Saint-Martial-de-Valette
Saint-Martial-de-Valette | |||||
L'église Saint-Martial de Saint-Martial-de-Valette. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Alain Lagorce 2020-2026 |
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Code postal | 24300 | ||||
Code commune | 24451 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Martialais | ||||
Population municipale |
800 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 51 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 57″ nord, 0° 38′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 266 m |
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Superficie | 15,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Nontron (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nontron (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord vert nontronnais | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | saint-martial-de-valette.fr | ||||
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Saint-Martial-de-Valette est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Dans le nord du département de la Dordogne, à l'intérieur du parc naturel régional Périgord-Limousin, la commune de Saint-Martial-de-Valette se trouve dans le Nontronnais. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'unité urbaine de Nontron[2] et son aire d'attraction[3], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Nontron dont la commune faisait partie. Elle est arrosée par le Bandiat.
En bordure de la route départementale (RD) 675, et traversé par la RD 675E, le bourg est arrosé par le Bandiat. Il se situe, en distances orthodromiques, moins de deux kilomètres au sud-ouest du centre-ville de Nontron et dix-sept kilomètres au nord de Brantôme.
La commune est également desservie par les RD 75 et 708.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Martial-de-Valette est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-de-Valette est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[4].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[5],[6] et sa notice associée[7].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
Supérieur |
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Moyen |
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Jurassique inférieur |
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Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
Permien (251.902 - 298.9) |
non présent | |||||||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) |
Pennsylvanien |
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Mississippien | non présent | ||||||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) |
non présent | ||||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | ||||||||||||||
Cambrien (485.4 - 538.8) |
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Relief et paysages
[modifier | modifier le code]Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 mètres[8] à l'extrême nord-ouest, là où le Bandiat quitte la commune et sert de limite entre celles de Lussas-et-Nontronneau et Saint-Martin-le-Pin, et 266 mètres[8],[9] au sud-est du lieu-dit Chez Yonnet[10].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [11]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[12]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,71 km2[8],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,42 km2[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par le Bandiat, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11,5 km de longueur totale[18],[Carte 1].
Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[19]. Il traverse le territoire communal du nord-est au nord-ouest sur plus de cinq kilomètres et demi dont 450 mètres en limite de Saint-Martin-le-Pin.
Son affluent de rive droite le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord-ouest sur 700 mètres face à Saint-Martin-le-Pin.
-
Le Bandiat aux Roches Hautes.
-
Le Bandiat en crue en aval de la RD 675E.
-
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martial-de-Valette[Note 3].
-
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Martial-de-Valette.
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[20]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE Charente. Au sud-ouest la zone restante — environ 15 % du territoire — correspond au bassin versant de deux sous-affluents de la Nizonne et est rattachée au SAGE Isle - Dronne.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 970 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 26 km à vol d'oiseau[26], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Martial-de-Valette est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nontron, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[31],[32]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[32]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,9 %), forêts (35,6 %), prairies (11,8 %), terres arables (6,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Outre le bourg de Saint-Martial-de-Valette proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :
- Beauséjour
- Bellevue
- Bois de chez Yonnet
- les Bouges
- Bourdelières
- Chabans
- les Champs
- Château Montcheuil
- Chez Litte
- Chez Yonnet
- le Claud
- le Cluzeau
- Combe Falide
- les Durands
- Fargeas
- le Grand Breuil
- le Grand Lac
- le Grand Malibas
- Grolhier
- la Guizardie
- Hautes Roches
- les Îles
- Lage
- les Landes
- Lord
- Maison Brûlée
- Massonneau
- Montagenet
- Moulin de Fauran
(ou le Moulin de Foureau) - le Moulin de Rouchillou
- Naudonnet
- Pas de Bœuf
- les Pelades
- les Perrières
- le Petit Breuil
- le Petit Malibas
- le Petit Saint-Martin
- les Prades
- Puy David
- Puyfaiteau
- Rapevache
- les Rapines
- le Refuge
- Ribiéras
- Sabouret
- le Sorbier.
Prévention des risques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Martial-de-Valette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Saint-Martial-de-Valette est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 58,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune se réfère à saint Martial, évêque de Limoges au IIIe siècle[45], et au mot occitan valeta signifiant « vallon »[46], correspondant ici à celui du Bandiat.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Marçau de Valeta[47],[48].
