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Mauléon-Licharre

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Mauléon-Licharre
Mauléon-Licharre
Vue générale de Mauléon à l'ombre du fort.
Blason de Mauléon-Licharre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Louis Labadot
2020-2026
Code postal 64130
Code commune 64371
Démographie
Gentilé Mauléonnais
Population
municipale
2 954 hab. (2021 en évolution de −0,51 % par rapport à 2015)
Densité 231 hab./km2
Population
agglomération
6 272 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 31″ nord, 0° 53′ 09″ ouest
Altitude Min. 133 m
Max. 521 m
Superficie 12,80 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Mauléon-Licharre
(ville-centre)
Aire d'attraction Mauléon-Licharre
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Mauléon-Licharre
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Mauléon-Licharre
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Mauléon-Licharre
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Mauléon-Licharre
Liens
Site web mauleon-licharre.fr

Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Mauléonnais[1] (ou Mauletar[2] en basque).

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Mauléon-Licharre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 59 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, et à 32 km d'Oloron-Sainte-Marie[5], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Chéraute (1,7 km), Viodos-Abense-de-Bas (1,9 km), Garindein (2,3 km), Berrogain-Laruns (2,9 km), Gotein-Libarrenx (3,9 km), Espès-Undurein (4,8 km), Roquiague (5,3 km), Idaux-Mendy (5,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Mauléon-Licharre fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Haute-Soule et Basse-Soule, dont fait partie la commune.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Viodos-Abense-de-Bas, Ainharp, Chéraute, Garindein, Gotein-Libarrenx et Roquiague.

Hydrographie

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La commune est drainée par le Saison, le Lausset, le ruisseau Urgorri, le Laco, Manga erreka, le ruisseau d'Aguerre, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[13],[Carte 1].

Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Autevielle-Saint-Martin-Bideren, après avoir traversé 31 communes[14].

Le Lausset, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source dans la commune de Sauguis-Saint-Étienne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Narp, après avoir traversé 14 communes[15].

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 421 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast à 17 km à vol d'oiseau[19], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 2] :

  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[25] ;
  • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[26] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[27],[Carte 3] : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (190,06 ha), couvrant 11 communes du département[28] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[27],[Carte 4] :

  • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[29] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[30].

Au , Mauléon-Licharre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauléon-Licharre[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est ville-centre[Note 8],[32],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauléon-Licharre, dont elle est la commune-centre[Note 9],[3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), zones urbanisées (14,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), terres arables (4,8 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits et hameaux

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Le centre de Mauléon vue de la ville haute.
La maison du patrimoine.
Fronton, des jeunes s’entraînant a la chistera.

Seize quartiers composent la commune de Mauléon-Licharre[36] :

  • Agerrea ;
  • Argoaga ;
  • Barragarri ;
  • Basabazterra ;
  • Beltzünze ;
  • Eiheraltea ;
  • Ezpizenborda ;
  • Ordokia ;
  • Hariñaldea / la Sablière ;
  • Maulegañea / la Haute Ville ;
  • Mendialde ;
  • Peko arrüa / rue Victor Hugo ;
  • Nafarroako karrika / rue de la Navarre ;
  • Sarezieu (Saizieu sur les cartes IGN).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mauléon-Licharre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Saison. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2007, 2008, 2009, 2011, 2013 et 2014[39],[37].

Mauléon-Licharre est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[40]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[41],[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mauléon-Licharre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 96,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[44].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019[37].

Attestations anciennes

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Le toponyme Mauléon est mentionné au milieu du XIIe siècle[45] (cartulaire de Bayonne[46]), et apparaît sous les formes Malleon (1276[45], rôles gascons), lo marcadiu et bastide de Mauleoo (1387[45], notaires de Navarrenx[47]), Malus-Leo (1454[45], chapitre de Bayonne[48]), Mauleo et Mauleon de Sole (1460[45], contrats d'Ohix[49]) et Mauleon (1650[45] et 1793[50] ou an II).

