Folorunsho Alakija
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L. A. Ogbara (d) |
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Modupe Alakija |
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Folarin Alakija (d) |
A travaillé pour |
FinBank (en) |
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Folorunsho Alakija, née le à Ikorodu dans l'État de Lagos au Nigeria, est une femme d'affaires nigériane. Ayant fait fortune dans le secteur du pétrole, son patrimoine est estimé à 1,6 milliard de dollars américain, selon le magazine Forbes.
Biographie
[modifier | modifier le code]Folorunsho Alakija grandit dans une famille nombreuse. Son père, polygame musulman, a 52 enfants avec 8 épouses. Sa mère est vendeuse de textiles. À 7 ans, elle est envoyée en pension dans le Pays de Galles où elle étudie pendant 4 ans[1],[2].
Folorunsho Alakija commence sa carrière au début des années 1970 en tant que secrétaire à la banque International Merchant Bank of Nigeria. À la suite de la faillite de cette dernière, elle part étudier la mode à l'American College de Londres et la Central School of Fashion. À son retour, elle lance la marque vestimentaire Supreme Stitches qui s'adresse à une clientèle privilégiée (dont l'épouse du président Ibrahim Babangida). En 1986, elle remporte le prix du meilleur designer/styliste au Nigeria[3],[4].
En 1991, elle lance une entreprise d'imprimerie, Digital Reality[2].
En mai 1993, elle acquiert une licence de prospection de pétrole, le bloc OPL 216, large de 250 000 hectares. À différence de la majorité des acquéreurs de ces blocs qui les revendent à des groupes étrangers, Folorunsho Alakija décide d'exploiter elle-même son bloc pétrolier, et s'associe en 1996 à Star Deep Water Petroleum Limited (filiale à 100 % de Texaco) qui prend alors 40 % de Famfa Oil, la société de Folorunsho Alakija qui gère ses avoirs pétroliers[4].
En 2000, Star Deep water Petroleum estime à 1 milliard de barils de pétrole les réserves du bloc 216. Le gouvernement nigérian prend alors possession de 40 %, sans débourser un centime (selon les lois en vigueur), de Famfa Oil. Malgré des démarches administratives, le gouvernement nigérian s'approprie 10 % additionnel de Famfa Oil, portant sa participation à 50 %. En mai 2012, une cour de justice déboute le gouvernement nigérian et ordonne la restitution des 50 % de Famfa Oil à Folorunsho Alakija dans le bloc devenu OML 127[4].
Philanthropie
[modifier | modifier le code]Le 23 mai 2008, Alakija a créé la Fondation Rose de Sharon, qui aide les veuves et les orphelins grâce à des bourses et des subventions aux entreprises[5].
Le 3 octobre 2018, elle a fait don d'un centre d'acquisition de compétences au Yaba College of Technology (YABATECH), un établissement d'enseignement supérieur situé à Lagos[6],[7].
Autres fonctions
[modifier | modifier le code]- Présidente de la Rose of Sharon Foundation (depuis 2003)[1]
- Présidente de l'association des fondateurs de mode au Nigéria[1]
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- (en) Growing with the Hand That Gives the Rose: 1, Ancorapoint Nigeria, , 311 p. (ISBN 978-9789155293)
Fortune
[modifier | modifier le code]Selon le magazine Forbes, elle est la femme la plus riche du Nigeria avec une fortune personnelle estimée par le magazine panafricain Ventures Africa à 3,2 milliards de dollars. La femme d'affaires détrône l'animatrice américaine Oprah Winfrey de son titre de femme noire la plus riche du monde[8].
En 2012, le bloc OML 127 produit 200 000 barils par jour. Les 60 % du bloc OML 127 que Folorunsho Alakija possède sont estimés entre $6,14 et $8,3 milliards. Elle est également propriétaire d'une demeure sur One Hyde Park à Londres estimée à $102 millions et d'un jet privé Bombardier Global Express 6000 d'une valeur de $46 millions[4].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En novembre 1976, elle épouse l'avocat Modupe Alakija, avec qui elle a 4 enfants. Modupe Alakija est aujourd'hui le président de Famfa Oil et ses enfants travaillent également au sein de l'entreprise[4]. À l'âge de 40 ans, elle se convertit au catholicisme[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Folorunsho Alakija », sur Leaders-afrique.com (consulté le )
- Falila Gbadamassi, « Folorunso Alakija : la Nigériane qui valait deux milliards », sur Francetvinfo.fr, (consulté le )
- « Folorunsho Alakija : Portrait d’une des trois femmes noires les plus riches du monde… », sur Nofi.fr, (consulté le )
- (en) « The Richest Black Woman In The World, Folorunsho Alakija », sur Ventures-africa.com, (consulté le )
- (en-US) « Foundation – Alakija » (consulté le )
- (en) « Alakija donates centre to YABATECH », sur The Nation, (consulté le )
- (en) Mfonobong Nsehe, « Nigeria's Richest Woman Folorunsho Alakija Donates Skills Acquisition Center To School », sur Forbes, (consulté le )
- (en) « Fiche de Folorunsho Alakija », sur forbes.com, Forbes
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- (en) Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :