Atlas V
Atlas V Lanceur spatial | |
Lancement d'une Atlas V série 401 le 11 février 2010 emportant l'observatoire de la dynamique solaire | |
Données générales | |
---|---|
Pays d’origine | États-Unis |
Constructeur | United Launch Alliance |
Premier vol | 2002 |
Statut | En service |
Lancements (échecs) | 101 (1 échec partiel) au 5 aout 2024 |
Hauteur | 58,3 m |
Diamètre | 3,81 m |
Masse au décollage | 335 à 573 t |
Étage(s) | 2 |
Poussée au décollage | 383 à 985 t |
Base(s) de lancement | Cape Canaveral Vandenberg |
Charge utile | |
Orbite basse | 9,75 à 20,5 t |
Transfert géostationnaire (GTO) | 4,75 à 8,90 t |
Dimension coiffe | diamètre 4 et 5,4 m. |
Motorisation | |
Propulseurs d'appoint | 0 à 5 x AJ-60A à propergol solide |
1er étage | CCB (en) : 1 x RD-180 |
2e étage | Centaur : 1 à 2 x RL-10A |
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Atlas V est un lanceur américain pour charge utile moyenne et lourde développé à la fin des années 1990 pour répondre aux besoins du programme Evolved Expendable Launch Vehicle (EELV) de l'Armée de l'air américaine (USAF). L'Atlas V est le dernier représentant de la famille de lanceurs Atlas dont la genèse remonte aux années 1950. Le lanceur combine un premier étage, propulsé par le moteur-fusée russe RD-180 brûlant un mélange de kérosène et d'oxygène liquide, un second étage reposant sur une version agrandie de l'étage Centaur et un nombre variable de propulseurs d'appoint. Selon les versions, il peut lancer de 9 à 20 tonnes en orbite basse et de 4 à 8 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Son premier lancement remonte au . Développé initialement par Lockheed Martin, il est désormais construit par United Launch Alliance, la coentreprise de Lockheed Martin et Boeing qui commercialise également dans la même catégorie de puissance la Delta IV.
De 2002 à , 90 lancements ont eu lieu, dont un échec partiel. Une version lourde dite HLV, capable de placer 29 tonnes en orbite basse, a été étudiée mais n'a finalement pas été développée. Par contre le lanceur est retenu dans une version fiabilisée dans le cadre du programme CCDeV pour le lancement d'équipage à destination de la Station spatiale internationale : cette version effectue son premier vol le . Le lanceur est confronté au cours des années 2010 à la concurrence du lanceur Falcon 9, moins coûteux et aux critiques du corps politique américain, qui dans un climat de tension avec la Russie, à cause notamment de la crise ukrainienne, remet en question la dépendance du constructeur vis-à-vis de son fournisseur russe. Dans ce contexte, ULA décide de remplacer l'Atlas V au cours de la décennie 2020 par le lanceur Vulcan.
Historique
[modifier | modifier le code]Le programme EELV
[modifier | modifier le code]En 1993, l'Armée de l'air américaine, qui est un des principaux utilisateurs des lanceurs américains avec la NASA, définit le cahier des charges d'une nouvelle fusée, l'Evolved Expendable Launch Vehicle (EELV), qui se veut modulaire et qui doit permettre d'abaisser les coûts de lancement. L'objectif est de revenir sur le marché des satellites commerciaux monopolisé à l'époque par le lanceur européen Ariane 4. Après plusieurs tentatives avortées, l'Armée de l'air américaine décide en 1993 de développer de nouveaux lanceurs qui doivent remplacer à la fois les lanceurs moyens et lourds — Delta, Atlas et Titan IV — utilisés par le DoD et les autres agences gouvernementales américaines (dont la NASA). L'objectif est de disposer d'un lanceur moins coûteux, couvrant bien les besoins et offrant des interfaces standardisées pour l'intégration des satellites. La solution doit s'appuyer sur des solutions techniques à la fois avancées et éprouvées. Le futur lanceur, désigné sous le sigle Evolved Expendable Launch Vehicle (EELV), doit permettre d'abaisser les coûts en partie grâce à la reconquête du marché des satellites commerciaux. Mais le cahier des charges rend cet objectif difficilement tenable car les performances attendues ne permettent de toucher que 42 % du marché commercial[1].
