Aller au contenu

Triembach-au-Val

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Triembach-au-Val
Triembach-au-Val
Mairie de Triembach-au-Val.
Blason de Triembach-au-Val
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Sélestat-Erstein
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de Villé
Maire
Mandat
Gérard Debauchez
2020-2026
Code postal 67220
Code commune 67493
Démographie
Gentilé Triembachois(es)
Population
municipale
434 hab. (2021 en évolution de −6,67 % par rapport à 2015)
Densité 158 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 18″ nord, 7° 19′ 33″ est
Altitude Min. 246 m
Max. 540 m
Superficie 2,74 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Villé
(banlieue)
Aire d'attraction Sélestat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mutzig
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Triembach-au-Val
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Triembach-au-Val
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Voir sur la carte topographique du Bas-Rhin
Triembach-au-Val
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Triembach-au-Val

Triembach-au-Val est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. La dénomination actuelle de la commune date du  ; auparavant la commune s'appelait simplement Triembach.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Triembach-au-Val est située à 1,5 kilomètre en aval de Villé et sur la rive gauche du Giessen, à l'intersection de l'ancienne route du Sel qui mène de Villé au vignoble de Barr (qui remonte un vallon issu de l'Ungersberg) et d'un second vallon descendu des collines de la Schrann. La localité s'étire le long de ces axes dominant le fond de la vallée (250 m) pour échapper aux crues du Giessen. Le finage de la commune s'inscrit en grande partie dans une zone de collines peu élevées (401 m dans le bois communal) présentant des versants bien exposés couronnés de forêts. Ce n'est qu'à l'extrême est du ban que les altitudes s'élèvent avec la présence des contreforts boisés de l'Ungersberg (427 à 450 m au Baerenberg). La surface totale du ban de Triembach-au-Val est de 274 ha.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Trimbach-au-Val
Albé
Villé Trimbach-au-Val Saint-Pierre-Bois
Neuve-Église Saint-Maurice

Situé au centre du Val de Villé, le ban communal de Triembach-au-Val s'inscrit entièrement dans le bassin d'effondrement de Villé. Le village a donné son nom à une « assise » des dépôts d'âge permien de ce bassin, formation qui se caractérise ici par des conglomérats à galets de rhyolite (près du cimetière), des arkoses (grès) à matrice argileuse) et schistes à plantes. L'épaisseur réduite de cette couverture sédimentaire laisse parfois affleurer localement le socle cristallin dont la minéralisation a fait jadis l'objet d'importantes exploitations. Le sommet des collines est parfois coiffé de dépôts plus résistants (tufs et brèches de l'assise de Meisenbuckel au bois communal). Les terrains permiens ont livré à Triembach-au-Val de beaux troncs d'arbre silicifiés. Le territoire communal a connu une exploitation de houille au XIXe siècle à la suite de l'accord d'une concession[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Giessen et le ruisseau Dumpfenbach[2],[Carte 1].

Le Giessen, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Urbeis et se jette dans l'Ill à Ebersmunster, après avoir traversé 18 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques du Giessen sont données par la station hydrologique située sur la commune de Thanvillé. Le débit moyen mensuel est de 1,39 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 30 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 31,6 m3/s, atteint le même jour[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Triembach-au-Val[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Giessen Liepvrette ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Giessen et de la Lièpvrette. Son périmètre s’étend sur 317 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat des eaux et de l'assainissement Alsace Moselle[5].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villé », sur la commune de Villé à 2 km à vol d'oiseau[8], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 957,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Triembach-au-Val est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villé[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[15]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), zones urbanisées (11,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Nom d'origine germanique n'ayant pas d'équivalent en français. On relève Truobenbach et Truebenbach en 1303, Druobenbach en 1362, Druegenbach au XVe siècle, Trembach en 1523, Trumbach en 1596, Druenbach et Trimbach en 1603, Trimbach au XVIIIe siècle. Le suffixe « au Val » date de 1946 pour éviter une confusion avec Trimbach près de Wissembourg. Le préfixe « Truob » de la première graphie ne signifie pas sale ou impur, mais serait plutôt synonyme de « lichtlos » ou « düster », soit obscur ou ombragé. Il caractériserait ainsi le cours d'eau traversant le village, comme c'est le cas pour plusieurs localités du Val.

L'apparition du village

[modifier | modifier le code]

Le village de Triembach-au-Val a un passé prestigieux. Le village primitif se trouvait probablement à l'intersection de la route du Sel (via Salinatorium) entre Barr qui relie la plaine d'Alsace et Ehl près de Benfeld. Cette route du Sel reliait la Lorraine en passant par Steige, la Salcée, Saales, Raon-l'Étape et Lunéville. Dans le Val de Villé, cette voie chemine à flanc de coteau, légèrement en surplomb de la vallée marécageuse de la Scheer. Elle devient ultérieurement une route stratégique d'une certaine importance, comme en témoignent de nombreux ponceaux de pierres de taille (Triembach, Thanvillé, Scherwiller) récemment inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

La localité passe dans le domaine des Habsbourg

[modifier | modifier le code]

Triembach-au-val fait partie de l'Albrechtstal, possession des Habsbourg depuis le XIIIe siècle, avant même que Rodolphe de Habsbourg n'épouse en premières noces Gertrude-Anne de Hohenberg-Ortenberg (1225-1281) née en 1245 au château du même nom qui domine l'entrée du Val de Villé. Le village partage dès lors l'histoire mouvementée de la vallée albertine. « Truobenbach » apparaît en 1303 dans le terrier établi par Burckhart Von Fricke pour les Habsbourg. Son existence est probablement marquée, sans que l'on puisse le préciser avec certitude, par l'un ou l'autre des épisodes guerriers qui caractérisent le Moyen Âge du XIIIe siècle au XVe siècle (saccage des possessions des Habsbourg par les troupes épiscopales en 1262).

