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Visan

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Visan
Visan
La mairie.
Blason de Visan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité CCEnclave des Papes-Pays de Grignan
Maire
Mandat
Eric Phetisson
2023-2026
Code postal 84820
Code commune 84150
Démographie
Gentilé Visanais, Visanaises
Population
municipale
1 902 hab. (2021 en évolution de −3,01 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 56″ nord, 4° 57′ 05″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 386 m
Superficie 41,07 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Valréas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valréas
Législatives 4e circonscription de Vaucluse
Localisation
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Visan
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Visan
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Visan
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Visan
Liens
Site web https://visan-mairie.fr/

Visan est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Localisation

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La commune, qui jouxte par le sud Valréas, se trouve à 15 km à vol d'oiseau au sud-est de Nyons, 12 km au nord-ouest de Vaison-la-Romaine, 22 km au nord-est d'Orange, 31 km au sud-est de Montélimar et 10 km au sud de Grignan.

Visan est une des quatre communes vauclusiennes du canton de Valréas enclavées dans la Drôme (enclave des papes), la plus au sud de l'enclave.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Valréas ainsi que dans sa zone d'emploi et dans son bassin de vie[I 1].

Communes limitrophes

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Situation de l'enclave des papes dans le département du Vaucluse.

Les communes limitrophes sont Tulette, La Baume-de-Transit, Bouchet, Saint-Maurice-sur-Eygues, Vinsobres, Richerenches et Valréas.

Communes limitrophes de Visan
Richerenches Valréas
La Baume-de-Transit
(Drôme)
Visan Vinsobres
(Drôme)
Bouchet
(Drôme)
Tulette
(Drôme)

Géologie et relief

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Vue sur le mont Ventoux.

La superficie de la commune est de 41,07 km2 ; son altitude varie de 112 à 386 mètres[1].

Alors que l'ouest du village est un territoire de plaine avec des hauteurs très limitées, l'est est composé de nombreuses petites collines.

Le point culminant se trouve au-dessus du quartier du Lautaret.

La diversité des sols est importante. On trouve des terrains sablonneux au niveau de Frigollet et de Roussillac, un substrat argilo-calcaire à Notre-Dame et Coste-Chaude et un terrain caillouteux à Rousseton et La Bastide.

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

Une petite rivière, l'Hérin, traverse Visan pour aller ensuite se jeter dans le Lez (Rhône) vers Bouchet. La raille de Coste Chaude alimente l'Hérin.

La communauté de communes de l'Enclave des Papes a dans ses compétences la gestion des rivières, c'est-à-dire des ouvrages hydrauliques, cours d'eau, etc.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records VISAN (84) - alt. : 141 m, lat : 44°20'12"N, lon : 4°54'19"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,9 4,7 7,3 11,1 14,8 17,1 16,9 13,3 10 5,6 2,5 8,9
Température moyenne (°C) 5,7 6,5 10,1 13 17 21 23,7 23,5 19 14,8 9,6 6,4 14,2
Température maximale moyenne (°C) 9,6 11,1 15,4 18,7 22,9 27,2 30,4 30 24,7 19,5 13,6 10,2 19,4
Record de froid (°C)
date du record
−9,5
04.01.1993
−9,4
07.02.12
−10,9
02.03.05
−4
08.04.21
2,6
07.05.19
6,2
21.06.1992
8,1
12.07.1993
8,4
22.08.07
5,3
16.09.17
−1
30.10.12
−5,8
27.11.10
−7,5
18.12.10
−10,9
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,8
10.01.15
23,1
23.02.20
26,8
18.03.1997
29,9
27.04.12
33,8
18.05.22
40,5
27.06.19
39,6
18.07.22
42
22.08.23
35,6
04.09.16
30,5
09.10.23
23,6
12.11.1995
19,8
18.12.1989
42
2023
Précipitations (mm) 56,7 40,6 45 67,7 64,8 45,7 39,8 54,6 108,4 102,1 99,1 48,2 772,7
Source : « Fiche 84150001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,6
1,8
56,7
 
 
 
11,1
1,9
40,6
 
 
 
15,4
4,7
45
 
 
 
18,7
7,3
67,7
 
 
 
22,9
11,1
64,8
 
 
 
27,2
14,8
45,7
 
 
 
30,4
17,1
39,8
 
 
 
30
16,9
54,6
 
 
 
24,7
13,3
108,4
 
 
 
19,5
10
102,1
 
 
 
13,6
5,6
99,1
 
 
 
10,2
2,5
48,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Photographie aérienne de 1957 de Visan.
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Au , Visan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].

Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (71 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[11].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 134, alors qu'il était de 1 094 en 2016 et de 1 037 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 75,7 % étaient des résidences principales, 15,1 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,3 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Visan en 2021 en comparaison avec celle de Vaucluse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,1 %) supérieure à celle du département (8,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Visan en 2021.
Typologie Visan[I 3] Vaucluse[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 75,7 81,5 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 15,1 8,6 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 9,9 8,1

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Visan est découpée en plus de soixante lieux-dits, dont voici quelques noms typiques :

  1. la Martinelle
  2. la Buissonne
  3. la Buzarde
  4. la Bergide
  5. la grande auziere
  6. la Blache
  7. le Plan
  8. L'Obrieu
  9. le Lautaret
  10. Claron
  11. la Carne
  12. le Couvent
  13. le Bas-Gibard.

Voies de communication et transports

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La commune est traversée par les routes départementales 20, 161, 162 et 976.

Les autocars transportent les voyageurs vers Orange, Avignon ou Valréas.

L'accès depuis le TGV se fait depuis Avignon (gare TGV ou gare du centre-ville), Orange ou Montélimar. Le trajet Paris-Montélimar en TGV prend 2 h 50.

Risques naturels et technologiques

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Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de Valréas auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[12].

Les plus anciennes graphies indiquent Avisano (1136), Avisa (1148), Avisani (1418) et Visan en 1643. Ce qui indique le nom d'un latin Avitius avec le suffixe -anum[13].

En 1834, quatre grandes pierres tumulaires, dont deux anaépigraphiques, ont été découvertes dans un domaine de la commune. Sur l'une d'elles était inscrit : « VALERIA FIRMINA VIVA SIBI FECIT »[14]. Ces pierres étaient entourées de tegulae, de vases et de monnaies datant d'Auguste et d'Hadrien. Les sites de Fontainiers et de Bas-Roussillac ont livré des tombes à incinération et du mobilier funéraire. Sur les terres du Domaine de la Bastide, une nymphée a été identifiée et à ses côtés ont été exhumés des pièces de monnaie et de nombreux débris d'amphores[15].

D'autres fouilles ont mis en évidence que sur ce lieu avait été implanté un simple vicus gallo-romain, dont les maisons étaient regroupées autour d'une église paléochrétienne placée ensuite sous le vocable de saint Martin[15].

C'est au Xe siècle qu'est construit un château, au lieu dénommé Castrum Avisani. Au début du XIe siècle, la première famille seigneuriale est connue, celle des Hugues de Visan à laquelle succédea, en 1169, Roger de Clérieu, partageant sa seigneurie avec l'Abbaye de Cluny, celle des Dames de Saint-Césaire d'Arles et les templiers de la commanderie de Richerenches[15].

Le XIIIe siècle est marqué par les conflits entre les évêques du Tricastin et la communauté de Visan (seigneurs et habitants) pour les questions de dîmes. En 1219, l'évêque Geoffroy de Vogüé, dit Gaufridi, réclame et obtient des co-seigneurs Bertrand Bermond et Raymond de Montfort, les dîmes qu'ils conservaient. En 1240, son successeur, Laurent, transige avec Guillaume, le prieur bénédictin de Saint-Saturnin-du-Port, et Bertrand de la Bâtie, prieur de Visan, afin d'obtenir le tiers des dîmes.

Le , son coadjuteur Arnulphe, devenu prieur de Saint-Martin de Visan[16], exige de nouvelles dîmes que les Visannais refusent de verser. Le conflit est arbitré par Giraud de Reynat, abbé de d'Aiguebelle, et Pierre Dalmas, commandeur de la maison du Temple de Roaix et la communauté est obligée de payer le 1/19e sur les grains, fruits et légumes[17].

