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Bartonella

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Bartonella
Description de cette image, également commentée ci-après
Endocardite à Bartonella henselae.
(Les bactéries sont les petits grains noirs)
Classification
Domaine Bacteria
Embranchement Proteobacteria
Classe Alpha Proteobacteria
Ordre Rhizobiales
Famille Bartonellaceae

Genre

Espèces de rang inférieur

B. alsatica

B. bacilliformis
B. birtlesii
B. bovis
B. capreoli
B. clarridgeiae
B. doshiae
B. elizabethae
B. grahamii
B. henselae
B. koehlerae
B.muris
B. peromysci
B. quintana
B. rochalimae
B. schoenbuchii
B. talpae
B. taylorii
B. tribocorum
B. vinsonii spp. arupensis
B. vinsonii spp. berkhoffii
B. vinsonii spp. vinsonii
B. washoensis

etc.

Les espèces du genre Bartonella sont des bactéries Gram négatif. Les différentes maladies (zoonoses) causées par des Bartonella sont dites « bartonelloses », la plus connue chez l'humain étant « la maladie des griffes du chat ».

Les bartonelloses sont parfois difficiles à diagnostiquer et ont même parfois semblé ne pas répondre aux postulats de Koch[1], notamment en cas de coinfections. Son épidémiologie est encore mal connue : des espèces de Bartonella ont été trouvées dans un grand nombre d'espèces de mammifères, et l'ADN de ces pathogènes est retrouvé dans de multiples vecteurs (tiques[2] et mouches piqueuses notamment[3],[4]). Dans le contexte de la crise climatique et écologique, les bartonelloses ont parfois un caractère de maladie émergente[5].

En tant que zoonose mondiale et multiforme, la Bartonellose semble ne pouvoir être bien comprise et traitée que via une approche One Health[5].

Étymologie

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La Bartonella a été nommé en référence au docteur Alberto Barton (en), un microbiologiste argentin qui travaillait au Pérou.

Cycle d'infection

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Bartonella (au microscope électronique)

On a longtemps pensé que les vecteurs de transmission des bartonelles sont les arthropodes suceurs de sang et que les hôtes réservoirs de la bactérie sont des animaux (mammifères, dont chiens[6] et surtout chats)[7].

On sait maintenant que les types et sous-types de Bartonella sont plus nombreux qu'on ne le pensait, de même que leurs vecteurs. En outre la transmission à l'humain peut aussi se faire par des morsures d'animaux, des égratignures, divers arthropodes et même par des piqûres d'aiguilles, faisant que la clinique et le diagnostic des bartonelloses sont « vraisemblablement beaucoup plus complexe que ce qui est actuellement apprécié par les diagnosticiens, les biologistes des vecteurs, les écologistes, les médecins ou les vétérinaires »[5]. Immédiatement après l'infection, la bactérie colonise une première niche, l'endothélium.

Tous les 5 jours, une partie des bactéries est libérée dans le sang où elles infectent les érythrocytes, et à distance des cellules endothéliales, des péricytes, des cellules progénitrices CD34 et diverses cellules de type macrophage, dont les cellules microgliales, les cellules dendritiques et les monocytes circulants. Chez l'animal comme chez l'humain elle peut ainsi causer des manifestations cliniques et pathologiques complexes et très diverses[5].

Chez l'humain

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Le risque de bartonellose semble avoir été sous-estimé.
Chiens et chats en sont souvent porteurs. Le chien semble rarement porteur sain[8] mais le chat est souvent malade, et présente alors en début d'infection par B. henselae ou de B. clarridgeiae des taux sanguins de bactéries très élevés (jusqu'à plus de 106 bactéries par millilitre de sang)[9].

Bien que cette possibilité ait été initialement contestée, certaines tiques semblent pouvoir véhiculer la maladie d'animal à animal, ou de l'animal à l'humain. C'est le cas d’Ixodes ricinus qui a par exemple été trouvée porteuse en Allemagne d' Ehrlichia, de Borrelia burgdorferi (sensu lato) et de Bartonella, avec donc de possibles coinfections[10]

On connaît 19 espèces de Bartonella, une dizaine étant pathogènes pour l'humain, parfois de manière persistante, chez des immunodéprimés [11], mais aussi chez des patients en bonne santé (immunocompétents)[12])[13], les trois plus fréquentes étant :

À plusieurs reprises, il a été montré que des Bartonella antérieurement réputées ne pas infecter l'humain, pouvaient finalement être pathogènes pour lui ; c'est le cas par exemple d’Ehrlichia ewingii[14] et de Bartonella clarridgeiae[15].