Alors qu'en 1365, les premières bandes armées anglaises d'Arnaud de Cervole n'interviennent pas dans le Val, d'autres troupes commandées par Jean Ier de Lorraine se jettent sur le Val en 1473 et le saccagent parce que les Müllenheim ont procédé à des incursions dans les domaines ducaux par delà des Vosges. Après une période plus calme, le Val de Villé eut à souffrir de l'incursion des Armagnacs qui deviendront par déformation phonétique « die armen Gecken ». On le désigne surtout sous le sobriquet de « Schinder », les écorcheurs. Ces mercenaires, laissés désœuvrés par la fin de la guerre de Cent Ans sévissent en Suisse où ils soutiennent la maison d'Autriche. À leur tête se trouve le dauphin, le futur Louis XI. Fin 1444, ses troupes prennent leurs quartiers d'hiver dans les territoires autrichiens d'Alsace. Alors que le dauphin reçoit un carreau d'arbalète dans le genou lors du siège de Dambach, ses mercenaires s'installent pour la mauvaise saison à Châtenois. Il est possible que les écorcheurs visitent et pillent tout ou partie du Val de Villé au cours de l'hiver. Au printemps suivant alors qu'ils regagnent la France en passant par Lièpvre ils sont attaqués par les paysans du val de Lièpvre et du val de Villé près du Rocher du Violon (violon = Geiger, déformation de Gecken) et dépouillé d'une grande partie de leur butin.

L'insurrection des Rustauds

[modifier | modifier le code]

La révolte paysanne placée sous le signe du soulier à lacets, culmine avec l'insurrection des Rustauds en 1525. C'est dans l'ombre que se prépare la conjuration qui allait aboutir au grand soulèvement des paysans. Les autorités, les nobles et la bourgeoisie ainsi que le clergé s'inquiétaient de la tournure des évènements. À la moindre alerte des décisions sont prises pour prendre des mesures énergiques contre les fauteurs de troubles. À Strasbourg, on apprend qu'une personne originaire du Val de Villé tient des propos suspects sur l'imminence du déclenchement d'un nouveau « Bundschuh ». On se saisit immédiatement de la rumeur pour constater que le fils d'un nommé Osswald de Triembach aurait laissé entendre que le , trois cents partisans du « Bunddchuh » doivent se réunir pour délibérer sur l'opportunité d'une insurrection. Le Grand Conseil s'adresse d'urgence à son homme de confiance de Sélestat qui contacte sur le champ le bailli de la seigneurie d'Ortenberg. Georges de Rathsamhausen s'adresse à la mairie de Villé compétente pour Triembach. Le lendemain, le bailli avise les Sélestadiens de l'arrestation du suspect et de son incarcération au château de l'Ortenberg. En 1525, des bandes armées locales (Haufe) se forment. Celle du Val de Villé s'attaque à l'abbaye de Honcourt qui subit d'énorme dommages. Le soulèvement est écrasé à Lupstein, puis le par les troupes du duc Antoine de Lorraine à Scherwiller.Triembach figure parmi les communes condamnés en 1526 pour avoir participé au sac de Honcourt.

La guerre de Trente Ans

[modifier | modifier le code]

Ce conflit est une séquelle des terribles guerres de religion qui secouent le XVIe siècle. Ils s'amplifie par l'antagonisme politique entre la Maison d'Autriche, l'électeur palatin Frédéric, roi de Bohême, les rois du Danemark et de Suède, secrètement soutenus par Richelieu. Les hostilités commencent en 1618 et s'achèvent, après l'entrée en scène de la France, par les traités de Westphalie en 1648. L'Alsace sera ruinée et dévastée de cette épreuve. Le Val de Villé sera épargné jusqu'en 1632. Le , le rhingrave Otto entre dans la vallée à la tête de 2000 cavaliers et 600 mousquetaires. Des habitants essayent en vain de s'opposer à ces troupes supérieures en nombre et en arme, près du Kirchnfeld. Ils sont poursuivis jusqu'à Villé où ils croient trouver les Français de Vergennes qui entre tempos, se sont éclipsés. Le bourg brûle comme de la paille. Plus au nord, une troupe menée par un certain Kesselbring de Saint-Pierre-Bois, s'oppose à la soldatesque au Haiti, près d'Itterswiller. Un monument rappellera son sacrifice. Depuis leur quartier générale de Sélestat, les Suédois pillent systématiquement la vallée et commettent des atrocités dont le souvenir persiste encore dans la mémoire populaire. Le traité de Westphalie rattache le Val à la couronne de France. La guerre de Trente Ans provoque le dépeuplement d'une grande partie du village vers 1633. Il faut attendre la fin du siècle et surtout le XVIIIe siècle pour que le village se repeuple grâce à l'immigration. Avec la paix retrouvée, le travail reprend et les habitants reprennent espoir.

