans le monde tout va ensemble, sauf l'amour. Il ne va avec rien. Il n'est nulle part. Il manque. Il manque comme le pain dans les périodes de guerre, comme le souffle dans la gorge des mourants. Il manque comme le temps dans les jeux de l'enfance.
- Une petite robe de fête (1991), Christian Bobin, éd. Gallimard, coll. « nrf », 1994 (ISBN 2-07-072244-9), p. 29
Noireclaire
[modifier]- Noireclaire, Christian Bobin, éd. Gallimard, coll. « nrf », 2015 (ISBN 2-07-011448-1), p. 18
Isadora Duncan
[modifier]- La Danse des vifs, Jean-Pierre Pastori, éd. Lausanne, 1977, p. 83
- Achever Clausewitz, René Girard, éd. Carnets Nord, 2007 (ISBN 978-235536-002-2), p. 102
- Éloge de la fuite (1976), Henri Laborit, éd. Édition Robert Laffont, Gallimard, collection Folio essais, 1985 (ISBN 2-07-032283-1), p. 18
C'est pour vous rappeler à la réalité. L'amour lui-même, qui est une des rares choses auxquelles nous puissions, dans cette vallée d'erreurs et de larmes, dans cette galerie de faux-semblants, être tentés de croire, est frappé de malédiction. Il l'emporte de très loin sur toutes les bassesses du monde — mais il lui appartient encore : il en partage la misère. Reflet du sacré, il est un rêve, une nuée, une illusion scintillante. Un peu plus haut que tout le reste, il est une des facettes les plus brillantes et les plus enivrantes du néant de ce monde.
- Présentation de Bruno Chenu et Traduction de Marc Saporta
- Je fais un rêve (1987), Martin Luther King, JR., éd. Nouveaux horizons, 2004, p. 27
Pendant de longues années, je garderais l’idée que la beauté de cette scène d’intimité n’était qu’une humble aumône dont la vie mutilée de Vardan le gratifiait avant de se rompre. Une belle esquisse d’amour, une fulgurante prémisse, un discret avant-goût de la connaissance charnelle à laquelle il ne pourrait jamais accéder.
À présent, je suis convaincu que cet instant de contemplation n’était rien d’autre que l’amour même, dans son expression la plus terrestre, la plus tragiquement brève et, pourtant, absolue.
Non, il n’y avait rien d’autre à connaître, rien de plus beau à désirer. Uniquement cette femme aux yeux fermés et cet homme qui voyait les flocons se poser sur les paupières closes de celle qu’il aimait. Rien d’autre.
Ces deux amants dans leur éternel royaume d’Arménie.
- L'écrivain biographe André Maurois cite ici George Sand
- Lélia ou la vie de George Sand (1952), André Maurois, éd. Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-10923-1), Notes liminaires, p. 10
- Une histoire d'amour et de ténèbres, Amos Oz (trad. Sylvie Cohen), éd. Gallimard, coll. « Folio 4265 », 2004, p. 259 (paroles du père)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 397, p. 251 (texte intégral sur Wikisource)
- Ethique, Baruch Spinoza, éd. GF Flammarion, 1965, p. 148
- Pensées, Constance de Salm, éd. Librairie de Firmin Didot Frères, 1842, chap. Pensées, p. 145-307 (texte intégral sur Wikisource)
L'amour terrestre, à son degré suprême, a déjà le goût de la mort. Tout ce qu'on peut s'approprier dans le temps, tout ce qui flatte l'orgueil de la vie n'est pas l'amour.
- Notre regard qui manque à la lumière, Gustave Thibon, éd. Fayard, 1970 (ISBN 978-2-213-00296-5), p. 111
L'impureté de l'amour se mesure aux nombres d'alliés dont il a besoin pour vivre et sa pureté aux nombres d'ennemis auxquels il peut résister sans mourir. Le dépassement des fatalités que nous impose notre destinée temporelle est le signe de la transcendance de l'amour : trajicit et fati littora magnus amor…
- Notre regard qui manque à la lumière, Gustave Thibon, éd. Fayard, 1970 (ISBN 978-2-213-00296-5), p. 86
Amour entre deux personnes
[modifier]- Il est ici question de l'hypocrisie du grand monde.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Première partie, chap. V, p. 76
- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 4
Ingrid Astier, Même pas peur, 2015
[modifier]- Même pas peur, Ingrid Astier, éd. Syros, 2015 (ISBN 978-2-74-851666-1), p. 121 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Le travail de l’huître, Jean Barbe, éd. Leméac, 2008, p. 31
- Citation choisie pour le 19 janvier 2012.