L'appel d'offres est lancé en 1995 et 4 sociétés y répondent : Alliant, Boeing, McDonnell Douglas constructeur des lanceurs Delta ainsi que Lockheed Martin constructeur des lanceurs Atlas et Titan. Une première sélection désigne, en 1996, comme finalistes Lockheed Martin et McDonnell Douglas. Les deux concurrents disposent de 18 mois pour le deuxième tour. Boeing, qui propose un lanceur utilisant le moteur principal de la navette spatiale et n'a pas été retenu, rachète McDonnell Douglas en 1997 et se retrouve donc finaliste. Boeing propose une version complètement refondue du lanceur Delta, la Delta IV. Lockheed Martin propose une nouvelle version de son lanceur Atlas : l'Atlas V. La technologie du réservoir-ballon utilisée sur la génération précédente qui limitait l'accroissement de la charge utile est abandonnée pour le premier étage : le diamètre de celui-ci peut ainsi être porté à 3,81 mètres et des propulseurs d'appoint peuvent lui être ajoutés ce qui n'était pas possible sur les versions précédentes du lanceur. Ce premier étage baptisé Common Core Booster (CCB) pèse désormais 305 tonnes soit 50 % de plus que celui du lanceur Atlas III. Il est propulsé par le moteur-fusée très performant russe RD-180 brûlant un mélange de kérosène et d'oxygène liquide[2]. En 1997, l'Armée de l'Air décide de retenir les deux finalistes pour ne pas se retrouver face à un fournisseur unique. En 1998, la première tranche de lanceurs est attribuée : 19 lancements sont accordés à Boeing et 9 lancements à Lockheed Martin pour une somme totale de 2 milliards de dollars américains. Mais en 2003, une enquête révèle que Boeing a dérobé des documents confidentiels de son concurrent susceptibles d'avoir faussé la compétition et le nombre de lanceurs commandé à Boeing est réduit à 12 (entre autres mesures) le solde devant être construit par son concurrent[1].
Développement d'une version pour mission avec équipage
[modifier | modifier le code]Dès 2006, le constructeur de l'Atlas V étudie la conception d'une version permettant le lancement d'un vaisseau embarquant un équipage[Note 1] dans le cadre d'un accord passé avec Bigelow Aerospace. Cette société veut développer le tourisme spatial en emmenant des passagers payants pour de brefs séjours en orbite basse[3].
En 2010, la NASA, qui a décidé de sous-traiter complètement au secteur privé la relève des équipages de la Station spatiale internationale, lance dans ce but le programme Commercial Crew Program (CCP). Dans le cadre de la première phase plutôt prospective de ce programme, le constructeur de l'Atlas V, Lockheed Martin, est choisi pour étudier le système de détection des situations d'urgence[4]. En 2011, Sierra Nevada Corporation qui fait partie des sociétés répondant au programme CCP, sélectionne l'Atlas V pour le lancement de sa mini-navette spatiale Dream Chaser[5]. La même année un autre concurrent du programme CCP, Boeing, sélectionne également l'Atlas V pour le lancement de son vaisseau spatial CST-100[6]. En 2014, le CST-100 fait partie des deux propositions retenues par la NASA pour la relève de ses équipages[7]. Le Dream Chaser n'a pas été sélectionné mais son constructeur choisit de développer une version cargo qui sera lancée par l'Atlas V. La configuration de l'Atlas V utilisée pour le lancement des équipages, baptisée N22, présente peu de différences par rapport aux versions existantes hormis un dispositif de détection des anomalies connecté au vaisseau spatial qui doit permettre le déclenchement de l'éjection du vaisseau en cas de défaillance du lanceur[8].
Trois vols sont prévus pour certifier l'ensemble formé par le lanceur et le vaisseau spatial CST-100. Dans le cadre du premier vol, Boe-OFT, qui a lieu en décembre 2019, le vaisseau spatial qui n'emporte aucun équipage est victime de défaillances qui l'empêchent de s'amarrer à la Station spatiale internationale comme prévu[9]. Le deuxième test toujours sans équipage, Boe-OFT 2, qui a lieu en mai 2022, se déroule par contre de manière nominale[10]. La première mission avec équipage et dernier test permettant la certification, nommé Boe-CFT, est lancé après retart le 5 juin 2024[11].. Outre ce dernier vol, la NASA a passé commande de six lancements du CST-100 par l'Atlas V[7].