En 1288, Béatrix de Mévouillon, dame de Visan, rachète à Bertrand des Baux, prince d'Orange, et à son beau-frère, Alberto Médicis, leurs parts et rétrocède son fief au Dauphin Humbert 1er « pour obtenir ses bonnes grâces[17] ».

Sous la Papauté d'Avignon, Benoît XII et Clément VI décident de confisquer ce fief au Dauphin Humbert II. Le premier pontife l'excommunie pour dettes et le second n'accepte de lever la sentence que le en se faisant rétrocéder Visan qui contrôlait les communications entre le Comtat Venaissin et Valréas. Furieux, les Visanais refusent de prêter hommage tant que leurs privilèges n'auraient pas été avalisés, ce que fait Clément VI le [18].

Le passage de Visan sous le contrôle pontifical entraîne la fermeture de l'Hôtel des Monnaies delphinal, qui frappait des florins d'or, des vingtains et des douzains blancs, ainsi que des redortats et des deniers noirs[19].

Période moderne

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La Confrérie des vignerons est créée en 1475 par la corporation vigneronne et reste en activité jusqu'au décret du , date à laquelle elle est mise en veille.

En 1562, lors des Guerres de Religion, la cité est prise d'assaut par le baron des Adrets puis reprise, l'année suivante, par Fabrice Serbelloni. Le château delphinal est alors détruit. Une nouvelle tentative des religionnaires de Nyons est faite pour reprendre le village. Ils sont repoussés et doivent abandonner sur place leur artillerie[19].

Les consuls de Visan se font constamment confirmer leurs libertés et privilèges, comme, en 1574, par le cardinal de Charles de Bourbon, légat pontifical d'Avignon, puis en 1595 avec son successeur le cardinal Octave d'Acquaviva[18].

En 1621 puis en 1629, la peste ayant ravagé la région, les consuls, au nom de la communauté de Visan, font vœu d'une célébration hebdomadaire d'une messe à Notre-Dame des Vignes, et décident de faire édifier une nouvelle chapelle dans l'église paroissiale placée sous le vocable de Saint Pierre.

Les dominicains, nouvel ordre à s'installer dans le village, arrivèrent en 1731. Ils s'installent d'abord à Notre-Dame-des-Vignes, où ils font édifier leur couvent à l'emplacement de la vieille église romane qui s'était écroulée en 1478[19],[20]. En 1756, Paul Passionei, le vice-légat d'Avignon, accorde le titre de ville à Visan[14].

En 1760 est aménagé la place devant l'église, puis, en 1787, le cours de Poulin[21]

Révolution française et Empire

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Possessions pontificales, Avignon et le Comtat Venaissin sont rattachés à la France le . Le , ces territoires forment deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme.

Le est créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

En 1800 sont modifiées les limites départementales, Suze-la-Rousse étant rattachée à la Drôme, enclavant de ce fait le canton vauclusien de Valréas, devenu dès lors l'Enclave des Papes.

Période contemporaine

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Au cours du XIXe siècle, s'est développé un important artisanat de filature de soie et de laine[22].

En 1843, les remparts sont abattus[21].

En 1874 est aménagé le nouveau cimetière, suivi en 1875 de l'élargissement du cours de Poulin. L'école au quartier du Rechaussil est construite en 1892[21].


Depuis 1975, Notre-Dame-des-Vignes abrite une communauté de sœurs dominicaines[23]. La « Confrérie des Vignerons de Visan » qui été remise à l'honneur le , lors de la tenue de la première fête des vins du village[24], s'y rend en procession à chaque chapitre d'hiver et d'été[23].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Avignon du département de l'Vaucluse[I 1].