Antoine Bello, L'homme qui s'envola, 2017
[modifier]- L'homme qui s'envola (2017), Antoine Bello, éd. Gallimard, coll. « Blanche », 2017 (ISBN 2-07-019738-7), chap. 14, p. 300
- Autoportrait au radiateur (1997), Christian Bobin, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1997 (ISBN 978-2-07-041170-2), p. 73
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 26, p. 102
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 64 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 99 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 110 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 112 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 113 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 115 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 137 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Comment te dire, Joe Dassin, Joe Dassin, album aucun (1968 chez CBS Records).
Il n’y a pas que la vie qui meurt, il y a aussi l’amour et, à l’instant où il n’apparaît plus comme une passion, à l’heure où il ne se boit plus avidement dans une bouche ou un sexe, il se désincarne si vite que nos yeux ne voient plus qu’une caricature, que nos mains n’étreignent plus qu’un squelette, et que nos cœurs ne sécrètent plus qu’un peu de honte.
- La Liberté ou l'Amour (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1982 (ISBN 2-07-027695-3), chap. III. Tout ce qu'on voit est d'or, p. 27
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), III. Tout ce qu'on voit est d'or, p. 34
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 44
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 45
- (en) Falling in love is not at all the most stupid thing that people do — but gravitation cannot be held responsible for it.
- Albert Einstein, The Human Side: New Glimpses From His Archives, Albert Einstein, Helen Dukas (dir.), Banesh Hoffmann (dir.), éd. Princeton University Press, 1981 (ISBN 0691023689), p. 56
- Le temps des autres, Salvat Etchart, éd. Presse de la renaissance, 1987, p. 183
- La sagesse de l'amour, Alain Finkielkraut, éd. Gallimard, 1984, partie Introduction, chap. Il existe, dans de nombreuses langues..., p. 11
- La Sagesse de l'amour, Alain Finkielkraut, éd. Gallimard, 1984 (ISBN 2-07-032469-9), partie II, chap. L'emprise, p. 73 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Lady Gaga
[modifier]- (en) I’ve learned love is like a brick, you can build a house or sink a dead body.
- Judas, Lady Gaga, Lady Gaga, album Born This Way (15 avril 2011 chez Streamline, Kon Live, Interscope Records).
- À propos des thèmes de la chanson réaliste.
- L'angoisse du roi Salomon, Romain Gary (Émile Ajar), éd. Mercure de France, coll. « Folio », 1979 (ISBN 978-2-07-037797-8), p. 48
Théophile Gautier, Un Pot de Fleurs (1845)
[modifier]Je croyais ne semer qu’une fleur de printemps :
C’est un grand aloès dont la racine brise
Le pot de porcelaine aux dessins éclatants.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 422
- Les Caractères, ou les mœurs de ce siècle, La Bruyère, éd. Estienne Michallet, 1696, Du cœur, p. 39 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 9 septembre 2019.
- Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard (ISBN 2-07-074211-3), p. 10 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988 (ISBN 2-90539564-8), I, p. 21
Ainsi nous épouserons la poussière ensemble.
- Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988 (ISBN 2-90539564-8), p. 61
- Le livre des brèves amours éternelles, Andreï Makine, éd. Seuil, 2011 (ISBN 978-2-02103365-6), p. 44
Quant à moi, l’apparition de cette jeune femme vêtue de noir, puis son effacement à la croisée des ruelles, dans cet instant qu’elle rendait unique, devenait l’aveu de tout ce que je pouvais imaginer derrière l’expression « tomber amoureux », ou plutôt de tout ce qui dépassait, démesurément, définitivement, ces mots banals. Admiration, adoration, coup de foudre, émerveillement, tout cela, dans son abstraction livresque, n’avait aucun rapport avec ce que j’éprouvais. La seule empreinte de ses souliers laissée dans la poussière le long de la voie ferrée abandonnée – cette marque fine et délicatement imprimée – me déplaçait dans un univers où chaque objet espérait recevoir un autre nom.