Impact du conflit en Ukraine
[modifier | modifier le code]Le refroidissement des relations avec la Russie à la suite de l'annexion de la Crimée par ce pays met en évidence la dépendance du constructeur vis-à-vis du constructeur russe qui lui fournit le moteur-fusée RD-180 propulsant le premier étage. Dans ce contexte, ULA décide de remplacer l'Atlas V au cours de la décennie 2020 par le lanceur Vulcan qui doit effectuer son premier vol en 2023. L'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février 2022 qui s'accompagne d'une rupture des relations commerciales entre la Russie et les pays occidentaux ne constitue cependant pas une menace pour le lanceur, ULA disposant depuis avril 2021 de la totalité des moteurs-fusées nécessaires pour les lancements restants avant son remplacement par la fusée Vulcan[12]. Le constructeur affirme également qu'il dispose en interne de l'expertise et des pièces détachées nécessaires pour mener à bien ces lancements[13],[14].
Évolutions du lanceur
[modifier | modifier le code]Les propulseurs d'appoint AJ-60A furent remplacés par des GEM-63 de Northrop Grumman à partir des vols de pour baisser les coûts de production et améliorer les performances.
Vulcan successeur de l'Atlas V
[modifier | modifier le code]Bien que le lanceur Atlas V soit techniquement une réussite, son avenir semble au début des années 2010 compromis[15] :
- L'apparition d'un concurrent SpaceX qui propose à des prix attractifs le lanceur moyen Falcon 9 et développe un lanceur lourd Falcon Heavy qu'il annonce vouloir commercialiser à un tarif qu'ULA ne peut égaler.
- Le lanceur Atlas V utilise pour son premier étage un moteur RD-180 très performant mais fourni par un constructeur russe. Le regain de tension entre les États-Unis et la Russie lié au conflit en Ukraine en 2014 s'est traduit par un embargo économique partiel. Dans ce contexte, le Congrès américain porte une appréciation négative sur le fait que le lancement de satellites jouant un rôle important dans la sécurité de la nation dépende d'un fournisseur russe.
ULA réagit à ces événements en lançant début 2015 le développement du nouveau lanceur Vulcan dont l'objectif est de rétablir sa compétitivité vis-à-vis de ses concurrents et de mettre fin à sa dépendance vis-à-vis de son fournisseur russe. Ce nouveau lanceur devrait remplacer à la fois l'Atlas V et le lanceur Delta IV[16]. Le premier vol du lanceur Vulcan a lieu le 8 janvier 2024 et emporte la mission lunaire Peregrine Mission One[17].
Fin de vie
[modifier | modifier le code]En août 2021, le constructeur annonce qu'il ne commercialisera plus sa fusée Atlas V. Il reste à cette date 29 charges utiles à lancer. Les derniers moteurs-fusées RD-180 sont livrés par le constructeur russe en avril 2021. Le dernier lancement devrait intervenir au milieu de la décennie 2020[18]. En janvier 2024, il restait 17 tirs à effectuer dont 8 lancements de satellites Kuipersat et 7 lancements du vaisseau spatial Starliner.
La dernière mission militaire, la 53e concernant la sécurité nationale des États-Unis et la 101e de ce lanceur, à lieu le [19].
Caractéristiques techniques
[modifier | modifier le code]Le lanceur Atlas V est un lanceur non réutilisable conçu pour emporter une charge utile moyenne à lourde. Il est commercialisé dans plusieurs versions qui se distinguent par le nombre de propulseurs d'appoint (de 0 à 5), le nombre de moteurs du second étage (1 à 2) et la taille de la coiffe. Le lanceur a une hauteur de 58,3 (version 401) à 62,2 mètres (version 551 avec coiffe longue) et sa masse est comprise entre 334,5 et 587 tonnes. Son diamètre à la base est de 3,81 mètres hors propulseurs d'appoint. Selon sa configuration, le lanceur peut placer de 9,8 à 20 tonnes en orbite terrestre basse (LEO - Low-Earth Orbit) et de 4,75 à 8,9 tonnes en orbite de transfert géostationnaire (GTO)[2].