Le toponyme Licharre apparaît sous les formes lo noguer de Lixarre, qui désignait le lieu d'assemblée judiciaire sous un noyer (1385[45], collection Duchesne volume CXIV[51]), Sent-Johan de Lixare et la font de Sent-Johan de Lixare (respectivement 1470[45] et 1481[45], contrats d'Ohix[49]), Lixarra (1508[45], chapitre de Bayonne[48]) et Lixarre (1650[45]).

Graphie basque

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Son nom basque actuel est Maule-Lextarre[2].

Les Hospitaliers

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Chapelle Saint-Jean de Berraute.

La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie hospitalière gérée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat[52],[53]. Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au XVIe siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme[52].

  • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité[53].
  • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais[53].
  • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage[53].

Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs[52]. Elle a été inscrite monument historique le [54].

La domination anglaise

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En 1261, le prince Édouard Ier d'Angleterre fait une démonstration de force sur le site, ce qui incite les vicomtes de Soule à se soumettre. Il décide alors, pour asseoir son pouvoir, la fortification de certaines villes dont, en Soule, Villeneuve-lès-Tardets (aujourd'hui Tardets-Sorholus) et Mauléon qui deviennent des bastides. Une enceinte médiévale, depuis détruite, protégeait alors la Haute-ville. Cette dernière était organisée autour d'une grande place de forme rectangulaire que bordaient de nombreuses maisons à arceaux abritant le marché.

Mauléon, siège administratif

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Le fort de Mauléon vue de la ville basse.

Paul Raymond[45] note que la Mauléon était le siège d'une châtellenie, d'un bailliage royal et de la subdélégation du pays de Soule.
En 1790, Mauléon était le chef-lieu d'un district composé des cantons de Barcus, Domezain, Mauléon, Sunharette et Tardets. Le canton de Mauléon comprenait les communes du canton actuel, sans Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise, ni Roquiague, mais avec le village de Saint-Étienne.
Elle devient chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926.

Jean-Pierre d’Arraing, maire de Mauléon en 1788[55], est élu député du tiers état aux États généraux de 1789 pour le pays de Soule. Il siège du au à l’Assemblée constituante[56].

La commune actuelle a été créée le [57] par la réunion des communes de Mauléon et de Licharre.
Actuellement Mauléon-Licharre, est chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie

La cour de Licharre

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Licharre était le siège d'une juridiction, appelée cour de Licharre, ayant pour ressort tout le pays de Soule[45]. Les appels étaient interjetés à la cour des jurats de Dax (Landes) et de là au sénéchal de Guyenne.
Les juges de la cour de Licharre étaient le châtelain de Mauléon, les dix potestats de Soule et les gentilshommes propriétaires.
La coutume de Soule[58] indique en 1520 que : « au pays de Sole son dets potestats, es assaver : lo senhor deu Domec de Lacarri, lo senhor de Bimeinh de Domasanh, lo senhor deu Domec de Sibas, lo senhor de Olhaibi, lo senhor deu Domec d'Ossas, lo senhor d'Amichalgun de Charri, lo senhor de Genteynh, lo senhor de la Sala de Charrite, lo senhor d'Espes et lo senhor deu Domec de Cheraute. Los quoaus son tenguts de venir a tout le menhs de oeitene a oeitene a la Cort de Lixare tenir cort ab lo Capitaine Castellan ».

Le rebelle souletin

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Bernard Goyheneche, alias Matalas, est né et a vécu dans la ville souletine de Moncayolle (Mithikile en basque) au XVIIe siècle, où il a été prêtre de sa paroisse après son passage par un séminaire de Bordeaux.

Matalas, devant la foule qui a assisté à son exécution, a laissé un message, qui est arrivé jusqu'à nos jours :

Dolü gabe hiltzen niz, Je meurs sans remords,

bizia Xiberoarentako emaiten baitüt.
parce que je donne ma vie pour la Soule.

Agian, agian, egün batez
Peut-être un jour

jeikiko dira egiazko Xiberotarrak,
se lèveront les vrais Souletins,

egiazko eüskaldünak tirano arrotzen ohiltzeko
les vrais Basques, pour expulser les tyrans étrangers

eta gure aiten aitek ützi deiküen
et pour que les terres que nos pères nous ont laissées

lurraren popüliari erremetitzeko.
soient remises au peuple.