Après avoir été de 1793 à 1801 le chef-lieu d'un fugace canton de Visan, elle faisait partie depuis lors du canton de Valréas[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Valréas[I 1], dont la composition est toutefois demeurée inchangée.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Visan était membre de la communauté de communes de l'Enclave des Papes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec la communauté de communes du Pays de Grignan ainsi que la commune de Grignan pour former, le , la communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan, dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
    Ferdinand Roux Radical Propriétaire
Conseiller d'arrondissement de Valréas (1895 → 1901)
         
1979 1989 Pierre Constant[25] DVG Instituteur puis conseiller pédagogoque
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Gérard Sautel[Note 3] UMP Viticulteur
mars 2008 2014 Henri Pelissier[28] UMP Général de division à la retraite
2014 mai 2020 Éric Phétisson SE Viticulteur
mai 2020 décembre 2022[29] Corinne Testud-Robert LR Auxiliaire de puériculture
Conseillère départementale de Valréas (2015 → )
Vice-présidente du conseil départemental de Vaucluse (2021 → )
Vice-présidente de la CCEPPG[Quand ?]
Démissionnaire
février 2023[30],[31] En cours
(au 5 juillet 2024)
Éric Phétisson SE Viticulteur

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de l'Enclave des Papes.

Enseignement

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La commune possède une école maternelle et une école primaire, le groupe scolaire Josette-Constant[32], ensuite les élèves sont affectés au collège Vallis Aéria à Valréas[33], puis vers le lycée Lucie-Aubrac à Bollène.

Équipements culturels

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Entrée de la médiathèque municipale.
  • Médiathèque municipale[34]
  • Un médecin,
  • Trois infirmières,
  • Un kinésithérapeute,
  • Une pédicure-podologue
  • Une pharmacie.

Population et société

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Les habitants s'appellent les Visanais.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 1 902 habitants[Note 4], en évolution de −3,01 % par rapport à 2015 (Vaucluse : 1,26 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0001 7141 7601 7902 1142 1232 1362 2802 283
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3702 2872 3102 2202 0631 8891 9381 8851 830
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8041 7151 7461 3851 4011 3771 3831 3721 283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2161 2381 2111 2891 5141 6121 8781 9071 987
2021 - - - - - - - -
1 902--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Le Festival de cinéma en plein air de Visan est fondé en 2009, etse déroule chaque année durant la première quinzaine d'août pendant cinq jours dans le centre ancien du village[38]. Il propose des films du répertoire classique des origines à la fin des années 1960, ainsi que des expositions et des conférences avec des acteurs du monde cinématographique. Il est la principale manifestation de la saison estivale de Visan, Enclave des papes, Vaucluse.

Sports et loisirs

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Divers clubs et associations sportives (pétanque, tennis, vélo, etc.). Sports aériens à l'aérodrome de Valréas - Visan. Plusieurs parcours à vélo permettent de visiter les communes et leur patrimoine[39].[réf. nécessaire]

Le siège de la Marche de l'Enclave des Papes (MEP)[40], évènement sportif, festif et solidaire de 42 km se trouve sur la commune.

Artisanat et commerce

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De nos jours, l'un des plus célèbres santonniers de Provence qui est installé sur le bas de la commune, au bord de la route qui mène à Vinsobres.

  • Deux boulangeries,
  • Un bar-restaurant,
  • Deux restaurants,
  • Un tabac-presse,
  • Deux pizzerias,
  • Une caserne de pompier,
  • Une pharmacie,
  • Une agence immobilière,
  • Un garage,
  • Deux salons de coiffure,
  • Un hôtel.

Agriculture

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C'est l'une des 16 communes qui a le droit d'accoler son nom à l'AOC côtes-du-rhône-villages. Le village est entouré de collines couvertes par le vignoble. La viticulture tient une place importante dans l'économie locale. Bien que Visan dispose d'une cave coopérative, « La cave des Coteaux », depuis plusieurs années des caves privées s'y sont développées. En 2008, les domaines sont[41] : Le Clos du Père-Clément, le domaine de la Bastide, le domaine de la Bathelière, le domaine de la Cantharide, le domaine de Coste-Chaude, le domaine de la Florane, le domaine de la Fourmente (en conversion bio), le domaine de la Guintrandy, le domaine de Lauribert, le domaine de Lucéna et enfin le domaine de l'Obrieu.

Le domaine la Martinelle vignoble familial depuis 1765 cultive exclusivement en Agriculture biologique et biodynamique et vendange ses raisins à la main pour magnifier le terroir. Il fut le premier domaine à déployer une pratique ancestrale avec le pastoralisme et à le développer à l’échelle de la commune. Cette pratique vertueuse est désormais plébiscité pour ses effets positifs sur l’environnement.

