Vauciennes (Oise)
Vauciennes | |||||
Église Saint-Léger. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Senlis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Valois | ||||
Maire Mandat |
Roger Mora 2020-2026 |
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Code postal | 60117 | ||||
Code commune | 60658 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
697 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 110 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 14′ 14″ nord, 3° 01′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 71 m Max. 167 m |
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Superficie | 6,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Crépy-en-Valois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Vauciennes est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune comporte deux hameaux, le Plessis-au-Bois au sud et Chavres au sud-ouest, ce dernier formant une enclave dans une partie de la forêt de Retz représentant elle-même une quasi-exclave de la commune de Coyolles, reliée toutefois par une bande d'une trentaine de mètres de large à son territoire central. Vauciennes possède par ailleurs une seconde exclave au sein de Coyolles, localisée à peu de distance au sud de son chef-lieu. On peut aussi citer la ferme du Cuvret située au sud-sud-ouest de la commune.
Le village de Vauciennes se situe en deux parties : le haut est un lotissement construit à l'époque où il y avait une sucrerie. Le bas se trouve dans la vallée de l'Automne, c'est dans cette partie du village (plus ancienne) que se situe l'église Saint-Léger de Vauciennes (église gothique primitif du XIIIe siècle).
La commune se trouve à 13 minutes en voiture de Crépy-en-Valois, 7 minutes de Villers-Cotterêts, 15 minutes de la Ferté-Milon, 17 minutes de Nanteuil-le-Haudouin, 20 minutes de Soissons, de Pierrefonds et du Plessis-Belleville, 25 minutes d'Ermenonville, 30 minutes de Compiègne, Béthisy-Saint-Pierre, Senlis, Meaux et de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle , 40 minutes de Creil, Laon et du Parc Astérix, 50 minutes de Chantilly, Noyon et Saint-Denis, 1 heure de Paris, Melun, Créteil, Reims, Pontoise, Saint-Quentin et Beauvais, 1h 30 d'Amiens, 2h de Lille et Rouen, 3h de Bruxelles.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Automne et le cours d'eau 01 de la commune de Russy-Bemont[2],[3],[Carte 1].
L'Automne, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Villers-Cotterêts et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Longueil-Sainte-Marie, après avoir traversé 19 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Automne sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,198 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 2,17 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 3 m3/s, atteint le même jour[5].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 287 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Automne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d'aménagement et de gestion des eaux du Bassin Automne (S.A.G.E.B.A)[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 25 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vauciennes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), forêts (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), zones urbanisées (4,6 %), eaux continentales[Note 4] (3 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6445 du réseau interurbain de l'Oise[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Pour Vauciennes : Vulceniae, Wolceniae, Velcianas, Volceniae (1205), Weuciennes (1207), Woulcieines (1258), Vauciannes (1277), Voulcienne, Voucies, Valcienne, Vautienne, Vouciennes, Vaulciennes, Vaucienne (1836)[19].
Pour Châvres : Capriae, Chaures, Choavres[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1652, durant la Fronde, le village est pillé par les troupes du prince de Condé[21].
La sucrerie de Vauciennes est fondée en 1858. Au cours de son existence, cette usine a comporté une sucrerie, une raffinerie, une distillerie et une râperie. Elle est bâtie en 1858 sous la raison sociale Petitfils et Cie, équipée d'une machine à vapeur et d'une fabrique de noir animal. Elle est jusque dans les années 1958, une coopérative agricole avec l'installation de nouvelles machines automatiques. De modifications juridiques en rachats, l'usine a fermé le dernier jour de la campagne : le . En 2001, c'est tout le site qui est rasé, changeant totalement le paysage. Cette disparition brutale a marqué tous les esprits notamment celui des ouvriers qui travaillaient depuis longtemps et vivaient dans les maisons ouvrières bâties vers 1920[22].
Durant la Première Guerre mondiale, Georges Guynemer et son escadrille, la MS 3, ont été basés durant un certain temps à Vauciennes ou il remporta le 19 juillet 1915 son premier combat aérien[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 697 habitants[Note 5], en évolution de 2,05 % par rapport à 2015 (Oise : 0,89 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 358 hommes pour 332 femmes, soit un taux de 51,88 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments historiques
[modifier | modifier le code]Vauciennes compte trois monuments historiques sur son territoire :
- Église Saint-Léger (inscrite monument historique par arrêté du [31]) : elle a été édifiée entre la fin du XIIe siècle et le second quart du XIIIe siècle, quand fut bâtie la nef. Le style gothique primitif règne partout, sauf dans les bas-côtés, qui ne datent que de 1628. L'église est de dimensions modestes et présente, en quelque sorte, le plan minimal pour une église gothique complète : nef de trois travées accompagnée de bas-côtés, transept et un court chœur avec une abside à cinq pans. La façade occidentale avec sa grande rosace qui a perdu son remplage et son portail à la quintuple archivolte ; les chapiteaux de la nef avec leur sculpture naturaliste ; et l'abside avec ses hautes et étroites baies encadrées par les colonnettes à chapiteaux des ogives et formerets, font preuve du soin qui pouvait être apporté aux petites églises rurales de la région. Cependant, l'église Saint-Léger a très tôt été pénalisée par le sol marécageux du village, qui a fait renoncer à l'édification de deux chapelles orientées et d'un clocher proprement dit, et nécessité plusieurs reprises. L'humidité a fini par ronger la sculpture de la plupart des chapiteaux, et si le sol a été refait, les fondations baignent toujours dans l'eau[32].
- Manoir du Plessis-aux-Bois (inscrit monument historique par arrêté du , y compris le pavillon d'entrée, les murs de clôture et le colombier[33]).
- Église Sainte-Geneviève de Chavres (inscrite monument historique par arrêté du [34])[35].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 427 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/1988 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Vauciennes » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Communes limitrophes de Vauciennes » sur Géoportail..
- Sandre, « le cours d'eau 01 de la commune de Russy-Bemont »
- « Fiche communale de Vauciennes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « l'Automne »
- « Station hydrométrique L'Automne à Vauciennes », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vauciennes et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Vauciennes ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Vauciennes », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 173.
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 175.
- Historique de Vauciennes dans l'Oise partie 2
- Historique de Vauciennes dans l'Oise partie 1
- Ministère de la Défense, « Guynemer, 1894-1917, "Faire face" » (consulté le ).
- « Vauciennes », Cartes de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vauciennes (60658) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- « Église Saint-Léger de Vauciennes », notice no PA00114938, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 46.
- « Manoir du Plessis-aux-Bois », notice no PA60000020, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de Chavres », notice no PA00114937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois, op. cit., p. 47.