Le difficile rapprochement entre Mauléon et Licharre

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Source[59] :
Répondant au déclin démographique de la Soule, 45 villages sur les 71 villages souletins procédèrent à des regroupements entre 1831 et 1859. Par exemple Camou-Cihigue en 1831, Espès-Undurein en 1842, Tardets-Sorholus en 1859. Le regroupement de Mauléon et Licharre fut plus laborieux en raison de la nature différentes des deux communes et de l'opposition des populations.

  • Située sur les pentes du chateau fort, Mauléon (environ 1000 habitants) était une ville gasconne et francophone avec un hameau dans la plaine d'agriculteurs basques. Elle était sous-préfecture depuis 1801.
  • Plus en amont et sur la rive gauche du Saison, Licharre (environ 400 habitants) etait un village d'agriculteurs basques. Le quartier de la Croix-Blanche marquait la limite entre les deux communautés.

Chaque communauté disposait d'une église : celle de la Haute-Ville pour Mauléon et celle de Licharre démolie lors de la construction de l'église Saint-Jean Baptiste actuelle. La chapelle de Berraute, plus grande que dans son état actuel, était aussi commune.

Le marché se situant à la Haute-Ville de Mauléon, les Licharrois devaient emprunter la rude rue du fort pour aller vendre leurs produits et étaient favorable à un regroupement, avec l'idée de créer un marché commun dans la basse ville, plus accessible et mieux reliée à l'extérieur, ce que les habitants de Mauléon ne voulaient pas pour garder leur hégémonie.

Une première tentative lors de la séance municipale du 6 février 1790 échoua en raison de positions irréconciliables. Quelques semaines plus tard, les gardes des milices de volontaires de la Haute-Ville et de Licharre refusèrent de prêter ensemble serment à la Nation. Elles prêtèrent serment de façon séparée en mai pour la Haute-Ville et en juillet pour Licharre.

En 1822, Mauléon proposa la fusion mais Licharre s'y opposa. A l'inverse en 1838, c'est Mauléon qui s'opposa à un nouveau projet selon l'argumentation que l'antipathie des habitants des deux communautés conduiraient à des rixes.

Finalement c'est une ordonnance royale du 19 mars 1841 qui imposa l'union. Aux élections du 20 juin, Jean-Dominique Dalgalarrondo de Mauléon fut élu maire et Pierre Castege de Licharre maire adjoint. La mairie s'installa dans la salle Etxahun de la Haute-Ville, puis dans la basse ville dans l'actuelle maison du patrimoine en 1860 et enfin en 1980 dans son emplacement actuel de l'hôtel Montréal.

Seconde guerre mondiale

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Mauléon-Licharre est la seule commune des Pyrénées-Atlantiques décorée de la croix de guerre 1939-1945[60] pour les actions de résistance du Maquis de la Soule.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1895 1945 Adrien de Souhy Républicain
puis URD
Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1895 → 1940)
Nommé conseiller départemental en 1943
avant 1951 ? Jean-Pierre Champo
(1907-1986)
SFIO Directeur de l'enseignement technique, ancien résistant
         
Jean Lougarot PS Instituteur
Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1988 → 1994)
Denis Barbé-Labarthe PS Mécanicien
Michel Etchebest AB Chef d'entreprise
15e vice-président de la Communauté du Pays Basque (2017 → )
[61] En cours Louis Labadot PCF[61] Instituteur retraité

Politique de développement durable

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La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[62]

Intercommunalité

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Mauléon-Licharre appartient à sept structures intercommunales[63] :

  • l'agence publique de gestion locale ;
  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le SIGOM ;
  • le syndicat AEP du pays de Soule ;
  • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

La commune accueille le siège de la communauté de communes de Soule-Xiberoa, du syndicat AEP du pays de Soule, ainsi que celui du syndicat d'assainissement du pays de Soule.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[65].