Histoire
[modifier | modifier le code]La première mention écrite connue du lieu remonte au début du XIVe siècle, vers 1315, sous la forme Sanctus Marcialis[46].
La paroisse de Saint-Martial dépendait du diocèse de Limoges[49] et de la châtellenie de Nontron[50].
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Valette-les-Eaux[8].
En 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, déplacé des Pyrénées vers la Dordogne, installa son poste de commandement au château de Montcheuil[51].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Dès 1790, la commune de Saint-Martial-de-Valette est rattachée au canton de Nontron qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[8].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais, dont le bureau centralisateur reste fixé à Nontron.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Fin 2002, Saint-Martial-de-Valette intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]En , la commune dispose d'une école primaire publique[57].
Justice
[modifier | modifier le code]En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-de-Valette relève[58] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de Saint-Martial-de-Valette se nomment les Saint-Martialais[59].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].
En 2021, la commune comptait 800 habitants[Note 6], en évolution de −0,25 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 47,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-huit) a augmenté par rapport à 2010 (trente-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,5 %.
Établissements
[modifier | modifier le code]Au , la commune compte 75 établissements[64], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, dix-huit dans la construction, treize dans l'industrie, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[65].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Le Chèvrefeuille » (fabrication de fromage), implantée à Saint-Martial-de-Valette, se classe en 19e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 6 356 k€[66]. En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016, tous secteurs confondus, elle se classe 48e avec 796 k€[67].
En 2022, la fromagerie Chêne vert, spécialisée dans les fromages bio de chèvre et de brebis, emploie une cinquantaine de personnes sur la commune[68].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- Maison noble de La Beytour, au village de Massonneau, attestée en 1357[69].
- Maison noble du Claud, attestée en 1665[70].
- Manoir de Grand Breuil, disparu au XIXe siècle[71].
- Repaire noble de la Jarrige, attesté en 1539, dont il subsiste les vestiges d'une tour carrée du XIe ou XIIe siècle[72] ; déjà en ruines, le repaire est définitivement abandonné au moment de la Révolution française.
- Château de Montcheuil : un premier château, bâti entre 1495 et 1515, a été détruit en 1830[73] ; un nouveau château a été érigé sur les bases de l'ancien[73] vers 1890.
- Château de Puyfaiteau, sur l'emplacement d'un ancien repaire noble[74].
- Maison forte de Valette des XIe et XIIe siècles, transformée en moulin au XVe siècle[75].
-
Le pigeonnier du château de Montcheuil.
-
Le toit du château de Puyfaiteau.
-
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martial, romane du XIIe siècle avec un clocher-mur du XVIIe siècle[76], inscrite au titre des monuments historiques depuis 1942 pour sa façade occidentale[77].
- Église du Petit Saint-Martin[45], romane, faisait l'objet d'un pèlerinage pour les vertus curatrices de ses deux sources proches[46].
- Ancienne chapelle Sainte-Anne dans le bourg, transformée en grange[45].
-
L'église Saint-Martial.
-
Un modillon de sa façade ouest.
-
L'église du Petit Saint-Martin.
-
Son portail.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[78] depuis la création de celui-ci en 1998[79], adhésion renouvelée en 2011[80].
La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[81],[82].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Création de Pascal Jouen approuvée par le conseil municipal en avril 2015[83]. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre-Henri Ribault de Laugardière, « Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron. Canton de Nontron - Xe- Commune de St-Martial-de-Valette », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1889, tome 16, p. 115-132 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
- La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Martial-de-Valette » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- [PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
- Unité urbaine 2020 de Nontron, Insee, consulté le .
- Aire d'attraction des villes 2020 de Nontron, Insee, consulté le .
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Martial-de-Valette » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Martial-de-Valette », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « 266 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Martial-de-Valette », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
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- Commune en Dordogne
- Commune dans l'arrondissement de Nontron
- Commune dans la communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
- Toponyme évoquant un saint
- Commune ayant porté un nom révolutionnaire en Dordogne
- Commune du parc naturel régional Périgord-Limousin
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