60 % des cas de « maladie des griffes du chat » sont diagnostiquées de septembre à janvier, quand les chats domestiques sont les plus proches de leurs maîtres[16].

La maladie peut être associée à un purpura de Henoch-Schönlein[17].

Elle est parfois confondue avec une mononucléose infectieuse[18].

Des co-infections sont possibles, notamment avec la maladie de Lyme[19].

L'œil peut être atteint, avec, éventuellement, une neurorétinite pouvant être causée par plusieurs bartonella dont Bartonella grahamii[20]. Remarque : certaines borrélies susceptibles de co-infecter l'organisme avec des bartonella peuvent aussi infecter l'œil.

C'est une cause fréquente d'endocardites infectieuses à hémocultures négatives (et dont le diagnostic est sérologique)[21].

Bartonella bacilliformis

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Ce germe est le premier du genre à avoir été reconnu. Il serait le plus souvent (ou toujours ?) transmis par une mouche spécifique, Lutzomyia verrucarum, présente uniquement au niveau de la cordillère des Andes.

Bartonella quintana

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Cette bartonelle provoque essentiellement la fièvre des tranchées, décrite durant la Première Guerre mondiale. La maladie ne sévit actuellement qu'en conditions de déficit en hygiène.
Rarement, elle peut provoquer une endocardite. Elle cause l'“angiomatose bacillaire” qui peut aussi être induite par Bartonella henselae, caractérisée par une prolifération de petits vaisseaux sous la peau, mais également dans d'autres organes.

  • Zone d'endémie : monde entier

Bartonella henselae

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L'hôte servant de réservoir principal du bacille est réputé être le chat (domestique ou errant). Cette bactérie provoque :

Zone d'endémie : monde entier

Bartonella clarridgeiae

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : Le chat a d'abord été considéré comme vecteur principal, mais des piqures d'arthropode ont été soupçonnées car 72 % des cas apparaissent de juin à décembre, et de fréquentes co-infection Borrelia-Bartonella font penser que les tiques puissent être un vecteur vers l'humain plus fréquent que les griffures de chat[22].
  • Cette bactérie provoque la maladie dite « maladie des griffes du chat »

Bartonella koehlerae

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : chat

Bartonella elizabethae

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : rat

Bartonella vinsonii

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : souris et chien (avec co-infections possibles, avec Ehrlichiose notamment[23]). Elle peut causer une endocardite chez l'humain [24]

Bartonella grahamii

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : souris
  • Cette bactérie provoque : endocardite

Bartonella washoensis

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : écureuil
  • Cette bactérie provoque : myocardite

Bartonella rochalimae

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Il a été décrit pour la première fois en 2007 chez un patient fébrile de retour du Pérou[25].

Coinfections possibles

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Diverses études ont montré de fréquentes coinfections des tiques par Bartonella henselae et d'autres « maladies à tiques » parfois susceptibles de doublement toucher le système nerveux[26]. Les co-infections perturbent souvent le diagnostic des deux maladies en en modifiant les symptômes respectifs.

Des synergies infectieuses, au moins avec deux autres bactéries ; Babesia et Borrelia, pourraient contribuer à l'aggravation et à la chronicité de la maladie[27].

La tique comme vecteur

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La tique est fréquemment porteuse de Bartonella, en Europe, comme en Amérique du Nord.

  • En , une étude néerlandaise basée sur la PCR détectait des bartonelles chez 70 % des tiques testées (contre 45 % pour les ehrlichia et 13 % pour les borrélies)[28]
  • Peu après, une étude montrait que 19 % des tiques du cerf étudiées en Californie portaient des Bartonella[29] et on en a trouvé chez un grand nombre de mammifères dont la plupart portait aussi des bactéries des genres Borrelia, Ehrlichia et Babesia.
  • Une autre étude détectait dans le Midwest américain que 46 % des souris à pattes blanches portaient des Borrelia (détectées par mise en culture), alors que 12 % portaient des Babesia (détectées par PCR) et 5 % à 10 % portaient des Bartonella (mise en évidence par cultures).