En 2021, la commune comptait 2 954 habitants[Note 11], en évolution de −0,51 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : 3,43 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8629851 0071 0541 1451 2591 5771 6541 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4751 7081 8761 7432 1082 4092 2512 5752 651
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3684 0454 8274 2204 3164 0694 1934 5674 619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 6794 5004 2394 0993 5333 3473 3153 2553 205
2014 2019 2021 - - - - - -
2 9942 9472 954------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Jeanne-d'Arc, l'école primaire publique Basse-Ville et l'école primaire publique Haute-Ville. Les deux écoles primaires publiques proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[68].

La commune possède également un collège public (collège Argia), un collège privé (collège Saint-François), d'un lycée privé (lycée Saint-François), d'un lycée professionnel public (lycée Champo)[69] et d'un lycée agricole privé (Lycée Agricole et Rural Privé de Soule).

Sports et équipements sportifs

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Festivités

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  • Les fêtes de Mauléon ont lieu autour du .

Ces fêtes ont été immortalisées par la chanson Les Fêtes de Mauléon composée par le chansonnier souletin Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri. Elles se déroulent sur quatre jours, et donnent lieu à de nombreuses manifestations (fête foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodégas, bandas, pelote et force basque...). La ville offre aussi un feu d'artifice tiré du château fort.

  • La Haute-Ville possède son propre comité des fêtes. Les fêtes de la Haute-ville ont généralement lieu mi-juin.
  • Fête de l'espadrille le .
Espadrilles de Mauléon en vente en 2017.

Mauléon-Licharre est la capitale de l'espadrille. La fabrication des espadrilles, des sandales et des brodequins, bottes et sabots en caoutchouc, dont Mauléon est une des capitales, a occupé jusqu'à plus de 3 000 ouvriers dans la ville et ses alentours. En 2018, le secteur comprend une centaine d'emplois à Mauléon et à travers la Soule[71].

Une partie importante de l'activité est tournée vers l'agriculture (élevage, pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Ici on fait aussi l'etorki.

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Jean-Baptiste.

Patrimoine civil

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  • Le château de Maÿtie dit d'Andurain[74] a été édifié à la fin du XVIe siècle par Pierre de Maytie. Le logis rectangulaire cantonné de pavillon est orné de fenêtres à meneaux et de lucarnes ouvragées de style Renaissance. Inscrit monument historique en 1925, il a été partiellement classé.
  • La mairie, située sur la place des Allées, a été construite pour le comte Philibert de Gramont par François Mansart dont on reconnaît le style avec l’alternance des lucarnes à fronton arqué et triangulaire et les larges fenêtres espacées. Il fut légué à la famille des Montréal[52]. Les États de Soule achetèrent cet hôtel en 1777. Il devint la sous-préfecture de Mauléon de 1789 à 1926. Depuis 1980, c'est la nouvelle mairie de Mauléon. L'écrivain Pierre Benoit y a situé l'action de son roman Pour don Carlos[53].
  • La Maison de la Fée (en basque Laminaren Etxea), 8 rue du Fort, réputée la plus ancienne de Mauléon. Elle porte la date de 1485 mais date plus probablement de 1785[52]. Elle reflète l'habitat paysan traditionnel, avec une grande porte au rez-de-chaussée pour le bétail et l'appartement à l'étage[52].
  • La maison de Bela ou manoir de Bela qui domine la Haute-Ville avec sa tourelle ronde[53]. Elle est particulièrement connue parce qu'en 1587 son propriétaire, Gérard de Béla, décida d'instaurer des impôts, innovation qui déplut particulièrement aux habitants de la ville.
  • La halle datée de 1765, était réclamée par les habitants depuis le terrible incendie de 1641 qui avait détruit une vingtaine de maisons, n'en laissant que onze pouvant encore correctement abriter le marché sous leurs auvents.
  • Le monument aux morts est un monument aux morts pacifiste, œuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.

Patrimoine religieux

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  • La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie gérée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou chevaliers de Malte. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat[52],[53].

Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au XVIe siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme[52].

  • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité[53].
  • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais[53].
  • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage[53].

Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs[52]. Elle a été inscrite monument historique le 9 novembre 1984[54].

  • Église Notre-Dame de la Haute-Ville : c'est un parchemin du qui donna l’autorisation de l’évêque d’Oloron pour construire une nouvelle chapelle. À l'époque, seule existait l'église de Saint-Jean de Berraute, et les habitants de la bastide de la Haute-Ville alors en développement la trouvaient trop lointaine et souhaitaient disposer d'une église dans leur bourg même[52],[75]. Elle fut incendiée plusieurs fois pendant les guerres de religion[52],[75].

Malgré sa petite taille, cette chapelle devint église et même cathédrale, ayant abrité, avec ses maisons accolées, l’évêque d’Oloron et son chapitre de chanoines à deux reprises : de 1378 à 1412, lors du Grand Schisme d'Occident qui vit les catholiques se diviser entre partisans du pape de Rome et ceux de celui d’Avignon[73]. Et de nouveau, de 1570 à 1599 lors des guerres de religion[73]. L'évêque d'Oloron Claude Régin, chassé de sa cathédrale par les protestants, se réfugia en l’église de la Haute-Ville à laquelle il légua son cœur à sa mort en 1592. Son successeur, le chanoine mauléonais Arnaud de Maytie, élu évêque en 1599, y resta jusqu’à son retour à Oloron lors de la pacification religieuse[52],[75]. Ces deux hommes eurent à défendre Notre-Dame d’une incursion béarnaise en 1583 puis de la mainmise des pasteurs protestants soutenus par leur gouverneur Belsunce, lui aussi protestant, en 1593[73]. Elle fut remaniée au XVIIe siècle pour prendre son aspect actuel avec son clocher trinitaire typiquement souletin[52],[75]. À l'intérieur, elle possède un retable baroque consacré à la vie de la Vierge[52]. Le pavage de l'entrée est original : un cœur, deux carrés et leurs diagonales, un ostensoir à demi effacé[75]. À gauche se trouve non pas un bénitier mais une ancienne mesure à grains qui était utilisée pour le marché qui se tenait à cet endroit le mardi[52],[75].

Le retable en bois doré et sculpté date de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. Sur la porte du retable, la Trinité est représentée par un triangle rayonnant. À gauche, l'Assomption de la Vierge. À droite, la Visitation de la Vierge à sa cousine Élisabeth[76].

  • Le calvaire (ou croix blanche) en marbre blanc du XVIIe siècle situé rue de Navarre a été inscrit monument historique le [77]. C'est une colonne de marbre érigée à l'emplacement du noyer sur lequel se réunissaient les juges de l'ancienne cour de Licharre, aujourd'hui un carrefour en rond-point.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste, a été construite à la fin du XIXe siècle. La décision date de 1877, la première pierre a été posée en 1879 et elle a été consacrée le . Elle a été en partie construite avec les pierres de l'église de Licharre qui avait été démolie[52]. Dans les cinq années suivantes, elle a été dotée de verrières à personnages du maître-verrier Ferdinand Hucher. Puis le chœur et la nef sont ornés de peintures de l'abbé Xavier Montaut terminées par Auguste Montaut et l'atelier Decrept[78]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
  • L'ancien couvent des Dominicaines, rue de Belzunce, transformé aujourd'hui en résidence autour du cloître. Il a été édifié en 1772 par les États de Soule[53].

Patrimoine environnemental

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Le moulin de Montreal à gauche du pont des Galeries.

Une autre petite station hydroélectrique se trouve sur le Saison en amont du cimetière sur le ruisseau Urgorri.

Personnalités liées à la commune

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Mauléon-Licharre.
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Décès à Mauléon-Licharre.
Nées au XVIe siècle
Nées au XVIIIe siècle
  • Jean-Philippe de Béla dit le chevalier de Béla, né en 1709 à Mauléon et mort à Pau en 1796, est un militaire et écrivain de langue basque.
  • Étienne Neveu, né en 1755 à Mauléon et mort en 1830 dans la même ville, est un homme politique français.
Nées au XXe siècle

Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules au lion d'or, au chef de France[80].
Commentaires : Ne pas confondre avec Lyon, qui porte un lion d'argent.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mauléon-Licharre comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références

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  80. Guy Ascarat