Jean-Luc Marion
[modifier]- Le phénomène érotique, Jean-Luc Marion, éd. Grasset, coll. « Philosophie », 2003, p. 12-13
« Je regarde comme un péché mortel non seulement le mensonge des sens dans l'amour, mais encore l'illusion que les sens cherchaient à se faire dans les amours incomplètes. Je dis, je crois qu'il faut aimer avec tout son être, ou vivre dans une complète chasteté. »
La faute, le péché à ses yeux, ce n'est pas de changer d'amant, pour aller à celui qu'on aime ; c'est de se donner à celui que l'on n'aime pas, fût-il votre mari.
- L'écrivain biographe André Maurois à propos de George Sand
- Lélia ou la vie de George Sand, André Maurois, éd. Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-10923-1), chap. VI. La révolte des anges, I. Politique personnelle de George Sand, p. 465
- Cet extrait de la tirade de Perdican semble être tirée de la correspondance entre Musset et George Sand, d'après Paul de Musset, son frère.
- On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, éd. Bordas, 1995 (ISBN 2-04-028166-5), acte II, scène 5, p. 67 (texte intégral sur Wikisource)
- Le roman de Beyrouth, Alexandre Najjar, éd. Pocket, 2005, p. 345
Décembre (1931)
Un visage d'une blancheur saisissante disparaissant dans l'obscurité du jardin. Elle pose pour moi en s'éloignant. J'ai envie de sortir en courant pour embrasser sa fantastique beauté, pour l'embrasser et pour lui dire : « Vous portez en vous un reflet de moi-même, une partie de moi-même. Je vous ai rêvée, j'ai souhaité votre existence. Vous ferez toujours partie de ma vie. Si je vous aime, c'est parce que nous avons dû partager un certain temps les mêmes fantasmes, la même folie, la même scène.
« La seule force qui vous permet de tenir debout, c'est votre amour pour Henry — c'est pour cela que vous l'aimez. Il vous fait du mal, mais il permet à votre corps et à votre âme d'être unis. Il fait de vous une entité. A coups de fouet, il vous donne une unité passagère. Moi, j'ai Hugo. »
- Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Décembre (1931), p. 27
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VIII, p. 54
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Être naturel — II, p. 105
- Comme je l'entends, John Cowper Powys, éd. du Seuil, 1988, p. 52
- Citation choisie pour le 2 septembre 2019.
- Les Schizophrènes (1980), Paul-Claude Racamier, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 978-2-228-89427-2), partie Schizogrammes, p. 187
façon d'aimer, façon de haïr Les schizophrènes ont une façon d'aimer étrangement semblable aux façons de la haine.
On ne compte pas les gens qui s'y sont laissé prendre.
- Les Schizophrènes (1980), Paul-Claude Racamier, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 978-2-228-89427-2), partie Schizogrammes, p. 192
- À propos de l'état amoureux et des doutes qui le caractérise.
- Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. « GF Flammarion », 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie I, Lettre XXVI à Julie, p. 55
- Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. « GF Flammarion », 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie II, Lettre III de Milord Edouard à Julie, p. 138
Au fond, je suis un homme très précis, très positif, et du moment que l'amour n'a plus été là, j'ai vu juste.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 21
Si j'avais un jeune ami à instruire de mon expérience, je lui dirais : — Aimez une coquette, une dévote, une sotte, une grisette, une duchesse. Vous pourrez réussir, et la dompter, la réduire. Mais si vous cherchez quelque bonheur dans l'amour, n'aimez jamais une muse. Là où vous croirez trouver son cœur, vous ne rencontrerez que son talent.
N'aimez pas Corinne — et surtout si Corinne n'est point encore montée au Capitole ; car le Capitole alors est au dedans, et à tout propos, sur tout sujet (et même les plus doux sujets), elle y monte.
Tout amant préfère le sentier, mais Corinne aime la voie romaine.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 80
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Stendhal, 9 janvier 1854. Causeries du lundi, t. IX, p. 153
- Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Le Livre de Poche, 1939, p. 225 cf. sur wikilivre (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Gaston Salandri
[modifier]- La Revue blanche, Gaston Salandri, éd. Gallica, 1892, p. 42
- Le Roman de Venise (2004), George Sand/Alfred de Musset, éd. Grasset, 1904, George Sand — Venise, 1er mai 1834, p. 396
- Hilda s'adressant à Gœtz, qui lui demande pourquoi elle a voulu survivre étant assuré qu'elle le reverrait au Ciel.