Les vins sont classiquement des assemblages de grenache, cinsault, syrah. Le cépage viognier a fait son apparition pour les blancs.

Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange.

Truffes noires du Nord-Vaucluse et AOC Visan.

Fleuron de la gastronomie française, la truffe est une spécialité provençale, puisque la région produit 80 % des truffes en France[42]. Le Vaucluse, autour du piémont du mont Ventoux est, avec la Drôme provençale, le premier producteur de Tuber melanosporum[43]. Son marché reste hors normes, car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèque[43]. L'approche des fêtes de fin d'année fait exploser les prix. Mais les meilleures truffes sont celles du mois de janvier, période où elles sont à pleine maturité[42]. En saison, ce sont les marchés de Carpentras et de Richerenches, les plus importants de la région, qui fixent les cours. Les rabassiers (trufficulteurs) affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux Vierges.

La truffe se récolte jusqu'à 1 000 mètres d'altitude. Préférant les terrains calcaires, elle se développe toujours en symbiose avec le chêne blanc ou vert, le frêne et le charme. Il est affirmé que les plus fines poussent à l'ombre du tilleul[44]. Les trufficulteurs organisent chaque année des week-ends permettant de découvrir la rabasse in-situ sur les communes de Visan, Bonnieux, Monieux, Orange et Saint-Pierre-de-Vassols[42].

Plusieurs parcours à vélo permettent de visiter la commune et son patrimoine[39].

Culte catholique en alternance avec d'autres églises de la paroisse.

Lieux et monuments

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Notre-Dame-des-Vignes.
Porte du Puy Barret.
  • La chapelle Notre-Dame-des-Vignes de Visan Logo monument historique Classé MH (1990)[45],[46], à l'est du village. Elle est considérée comme l'une des plus belles chapelles rurales du département. Son nom primitif était Notre-Dame-d'Entre-les-Vignes en 1492. Les marques de tâcherons gravées sur les pierres taillées font remonter sa construction au XIIIe siècle. Sur son arc triomphant, est placée cette inscription « Posverunt me cvstodem in vineis », « Ils m'ont placée comme gardienne de leurs vignes »[23]. Elle contient un mobilioer cultuel exceptionnel Logo monument historique Classé MH (2000)[47]
  • L'église Saint-Pierre[48], datée de 1507, 1600 et 1636. La charpente de la nef est remplacée par une voûte en brique vers 1835.
  • Chapelle de la Congrégation des Hommes, rue de la Congrégation, construite en 1788[49].
  • Au nord du village, la chapelle Saint-Vincent, petit édifice en pierre datant sans doute du XIIIe siècle, récemment restaurée accueille des cérémonies liées à saint Vincent, patron des vignerons, et dont la date se remémore facilement autour du  : tel jour Noël, tel jour l'An, tel jour Saint-Vincent[50].
  • Hôtel-Dieu, mentionné dès 1385, surélevé en 1683. Il est desservi par les dames hospitalières du Saint-Sacrement de 1768 jusqu'à la Révolution française, puis transformé en caserne après 1790 et après utilisé comme presbytère. En 1814, des religieuses lyonnaises de la congrégation de Saint-Charles rétablissent l'hôpital et la pharmacie, et assurent l'enseignement à des jeunes filles. Ses façades ont été remaniées aux XVIIIe et XIXe siècles avec un réaménagement intérieur réalisé vers 1875[51]
  • La rue des Nobles avec ses maisons du XVe siècle.
  • L'Hôtel-Dieu dont la fondation remonte au XIVe siècle et le bâtiment actuel au XVIIIe siècle.
  • l'Hôtel Pellissier Logo monument historique Inscrit MH[52] construit entre 1740 et 1770 par Joseph Pélissier de Saint Ferréol, président du tribunal ecclésiastique de Carpentras et auditeur à la Sainte Rote[53].
  • Des ruines d'un château du XIIIe siècle[54].
  • Des restes de remparts[55] avec notamment deux portes (porte du Puy Barret XIVe siècle et porte Saint-Martin début XVe siècle)[56].
  • Maison Butscher, dite La Maison Bulle Logo monument historique Inscrit MH (2011)[57] : ce bâtiment d’architecture contemporaine construit entre 1978 et 1987 en partie en auto-construction par le commanditaire Claude Butscher, sur un projet des architectes Jean-Noël Touche et Christian Chambon. La porte d'entrée est une œuvre du plasticien Roger Groslon
  • Maison, lieu-dit Le Pueys, construite en 1980 par l'architecte Christian Chambon en ciment, béton armé et verre, également avec une architecture fluide proche de formes organiques[58].
  • Les Bornes papales.
  • Ecoles communales, réalisées en 1892 sur les plans de l'architecte Marcelet. Elles portent la titulature officielle : RF 1892 école communale Visan filles garçons[59].
  • Monument aux morts, réalisé en 1922 par L. Eckes, sculpteur et les frères Aubert, fabricants[60]
  • Cave les Coteaux de Visan, chemin de la Peine, aménagée en 1939 par l'architecte N. Morin et l'ingénieur Paul Brès, puis au cours du 3e quart du XXe siècle en béton[61].
  • Ferme le Gibard, lieu-dit Le Haut-Gibard, de 1722, modernisée dans le 3e quart du XXe siècle[62].
  • Ferme la Grande Matte, lieu-dit La Matte, dont le corps de logis en moellons et galets avec tourelle date du XVIIe siècle et a été agrandi à la limite des XIXe et XXe siècles[63].
  • Ferme, lieu-dit Notre-Dame, dont le corps de logis du XVIIIe siècle avec un escalier rampe sur rampe et un cellier à voûte d'arêtes. Le décor date de la seconde moitié du XIXe siècle et la fontaine de la première moitié du XVIIIe siècle[64].
  • Ferme de la Bastide, dont les parties les plus anciennes datent du XIVe siècle, remaniée au XIXe siècle[65].
  • Ferme de Serratoris, avec des élements de 1843, et notamment son portail[66].
  • Portail de la ferme de Haut-Roussillac[67].
  • Ferme de la Bisarde[68].
  • Ferme les Crottes[69].
  • Ferme aux Barbes[70].