Le repeuplement

[modifier | modifier le code]

Certaines familles qui s'étaient mises à l'abri pendant la guerre de trente ans reviennent. Louis XIV encourage le repeuplement des territoires dévastés en accueillant des immigrants pouvant produire leur certificat de baptême catholique. Les terres des familles disparues leur sont attribuées, ainsi que le bois d'œuvre pour édifier leurs maisons. La vie reprend ainsi progressivement vers la fin du XVIIe siècle avec l'arrivée de Lorrains, d'Allemands, de Suisses, de Tyroliens, voire de Languedociens, puis plus tard d'anabaptistes chassés du canton de Berne, appréciés pour leurs qualités d'agriculteurs.

La période révolutionnaire

[modifier | modifier le code]

La Révolution passe avec son cortège d'animosité, d'excès, mais aussi de libertés nouvelles. On plante un arbre de la Liberté devant l'actuelle mairie-école. Il a résisté jusqu'en 1974. Au cours de la période révolutionnaire, la municipalité se voit contrainte de fermer le l'église construite en 1777, puis subit la confiscation des cloches du nouveau Temple de la liberté.

La période allemande entre 1871 et 1918

[modifier | modifier le code]
Ancien puits à Triembach-au-Val.

La Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Le , avec l'arrivée des troupes allemandes, le village déplore la mort de 14 personnes dont huit civils à la suite d'un tir d'artillerie. En , lors de la Libération, des tirs occasionnent l'incendie de deux maisons, la scierie et également l'église. Le village déplore la mort de 25 personnes au cours de ce conflit.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020 Jean-Georges Hirschfell[19]    
mai 2020 En cours Gérard Debauchez[20]    

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 434 habitants[Note 7], en évolution de −6,67 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : 3,22 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
472474524592615544528579599
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
576863608577570548503509489
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
494455463412388418380334327
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
384384437420393449460460463
2014 2019 2021 - - - - - -
463440434------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Église Saint-Christophe

[modifier | modifier le code]

Triembach-au-Val reste longtemps une dépendance de Villé. Une ancienne chapelle probablement édifiée au XVIe siècle et dédiée à saint Christophe existe déjà à cette époque. Le claveau daté de 1619 et armorié (rameau de feuillage, onde stylisée et croix grecque) provient certainement de cette chapelle, reconstruite ou agrandie avant le déclenchement dans la vallée des hostilités de la guerre de Trente Ans. L'église actuelle remonte à 1777, alors que Triembach n'accède au rang de paroisse qu'en 1803.

L'église est consacrée à saint Christophe. Celui-ci est le patron des voyageurs et le saint auxiliaire qui préserve d'une mort subite.

Oratoire de 1740

[modifier | modifier le code]

Situé su la route de Villé cet oratoire en grès remonte à l'année 1740. Encastré dans un mur de pierre, il est surmonté d'une croix dont les extrémités tréflées sont tronquées. Sur le fronton figurent, avec la date d'érection, les initiales du donateur.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Triembach-au-Val Blason
Coupé : au premier d'argent au tilleul de sinople mouvant de la partition, au second d'azur à la fasce ondée d'or.
Détails
Il représente l'ancien tilleul, arbre de la liberté qui a résisté jusqu'en 1974, au-dessus d'une rivière ondée. Création d'armes montrant le tilleul de la place, ancien arbre de la Liberté, aujourd'hui disparu, évoquant également les anciennes mines d'argent par le métal qui l'entoure, et le symbole de la rivière ondée. Cet élément apparaît, en même temps qu'une branche d'arbre et la croix de l'abbaye d'Andlau sur un claveau sculpté daté de 1619, provenant sans doute de l'ancienne chapelle.

Sur les autres projets Wikimedia :

Tout ou partie de cet article est issu de l'ouvrage « Le Val de Villé, un pays des hommes, une histoire » édité par la Société d'Histoire et la communauté de communes du canton de Villé. L'article a pu être modifié partiellement ou en totalité depuis.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Le Val de Villé, un pays des hommes, une histoire édité par la Société d'Histoire et la Communauté de communes du canton de Villé, 1995

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 484 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1984 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Villé comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Triembach-au-Val » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Jacques Baquol,Ristelhuber, L'Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire géographique, historique et statistique du Bas-Rhin, (lire en ligne), p. 357.
  2. « Fiche communale de Triembach-au-Val », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « le Giessen »
  4. « Station hydrométrique A2310200 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  5. « SAGE Giessen Liepvrette », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Triembach-au-Val et Villé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Villé », sur la commune de Villé - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Villé », sur la commune de Villé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Villé », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Triembach-au-Val ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sélestat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.