Premier étage
[modifier | modifier le code]Le premier étage CCB (Common Core Booster (en)), identique pour toutes les versions du lanceur, est haut de 34,26 mètres pour un diamètre de 3,81 mètres. Sa masse à vide est de 21,054 tonnes et il emporte 284,1 tonnes d'oxygène liquide et de RP-1. La structure de l'étage est réalisée en aluminium et comprend de la base au sommet le compartiment moteur, le réservoir de kérosène, une jupe inter-réservoirs (la cloison de séparation entre les deux réservoirs n'est pas commune), le réservoir d'oxygène et une jupe de liaison inter-étages qui englobe la tuyère du moteur du second étage. L'électronique de l'étage est répartie dans une gaine qui court à l'extérieur tout au long de l'étage. L'oxygène liquide est amené jusqu'au moteur par une conduite qui passe par l'extérieur. L'étage est propulsé par un unique moteur-fusée RD-180 du constructeur russe NPO Energomach[20].
Le RD-180 dérive du moteur RD-170 développé par la société soviétique NPO Energomach pour les propulseurs d'appoint du lanceur Energia. Le RD-180 brûle un mélange kérosène/LOX en utilisant un cycle à combustion étagée à haute pression permettant d'obtenir de hautes performances. Ce système d'alimentation repose sur une chambre de précombustion dans laquelle transite tout l'oxygène et 20% du kérosène. Les gaz produits sous haute pression entraînent la turbopompe qui injecte tous les ergols sous très haute pression (266,8 bars) dans les deux chambres de combustion. Un système de refroidissement convectif (dit régénératif) est utilisé pour maintenir la température du moteur à des valeurs acceptables : le kérosène est injecté dans des échangeurs de chaleur situés à trois niveaux du moteur (chambre de combustion, col de la tuyère et à mi-hauteur de la tuyère) avant d'être injecté dans la chambre de combustion. Le rapport d'expansion de la tuyère très élevé (36,8) est optimisé pour le fonctionnement avec une faible pression atmosphérique. La valeur choisie est le maximum autorisé sans générer au début du vol un décollement des flux de gaz qui pourrait endommager la tuyère. Le RD-180 a une poussée de 383 tonnes avec une impulsion spécifique de 311 secondes au sol (dans le vide respectivement 415 tonnes et 338 secondes). Haut de 3,28 mètres et large de 3,15 m (à cause des deux tuyères), il pèse à vide 5,48 tonnes soit un rapport poids poussée de 78,44. L'orientation de la poussée peut être modifiée jusqu'à 8° par rapport à l'axe vertical du lanceur avec deux degrés de liberté. Les changements d'orientation sont réalisés à l'aide de 4 vérins hydrauliques[20],[21].
Dans les deux réservoirs, les ergols sont maintenus sous pression par de l'hélium qui est stocké dans des réservoirs logés à l'intérieur du réservoir d'oxygène. L'hélium est réchauffé dans un échangeur de chaleur par les gaz en sortie de la turbine entraînant la turbopompe avant d'être injectés dans les réservoirs d'oxygène et de kérosène. La mise à feu du moteur repose sur un igniteur constitué par des ampoules de triéthylaluminium (TEA) qui présente la particularité de s'enflammer de manière spontanée en présence d'oxygène liquide. En cas de démarrage avorté du moteur, il est nécessaire de remplacer ces ampoules et les membranes qui les isolent des circuits dans lesquels circulent les ergols[20].
Propulseurs d'appoint
[modifier | modifier le code]Selon la version du lanceur, celui-ci peut comporter de 0 à 5 propulseurs d'appoint à propergol solide de type AJ-60A qui apportent chacun une poussée supplémentaire de 1668,4 kN (127 tonnes) durant les 94 premières secondes du vol. L'impulsion spécifique est de 279 secondes. La tuyère est inclinée de 3° vers l'extérieur. Chaque propulseur d'appoint est long de 17 mètres pour un diamètre de 1,58 mètre. Il a une masse à vide de 5,74 tonnes et une masse au lancement de 46,697 tonnes. Les AJ-60A sont fournis par la société Aerojet[20].