Visant dans les arts et la culture

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Plusieurs films ont été tournés à Visan, notamment :

Les deux premières saisons de l'émission de téléréalité La Ferme Célébrités (2004-2005) se déroulent à Visan.

Personnalités liées à la commune

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  • Max Gallo (1932-2017), Académicien français, écrivain, historien et homme politique français, possédait une habitation dans la rue des Nobles.
  • Catherine Missonnier, auteure, possède une maison dans la commune. Elle a également écrit un livre se passant à Visan intitulé L'été des espions, Oskar 2019.

Héraldique

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Blason de Visan Blason
D'azur au dauphin d'or, à la fasce d'argent brochant sur le tout[71].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
  • Peter Mayle (trad. de l'anglais), Une année en Provence, Paris, Éditions Nil, , 244 p. (ISBN 2-84111-009-5), p. 54
  • Nicole Gressot, Hélène Ferlanda, AMCV, Visan, un village du Haut Comtat, Imprimex, 2018, 551 p.
  • Chantal Sarrazin, photogr. de Christophe Grilhé Les Coteaux de Visan au fil du temps, Les éd. complicités, 2004, 75 p. (ISBN 2-910721-60-4)
  • Jacqueline Brotte, Au pays de l'Enclave, Visan d'entre les vignes, Ed. de l'Accent, 2007, 95 p. (ISBN 978-2-917174-00-5)
  • Nicole Gressot, Hélène Ferlanda, AMCV, Chroniques Visanaises de 1793 à 1960 : 2 siècles d'histoire & La vie à Visan, 2023[72]

