Château de Solre-sur-Sambre
Château de Solre-sur-Sambre | ||
Château de Solre-sur-Sambre | ||
Période ou style | château fort | |
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Début construction | XIVe siècle | |
Propriétaire actuel | Prince Amaury de Merode (Agrineffe sa) | |
Protection | Patrimoine classé (1951, no 56022-CLT-0005-01) | |
Coordonnées | 50° 18′ 33″ nord, 4° 09′ 09″ est | |
Pays | Belgique | |
Région | Région wallonne | |
Province | Province de Hainaut | |
Localité | Solre-sur-Sambre | |
Commune | Erquelinnes | |
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Le château de Solre-sur-Sambre, sis au bord de la Thure et près de la Sambre, à Solre-sur-Sambre, section de la commune d'Erquelinnes, dans la province de Hainaut (Région wallonne de Belgique), est un château fort du XIVe siècle.
Description
[modifier | modifier le code]Situé près d'une enclave de la principauté de Liège et au confluent de la Thure et de la Sambre, le château de Solre-sur-Sambre défendait la frontière. Témoin important de l'architecture militaire médiévale du Hainaut, il a conservé son plan en quadrilatère avec tours circulaires renforçant les quatre angles. Sur le côté sud un imposant donjon-porche donne accès à la cour intérieure. Deux petits bâtiments ont pris place au cours du temps contre les courtines. Ses douves sont alimentées par les eaux de la Thure. Le château est situé sur la place du village de Solre-sur-Sambre.
Histoire
[modifier | modifier le code]Construit vers la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle et plusieurs fois remanié au cours des siècles, le château de Solre-sur-Sambre n’en est pas moins bien conservé. La terre, puis le château furent la propriété de maison seigneuriale des Barbençon, puis de la famille de Mortagne.
Vers 1480, le château est acheté à Antoine de Mortagne par Jean Carondelet, grand chancelier de la Bourgogne et de la Flandre l'archiduc Maximilien d'Autriche. Jean de Carondelet acheta ensuite au même Antoine de Mortagne le château de Potelle, actuellement en France, en 1491. Les deux propriétés sont distantes l'une de l'autre que de 49 kilomètres. Il reste entre les mains de la famille Carondelet de 1480 à 1628 (148 ans).
Anne-Françoise de Carondelet ayant épousé en 1628 Maximilien-Antoine de Mérode, seigneur d'Ham-sur-Heure, le château passe par mariage à la Maison de Merode (branche des Mérode-Deinze). Elle le reste durant 229 ans (de 1628 à 1857).
Marie Théodoline de Merode, née à Villersexel le et morte à Paris le , épouse le Alof, marquis de Wignacourt (mort à Paris en ). Au décès de son père, Félix de Merode (le ), Marie Théodoline hérite du château. Ainsi ce domaine passe dans le patrimoine de la famille Wignacourt qui l'occupe 132 ans.
En 1989, le prince Alexandre de Merode rachète le bien à la famille Wignacourt. Le château est actuellement la propriété du prince Amaury de Mérode, fils d'un cousin germain du prince Alexandre[1]. Étant domicile privé, il ne se visite pas.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- genealogics.org, Arbre généalogique simplifié
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel du château-Fort de Solre-sur-Sambre.
- Châteaux forts de Belgique : Château de Solre-sur-Sambre
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Thuin, A-E, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9, lire en ligne), p. 360-367
- Astrid Tanghe, « Le château-fort de Solre-sur-Sambre : du donjon-porche du XIIIe siècle au complexe des temps modernes », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LVI, 1972-1973, p. 53-111XIIIe siècle au complexe des temps modernes&rft.aulast=Tanghe&rft.aufirst=Astrid&rft.date=1973&rft.pages=53-111&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Château de Solre-sur-Sambre">
- Astrid Tanghe et Luc-Francis Genicot (dir.), « Solre-sur-Sambre », dans Le grand livre des châteaux de Belgique, vol. 1 : Châteaux-forts et châteaux-fermes, Bruxelles, Marc Vokaer, éditeur, , p. 228-229