Notes et références

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  1. (en) V Jacomo, PJ Kelly et D Raoult, « Natural history of Bartonella infections (an exception to Koch's postulate) », Clin Diagn Lab Immunol., vol. 9, no 1,‎ , p. 8-18 (lire en ligne)
  2. (en) Kai-Ling Kho, Fui-Xian Koh, Tariq Jaafar et Quaza Nizamuddin Hassan Nizam, « Prevalence and molecular heterogeneity of Bartonella bovis in cattle and Haemaphysalis bispinosa ticks in Peninsular Malaysia », BMC Veterinary Research, vol. 11, no 1,‎ , p. 153 (ISSN 1746-6148, PMID 26179499, PMCID PMC4502507, DOI 10.1186/s12917-015-0470-1, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Ellen Tijsse-Klasen, Manoj Fonville, Fedor Gassner et Ard M Nijhof, « Absence of zoonotic Bartonella species in questing ticks: First detection of Bartonella clarridgeiae and Rickettsia felis in cat fleas in the Netherlands », Parasites & Vectors, vol. 4, no 1,‎ , p. 61 (ISSN 1756-3305, PMID 21501464, PMCID PMC3087693, DOI 10.1186/1756-3305-4-61, lire en ligne, consulté le )
  4. Saba Zouari, Fatma Khrouf, Youmna M’ghirbi et Ali Bouattour, « First molecular detection and characterization of zoonotic Bartonella species in fleas infesting domestic animals in Tunisia », Parasites & Vectors, vol. 10, no 1,‎ , p. 436 (ISSN 1756-3305, PMID 28927427, PMCID PMC5606017, DOI 10.1186/s13071-017-2372-5, lire en ligne, consulté le )
  5. a b c et d (en) E. B. Breitschwerdt, « Bartonellosis: One Health Perspectives for an Emerging Infectious Disease », ILAR Journal, vol. 55, no 1,‎ , p. 46–58 (ISSN 1084-2020, DOI 10.1093/ilar/ilu015, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) AW Duncan, RG Maggi et EB Breitschwerdt, « Bartonella DNA in dog saliva », Emerg Infect Dis., vol. 13, no 12,‎ , p. 1948-1950 (lire en ligne)
  7. (en) EB Breitschwerdt et DL Kordick, « Bartonella Infection in Animals: Carriership, Reservoir Potential, Pathogenicity, and Zoonotic Potential for Human Infection », Clin Microbiol Rev., vol. 13, no 3,‎ , p. 428-438 (lire en ligne)
  8. Gundi et al. 2004
  9. Site « Maladies à tiques » (4 mars 2010)
  10. (en) LM Schouls, I Van De Pol, SG Rijpkema et CS Schot, « Detection and identification of Ehrlichia, Borrelia burgdorferi sensu lato, and Bartonella species in Dutch Ixodes ricinus ticks », J Clin Microbiol, vol. 37, no 7,‎ , p. 2215-22 (PMID 10364588, résumé, lire en ligne)
  11. (en) N Safdar, RB Love et DG Maki, « Severe Ehrlichia chaffeensis infection in a lung transplant recipient: a review of ehrlichiosis in the immunocompromised patient », Emerg Infect Dis, no 8,‎ , p. 320-3 (lire en ligne)
  12. (en) EB Breitschwerdt, RG Maggi, AW Duncan, WL Nicholson, BC Hegarty et CW Woods, « Bartonella species in blood of immunocompetent persons with animal and arthropodcontact », Emerg Infect Dis., vol. 13, no 6,‎ , p. 938-941 (lire en ligne [PDF])
  13. (en) BB Chomel, RW Kasten, JE Sykes, HJ Boulouis et EB Breitschwerdt, « Clinical impact of persistent Bartonella bacteremia in humans and animals », Ann N Y Acad Sci., no 990,‎ , p. 267–78 (PMID 12860639)
  14. (en) RS Buller, M Arens, SP Hmiel et al., « Ehrlichia ewingii, a newly recognized agent of human ehrlichiosis », N Engl J Med., no 341,‎ , p. 148-55 (lire en ligne)
  15. (en) DL Kordick, EJ Hilyard, TL Hadfield, KH Wilson, AG Steigerwalt, DJ Brenner et EG Breitschwerdt, « Bartonella clarridgeiae, a newly recognized zoonotic pathogen causing inoculation papules, fever, and lymphadenopathy (cat scratch disease) », J. Clin. Microbiol., no 35,‎ , p. 1813-1818 (lire en ligne)
  16. (en) TL Gieger, J Taboada et MG Groves, « Cat scratch disease and other Bartonella infections », Compendium on Continuing Education for the Practicing Veterinarian, vol. 20, no 12,‎ , p. 1308-1317
  17. (en) JL Robinson, DW Spady, E Prasad, D McColl et H Artsob, « Bartonella seropositivity in children with Henoch-Schonlein purpura », BMC Infectious Diseases, no 5,‎ , p. 21 (DOI 10.1186/1471-2334-5-21, lire en ligne)
  18. (en) F Massei, F Messina, M Massimetti, P Macchia et G Maggiore, « Pseudoinfectious mononucleosis: a presentation of Bartonella henselae infection », Arch Dis Child, no 83,‎ , p. 443-444 (lire en ligne)
  19. (en) L Halos, T Jamal, R Maillard, F Beugnet, A Le Menach, HJ Boulouis et M Vayssier-Taussat, « Evidence of Bartonella sp. in questing adult and nymphal Ixodes ricinus ticks from France and co-infection with Borrelia burgdorferi sensu lato and Babesia sp. », Vet Res, vol. 36, no 1,‎ , p. 79-87. (lire en ligne)
  20. (en) FT Kerkhoff, AMC Bergmans, A van der Zee et A Rothova, « Demonstration of Bartonella grahamii DNA in ocular fluids of a patient with neuroretinitis », J Clin Microbiol, no 37,‎ , p. 4034–8 (lire en ligne)
  21. Fournier P-E, Thuny F, Richet H et al. Comprehensive diagnostic strategy for blood culture-negative endocarditis: a prospective study of 819 new cases, Clin Infect Dis, 2010;51:131-140
  22. (en) Ann Fein Lesley, « Cat-Scratch Disease--A New Tick-Borne Disease ? », Journal of Spirochetal and Tick-Borne Diseases, vol. 9, no 1,‎ , p. 23-25 (lire en ligne)
  23. (en) EB Breitschwerdt et RG Maggi, « Confusing case of canine vector-borne disease: clinical signs and progression in a dog co-infected with Ehrlichia canis and Bartonella vinsonii ssp. berkhoffii », Parasit Vectors, vol. 2, no Suppl 1,‎ , S3 (lire en ligne [PDF])
  24. (en) V Roux, SJ Eykyn, S Wyllie et D Raoult, « Bartonella vinsonii subsp. berkhoffii as an Agent of Afebrile Blood Culture-Negative Endocarditis in a Human », J Clin Microbiol, vol. 38, no 4,‎ , p. 1698-1700 (lire en ligne)
  25. (en) ME Eremeeva, HL Gerns et SL Lydy, « Bacteremia, fever, and splenomegaly caused by a newly recognized bartonella species », New eng J Med, no 356,‎ , p. 2381-2387 (lire en ligne)
  26. (en) E Eskow, V Rao et E Mordechai, « Concurent infection of the central nervous system by B burdgorferi and Bartonella henselae », Arch Neurol., no 58,‎ , p. 1357-1363
  27. (en) PJ Krause, SR Telford, A Spielman et al., « Concurrent Lyme disease and babesiosis. Evidence for increased severity and duration of illness », JAMA, no 21,‎ , p. 1657-1660
  28. (en) LM Schouls et al., « Detection and identification of Ehrlichia, Borrelia burdgorferi sensu lato, and Bartonella species in Dutch Ixodes ricinus ticks. », J Clin Microbiol., no 37,‎ , p. 2215-2222
  29. (en) CC Chang et al., « Molecular evidence of Bartonella sp. in questing adult Ixodes pacificus ticks in California », J Clin Microbiol., vol. 39, no 4,‎ , p. 1221-1226