- Le Diable et le Bon Dieu, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 1971 (ISBN 2-07-036869-6), acte III, scène III, p. 212 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Lorsque tu fermeras mes yeux à la lumière,
Baise-les longuement, car ils t’auront donné
Tout ce qui peut tenir d’amour passionné
Dans le dernier regard de leur ferveur dernière.
- Les Heures du Soir, XXVI (1911), Émile Verhaeren, éd. Mercure de France (Paris), 1954, p. 163, v. 1-4
- Ecrits pornographiques précédés de l'Utilité d'une littérature érotique, Boris Vian, éd. Le Livre de Poche, 1980 (ISBN 978-2-253-14431-1), I. Utilité d'une littérature érotique, p. 35
- Propos de Boris Vian rapportés par la biographe Claire Julliard.
- Boris Vian (2007), Claire Julliard, éd. Folio, coll. « Biographies », 2007 (ISBN 978-2-07-031963-3), L'écume et la Nausée, p. 27
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Blanche comme l'Ecume, p. 206
- « Saint-Valentin - Amour, toujours - Citations », Oscar Wilde, Direct Soir, nº 700, Vendredi 12 février 2010, p. 9
- Citation choisie pour le 25 avril 2014.
Amour maternel
[modifier]- La Promesse de l'aube (1960), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1973 (ISBN 2070363732), p. 132
Autres
[modifier]Les représentations imaginaires oscillent précisément entre ces deux pôles : des représentations « Sadiennes » avec accumulation de détails d'une violence à peine supportable alternant régulièrement avec des bouffées de la tendresse la plus ineffable qui révèle l'objet de mon amour dans toute sa pureté et dans toute sa souveraineté. Evidemment cette succession de représentations constitue un rythme qui va se précipitant jusqu'à une synthèse finale.
Ce rythme, tout comme la forme de cette synthèse même, échappent à mon contrôle. Il m'est possible de stimuler les représentations mais ni de les provoquer, ni de les éviter, ni même de les inhiber.
[...] Seules les forces vives de l'imagination constituent la sauvegarde de mon amour.
Elles orchestrent à elles seules cette généreuse synthèse. Se succédant régulièrement — imbriquées l'une dans l'autre — mouvement de l'amour.
- Réponse de Jacques Abeille à l'interrogation suivante : Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964.
- « Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques », Jacques Abeille, La Brèche, nº 7, Décembre 1964, p. 84
Libertinage et prédation
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie II. Libertinage et prédation, chap. Invitation à la débauche, Banaliser le mal au nom de l'amour, p. 134
Dans l'initiation aux mystères d'Isis, le candidat devait prendre la forme de l'âne Set ou Typhon pour devenir conscient de toute sa luxure et concupiscence et éprouver l'aspect négatif de l'Éros, de sa propre libido, non pas en se livrant à une débauche effective, mais en passant par l'épreuve rituelle de l'initiation. On l'isolait de ses compagnons pour qu'il se sente abandonné, car quelque chose en lui était hostile à la « participation ». On le battait, le maltraitait, on l'exposait à la faim et aux tentations sexuelles.
Car Typhon n'est pas foncièrement différent d'Éros. C'est Éros sous une forme implacable, l'inverse, le contraire de la « participation ». Lorsque le candidat à l'initiation avait traversé cette épreuve, lorsqu'il avait pleinement éprouvé cet aspect de la vie, ressenti son vide et sa stérilité et résolu d'y renoncer pour toujours, lorsqu'il se montrait capable de castration volontaire, alors seulement il voyait Isis la déesse et retrouvait sa forme humaine en mangeant ses roses. Ces roses d'Isis sont les fleurs de la pure passion, et symbolisent l'amour libéré de la luxure.
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. XIII. Le sacrifice du fils, p. 296
- « Saint-Valentin - Amour, toujours - Citations », Jeanne Moreau, Direct Soir, nº 700, Vendredi 12 février 2010, p. 9
- Réponse de Jean Malrieu à l'interrogation suivante : Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964.
- « Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques », Jean Malrieu, La Brèche, nº 7, Décembre 1964, p. 92