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Une salle communale porte le nom de ce maire[26],[27].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Visan » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Visan » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valréas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1953.
  14. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 378.
  15. a b et c Robert Bailly, op. cit., p. 467.
  16. Jules Courtet, op. cit., p. 375.
  17. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 376.
  18. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 377.
  19. a b et c Robert Bailly, op. cit., p. 469.
  20. « Eglise paroissiale Saint-Martin, puis Couvent de Dominicains », notice no IA00127830, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. a b et c « Village », notice no IA00127829, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. Jules Courtet, op. cit., p. 374.
  23. a b et c Robert Bailly, op. cit., p. 470.
  24. Site de la Confrérie des vignerons de Visan
  25. Josette Ueberschlag, « CONSTANT Pierre, Éloi », Le Maitron en ligne, 21/10/2019 mis à jour le 31/1/2022 (consulté le ) « Né le 12 octobre 1923 à Visan (Vaucluse), mort le 1er juillet 1999 à Orange (Vaucluse) ; instituteur, conseiller pédagogique ; résistant, militant syndicaliste du SNI (tendance École émancipée), adepte des techniques Freinet ; militant pacifiste et espérantiste ; maire de Visan (Vaucluse) de 1979 à 1989 ».
  26. « Inauguration de la plaque Gérard Sautel », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  27. « Vaucluse : la salle Gérard-Sautel sera totalement rénovée à Visan », La Provence,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  28. Brigitte Faure, « L'ancien maire Henry Pélissier est décédé », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Laurence Deny, « La maire de Visan et sept élus de la majorité remettent leur démission », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès limité).
  30. Laurence Deny, « Éric Phétisson, ancien maire de Visan, se réengage dans la bataille électorale », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Éric Phétisson, qui ne s’était pas représenté aux dernières élections municipales de 2020, revient au vu de la situation politique que connaît la commune de l’Enclave des Papes ».
  31. « À Visan, Eric Phétisson retrouve son fauteuil de maire », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  33. Carte scolaire du Vaucluse
  34. « Médiathèque municipale de Visan » Accès libre, sur Réseau des bibliothèques de l'Enclave des Papes et du Pays de Grignan (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Festival de Cinéma en Plein Air de Visan
  39. a et b (fr) L'Enclave des papes est encore plus sympa à vélo ! article www.laprovence.com du mercredi 30 avril 2008
  40. « Accueil », sur Association Marche de l'Enclave des Papes (consulté le ).
  41. source : Office de tourisme de Visan)
  42. a b et c Truffe, le diamant noir de la Provence
  43. a et b Jacques Galas, Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Alpes de Lumières (ISBN 978-2-906162-92-1), p. 111.
  44. Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, 2000, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1), p. 180.
  45. « Chapelle Notre-Dame-des-Vignes et son ermitage », notice no PA00082210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Chapelle Notre-Dame dite Chapelle Notre-Dame des Vignes, Ermitage », notice no IA00127833, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  47. « 2 tableaux et leurs cadres : Saint Charles Borromée, Tobie et l'ange », notice no PM84001044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  48. « Eglise paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00127837, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Chapelle de Laïcs Notre-Dame-de-la-Miséricorde dite Chapelle de la Congrégation des Hommes », notice no IA00127834, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Chapelle Saint-Vincent », notice no IA00127835, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Hôpital dit Hôtel-Dieu », notice no IA00127838, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Hôtel Pélissier », notice no PA84000066, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « L’hôtel Pélissier classé monument historique », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  54. « Château fort dit Demeure (1) », notice no IA00127836, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Fortification d'agglomération : tour de Croupata, porte nouvelle du Rechaussil, tour de Girard, portail Neuf », notice no IA00127831, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Fortification d'agglomération dite Porte Saint-Martin, dite Porte du Puy Baret », notice no IA00127832, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Maison Butscher, dite La Maison Bulle », notice no PA84000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Maison », notice no IA00127891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Ecole Communale de Filles et de Garçons », notice no IA00127839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Monument aux morts », notice no IA00127841, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Notice no IA00127855, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Ferme le Gibard », notice no IA00127858, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Ferme la Grande Matte », notice no IA00127859, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « Ferme », notice no IA00127860, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Ferme La Bastide », notice no IA00127861, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Ferme Serratoris », notice no IA00127863, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Ferme », notice no IA00127864, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « La Bisarde », notice no IA00127865, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Ferme les Crottes », notice no IA00127866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Ferme », notice no IA00127867, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Armorial du Comtat Venaissin.
  72. « Recherche simple - Réseau des bibliothèques de l'enclave des Papes et du pays de Grignan », sur bibliotheques-cceppg-pom.c3rb.org (consulté le ).