ULA a décidé en 2015 de remplacer les AJ-60A par des GEM-63 de Northrop Grumman deux fois moins coûteux et plus puissants. Il s'agit d'une des actions entreprises pour faire face à la concurrence de la Falcon 9 commercialisée à des prix beaucoup plus faibles que les lanceurs traditionnels. Le GEM-63 a été utilisé pour la première fois en vol pour le lancement de la mission militaire USA-310 en décembre 2020. Le nouveau propulseur d'appoint a une poussée de 2 000 kN. Il est long de 17 mètres (20 mètres avec sa tuyère) et son diamètre est de 1,6 mètre. Une évolution de ce propulseur d'appoint, le GEM-63XL, plus long de 1,5 mètre sera utilisée pour propulser le lanceur Vulcan futur remplaçant du lanceur Atlas V[22],[23].
Deuxième étage
[modifier | modifier le code]Le deuxième étage de type Centaur est similaire à celui de l'Atlas III version des lanceurs Atlas qui a précédé le lanceur Atlas V. L'étage Centaur a été développé à la fin des années 1950 pour répondre aux besoins de l'agence spatiale américaine (NASA). Il fut le premier étage de lanceur à mettre en œuvre le couple d'ergols hydrogène liquide (LH2)/oxygène liquide (LOX), très performant mais également très difficile à maîtriser. L'étage Centaur reprenait la technique de construction du lanceur Atlas, avec une structure très allégée qui contribue à ses performances. L'étage utilisé sur le lanceur Atlas V a un diamètre de 3,05 m, une longueur d'environ 12,68 m et peut-être propulsé selon les versions du lanceur par un ou deux moteurs-fusées de type RL-10). La version à deux moteurs n'a jamais été vendue pour le lancement de satellites. Elle sera utilisée pour les missions avec équipages dont le premier vol doit avoir lieu fin 2018. La version à moteur unique a une masse à vide de 2 243 kg et peut emporter 20 830 kg d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide. Il a une poussée dans le vide de 101,8 kN et une impulsion spécifique de 449,7 secondes. Le moteur haut de 2,18 m a un diamètre de 1,45 mètre. Sa masse de 190 kg lui confère un rapport poids/poussée de 57. Le rapport d'expansion de la tuyère de 130 est optimisé pour un fonctionnement dans le vide[20],[24].
Comme dans les versions précédentes de l'étage Centaur, les réservoirs d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide sont structuraux, c'est-à-dire qu'ils jouent à la fois le rôle de coque externe et de réservoir : ils sont dépourvus de longerons et s'ils ne sont pas maintenus sous pression, ils s'effondrent sous leur propre poids. Ils sont recouverts d'une couche d'isolant de 1,6 cm d'épaisseur pour limiter les déperditions thermiques des ergols cryogéniques. Le RL-10 est monté sur cardan et son extrémité peut être écartée de 51 centimètres de l'axe du lanceur par un système électromécanique. Dans la version à deux moteurs ce mécanisme est remplacé par un système hydraulique. Le système d'orientation comprend également 4 moteurs-fusées ayant une poussée de 27 newtons et 8 ayant une poussée de 40,5 N brûlant de l'hydrazine. Ces moteurs-fusées interviennent en particulier lorsque le deuxième étage est en vol inertiel (non propulsé)[20].
Coiffe
[modifier | modifier le code]La coiffe est disponible dans deux diamètres : 4,2 et 5,4 mètres. Elle englobe la charge utile mais également le second étage sauf la tuyère qui s'insère dans la jupe de liaison inter-étages. Elle est disponible dans plusieurs longueurs pour s'adapter au volume des engins placés sur orbite. Lorsque le diamètre est de 4,2 mètres les longueurs suivantes sont disponibles : 12, 12,9 et 13,8 mètres. Lorsque le diamètre est de 5,4 mètres les longueurs disponibles sont 20,7, 23,4 et 26,5 mètres. Sa masse est comprise selon les modèles entre 2,1 et 4,4 tonnes. Elle est constituée de deux demi-coques de forme cylindrique qui sont largués en altitude après séparation par l'intermédiaire d'un système pyrotechnique associé à des vérins pneumatiques. Elle est réalisée avec des panneaux en composites posés sur une structure en nid d'abeilles en aluminium. La coiffe est fabriquée par le constructeur suisse RUAG Space qui est également le fournisseur de la famille des lanceurs européens Ariane et Vega[20].