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Buffet JP, Kosoy M, Vayssier-Taussat M (2013) Natural history of Bartonella-infecting rodents in light of new knowledge on genomics, diversity and evolution ; Future Microbiol. sept 2013 ;8(9):1117-28. doi: 10.2217/fmb.13.77. Review (résumé)
  • Buffet JP, Pisanu B, Brisse S, Roussel S, Félix B, Halos L, Chapuis JL, Vayssier-Taussat M (2013) Deciphering bartonella diversity, recombination, and host specificity in a rodent community. PLoS One.  ; 24;8(7):e68956. doi: 10.1371/journal.pone.0068956 (résumé).
  • (en) CE Greene, M McDermott, PH Jameson, CL Atkins et AM Marks, « Bartonella henselae infection in cats: evaluation during primary infection, treatment, and rechallenge infection », J clin Microbiol., vol. 34, no 7,‎ , p. 1682-1685 (lire en ligne)
  • (en) DL Kordick, EJ Hilyard, TL Hadfield, KH Wilson, AG Steigerwalt, DJ Brenner et EG Breitschwerdt, « Bartonella clarridgeiae, a newly recognized zoonotic pathogen causing inoculation papules, fever, and lymphadenopathy (cat scratch disease) », J Clin Microbiol., no 35,‎ , p. 1813-1818. (lire en ligne)

Liens externes

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