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Colomby

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Colomby
Colomby
L'église Saint-Georges.
Blason de Colomby
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Robert Lebreton
2020-2026
Code postal 50700
Code commune 50138
Démographie
Population
municipale
563 hab. (2021 en évolution de  8,48 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 23″ nord, 1° 29′ 35″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 44 m
Superficie 11,16 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bricquebec-en-Cotentin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Colomby

Colomby est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 563 habitants[Note 1].

Géographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Colomby est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), terres arables (39,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Columbeio vers 1110, de Colombeyo en 1332[13].

Toponyme formé sur Colombe, soit à une paroisse dédiée à sainte Colombe[14].

Le gentilé est Colombyais.

Richard de Reviers ( 1137) donna le patronage de la moitié de l'église Saint-Georges à la collégiale de Néhou qui fut réunie en 1152 par Guillaume de Vernon (1095-1166) à l'abbaye de Montebourg[15].

Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[16].

En 1620, Adrien de Poërier est baron de Colomby, de Cauquigny et d'Amfreville[17].

À la Révolution, Jean Baptiste Barbou de Querqueville ( 1794), seigneur de Colomby, serait mort de frayeur à l'annonce de sa comparution devant le tribunal révolutionnaire[15].

L'affaire criminelle Jean-Baptiste Desmares a eu lieu dans la commune et fut jugée à la cour d'assises de la Manche, à Coutances, le [18].

Héraldique

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Armes de Colomby

Les armes de la commune de Colomby se blasonnent ainsi :
D'argent aux trois losanges de gueules surmontées de trois mouchetures d'hermine de sable rangées en chef.[réf. nécessaire]

(Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille Le Capon (éteinte), anciens seigneurs du Breuil, à Colomby.

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1835 1845 Jean-Baptiste-Felix Duchemin de la Londe[19]    
juin 1995 mars 2008 Marie-Ange Le Boulanger SE  
mars 2008[20] En cours Robert Lebreton[21] SE Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 563 habitants[Note 3], en évolution de 8,48 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
791870909888867887874872854
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
860800811730693706700661603
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
643624597538510447444475476
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
434417388371431429466477510
2018 2021 - - - - - - -
546563-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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La ferme du Breuil.
  • Église Saint-Georges de style gothique datant des XIIIe, XIVe – XIXe siècles, classée monument historique en 1966[26]. Elle abrite une Vierge à l'Enfant et lustre du XIVe, chasublier, christ en croix, chaire à prêcher et stalles du XVIIIe, un bas-relief Ange présentant un écu du XVIIe, une verrière le martyre de saint Georgesdu XIXe, croix et hampe du XVIIe, classés au titre objet aux monuments historiques[27].
  • Ancien presbytère du XVIIIe siècle inscrit aux monuments historiques[28], il accueille à présent la mairie.
  • La commune possèdent également de nombreux manoirs parmi lesquels : la maison forte de la Baronnie du début XVe siècle[29], avec son logis flanqué de deux tours circulaires, et les manoirs du Breuil de style gothique flamboyant construit au début du XVIe siècle, du Cul de Fer du XVIe siècle, de Bricquehoulle des XVIIe – XVIIIe siècles, de la Varengerie du XVIIIe siècle, de la Bertrannerie du XIXe siècle, de la Richemonnerie des XVe – XVIe siècles, de la Conseillère du XVIIIe siècle, de la Hanodière des XVIe – XIXe siècles, de Ravend du XVIe siècle[15].
Pour mémoire
  • Ancien moulin hydraulique en bois de la Perruque daté par la dendrochronologie de 1001/1002 et abandonné dans les premières années du XIIe siècle. Le site, implanté dans une courbe du Merderet, fouillé par Vincent Bernard, a mis en évidence un bief monumental creusé ex-nihilo de 150 m de long, de 7 m de profondeur et large de 2–3 m, ainsi que la découverte de l'arbre moteur qui a permis de restituer la machinerie[30].

Activité culturelle et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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  • Marie-Madeleine de La Hunaudière (1619-1680), née à Colomby, fonda en 1644 la communauté des Augustines hospitaliers de Bayeux où elle accueillit sa cousine de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Catherine Symon de Longpré (1632-1668) béatifiée en 1989[15].

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 63.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 161.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  4. « Orthodromie entre Colomby et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Colomby ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin », sur Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le Site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 452.
  14. Anne-Marie Flambard Héricher. Les lieux de pouvoir au Moyen Âge en Normandie et sur ses marges : actes, page 32.
  15. a b c et d Gautier 2014, p. 161.
  16. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
  17. Gautier 2014, p. 47.
  18. Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, Paris, avril 2012.
  19. Annuaire du département de la Manche, 12e année, 1840, p 228.
  20. « Robert Lebreton élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. Réélection 2014 : « Robert Lebreton réélu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Église Saint-Georges », notice no PA00110372, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Œuvres mobilières classées à Colomby.
  28. « Presbytère », notice no PA50000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 84.
  30. Vincent Bernard, « Colomby, 1002 : un moulin hydraulique à la pointe du progrès », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 59.