Eva Copa
Eva Copa | ||
Photo officielle, 2015. | ||
Fonctions | ||
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Maire d’El Alto | ||
En fonction depuis le (3 ans, 6 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Soledad Chapetón (en) | |
Présidente de la Chambre des sénateurs bolivienne Présidente de l'Assemblée législative plurinationale | ||
– (11 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Adriana Salvatierra | |
Successeur | Andrónico Rodríguez | |
Sénatrice bolivienne | ||
– (5 ans, 9 mois et 12 jours) |
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Circonscription | La Paz | |
Groupe politique | Mouvement vers le socialisme | |
Prédécesseur | Eugenio Rojas | |
Successeur | Felix Ajpi | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Mónica Eva Copa Murga | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | El Alto, La Paz (Bolivie) | |
Nationalité | Bolivienne | |
Parti politique | Mouvement vers le socialisme (jusqu'en 2021) Indépendante (depuis 2021) |
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Père | Ignacio Copa | |
Mère | Clementina Murga | |
Diplômé de | Université publique d'El Alto | |
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Présidents de la Chambre des sénateurs | ||
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Mónica Eva Copa Murga, née le , est une travailleuse sociale et femme politique bolivienne. Elle est actuellement maire d'El Alto, l'une des plus grandes villes boliviennes. Avant cela, elle est sénatrice de La Paz entre 2015 et 2020, ainsi que présidente de la Chambre des sénateurs de 2019 à 2020. Elle est une ancienne membre du Mouvement vers le socialisme (MAS)[1].
Elle est devenue présidente du Sénat à la suite de la démission d'Adriana Salvatierra et d'autres hauts responsables du MAS, dans la foulée de l'accession de Jeanine Áñez à la présidence de la Bolivie lors de la crise politique bolivienne de 2019[2],[3],[4]. Son mandat comme présidente du Sénat coïncide avec la période où Áñez est présidente du pays.
Biographie
[modifier | modifier le code]Eva Copa est née le à El Alto. Fille d'artisans, elle est l'avant-dernière d'une fratrie de sept enfants. Elle est diplômée en travail social de l'université publique d'El Alto en 2011[5]. Pendant ses études, elle se démarque comme dirigeante étudiante universitaire.
Sénatrice de La Paz
[modifier | modifier le code]En 2014, à l'âge de 27 ans, Eva Copa se présente comme candidate au poste de sénatrice du département de La Paz avec le Mouvement pour le socialisme (MAS). Elle remporte le siège aux élections d'octobre et entame son mandat le 18 janvier 2015, à 28 ans.
Présidente du Sénat
[modifier | modifier le code]Les événements de la crise politique de 2019 entraînent la démission de la présidente de la Chambre des sénateurs, Adriana Salvatierra. Cette démission est acceptée par la Chambre le 14 novembre, date à laquelle Eva Copa est élue nouvelle présidente de la Chambre[6].
Expulsion du MAS
[modifier | modifier le code]Après son mandat au Sénat, Eva Copa est pressentie pour être candidate du MAS à la mairie d'El Alto aux élections régionales boliviennes de 2021[7]. Malgré le soutien des membres locaux du MAS, la direction du parti lui préfère l'ancien maire Zacarías Maquera (es)[7]. Néanmoins, Eva Copa se présente tout de même avec le parti Jallalla La Paz. En conséquence, le , la direction du MAS vote son expulsion. La principale intéressée déclare que même si elle « entre dans le jeu avec une autre couleur », elle « continuera toujours d'être à gauche » et que « le MAS sera toujours dans son cœur ». À la suite de cela, un groupe de jeunes membres du MAS d'El Alto annonce sa rupture avec le parti pour soutenir Eva Copa[7].
Maire d'El Alto
[modifier | modifier le code]Le , Eva Copa remporte la course par une écrasante majorité de 68,7 % des voix, bien plus que les 19,14 % de son adversaire du MAS ainsi que les douze autres candidats[8]. Il s'agit de la plus grande marge de victoire de toutes les grandes villes de Bolivie. La défaite du MAS dans ce fief historique a été expliquée par les analystes comme un signe que beaucoup au sein du parti souhaitaient un renouveau et une direction plus jeune[9].
À 34 ans, Eva Copa devient la plus jeune maire d'El Alto, ville qui elle-même fête le ses 36 ans[9]. Elle est l'une des deux femmes à être élue maire dans l'une des dix plus grandes villes du pays et est la deuxième femme maire d'El Alto, succédant à Soledad Chapetón (en)[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « Mónica Eva Copa Murga », Senate of Bolivia (consulté le )
- « Bolivia's warring parties strike deal for new elections to end deadly unrest », France24,
- « Bolivia's Senate votes to appoint new chamber head, deputies », Reuters,
- (es) « Mónica Eva Copa Murga asume la presidencia de la Cámara de Senadores »,
- (es) « Eva Copa Murga, la aymara que no le tiene miedo a nada », www.paginasiete.bo (consulté le )
- (es) Mendoza, « Eva Copa Murga: la millenial alteña que apostó por pacificar el país », eju.tv (consulté le )
- Press, « El MAS expulsa a la expresidenta del Senado boliviano Eva Copa », www.europapress.es, (consulté le )
- « ELECCIÓN DE AUTORIDADES POLÍTICAS »
- (es) Javier Aliaga, « Eva Copa, la joven aymara que desafió a Evo Morales y arrasó en las elecciones de El Alto », sur France 24, (consulté le )
- (es) « Solo 2 lograron ser electas, la OEA pide más condiciones para la participación femenina », www.paginasiete.bo (consulté le )
Liens externes
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