Versions proposées
[modifier | modifier le code]Chaque modèle est identifié par un numéro à trois chiffres :
- le premier chiffre, qui prend la valeur 4 ou 5, désigne le diamètre de la coiffe en m.
- le deuxième (de 0 à 5) le nombre de propulseurs d'appoint SRB.
- le troisième (1 ou 2) le nombre de moteurs de l'étage Centaur.
Deux variantes n'ont jamais volé :
- toutes les versions sont proposées en option avec un étage Centaur à deux moteurs. Cette option n'a jamais été retenue, excepté la version N22 qui, pour des raisons de sûreté s'est vue doté de ces deux moteurs.
- la version Heavy, capable de placer 25 tonnes en orbite basse, dont le premier étage comprend trois CCB accolés est, comme la Delta IV Heavy, proposée pour les satellites les plus lourds de la USAF américaine. Mais pour des raisons de coût la Delta IV Heavy a toujours été retenue.
La version du lanceur utilisée pour le lancement des équipages, baptisée N22, présente peu de différences par rapport aux versions existantes. Le premier étage qui est assisté par deux propulseurs d'appoint est standard. Le deuxième étage Centaur est dans une configuration bi-moteurs déjà mise en œuvre sur les fusées Atlas mais qui n'avait jusque là jamais été utilisée sur une Atlas V. La principale spécificité de cette version est un dispositif de détection des anomalies connecté au vaisseau spatial qui doit permettre le déclenchement de l'éjection du vaisseau en cas de défaillance du lanceur. Enfin, le déroulement de la phase propulsée a été aménagée pour réduire l'accélération subie par les astronautes[8].
Remarque : la version N22 (figurant dans le tableau ci-dessous) n'est pas équipée d'une coiffe, la lettre « N » signifiant « None » (sans).
Version | Coiffe | Nombre CCB |
Nombre
SRB |
Moteurs Centaur |
LEO
(200 km - 28,5°) |
GTO
(1804 m/s) |
Nombre de lancements |
Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
401 | 4 m | 1 | - | 1 | 9 797 kg | 4 749 kg | 42 | 102,2 M€[25] |
411 | 4 m | 1 | 1 | 1 | 12 150 kg | 5 947 kg | 4 | 107,9 M€[25] |
421 | 4 m | 1 | 2 | 1 | 14 067 kg | 6 886 kg | 8 | 115,3 M€[25] |
431 | 4 m | 1 | 3 | 1 | 15 718 kg | 7 697 kg | 4 | 126,6 M€[25] |
501 | 5,4 m | 1 | - | 1 | 8 123 kg | 3 774 kg | 7 | 112,5 M€[25] |
511 | 5,4 m | 1 | 1 | 1 | 10 986 kg | 5 248 kg | 1 | 121,9 M€[25] |
521 | 5,4 m | 1 | 2 | 1 | 13 490 kg | 6 473 kg | 2 | 126,6 M€[25] |
531 | 5,4 m | 1 | 3 | 1 | 15 575 kg | 7 471 kg | 6 | 131,3 M€[25] |
541 | 5,4 m | 1 | 4 | 1 | 17 443 kg | 8 287 kg | 8 | 136 M€[25] |
551 | 5,4 m | 1 | 5 | 1 | 20 520 kg | 8 899 kg | 13 | 143,5 M€[25] |
N22 | - | 1 | 2 | 2 | 13 000 kg | - | 3 | - |
HLV (Heavy) | 5,4 m | 3 | - | 1 | 29 400 kg | 12 300 kg | 0 | - |
Fabrication et commercialisation
[modifier | modifier le code]Charge utile | ||||
---|---|---|---|---|
Lanceur | Masse | Hauteur | Orbite basse |
Orbite GTO |
Atlas V 551 | 587 t | 62 m | 20,5 t | 8,9 t |
Longue Marche 5 | 867 t | 57 m | 23 t | 13 t |
Ariane 5 ECA | 777 t | 53 m | 21 t | 10,5 t |
Delta IV Heavy | 733 t | 71 m | 29 t | 14,2 t |
Falcon 9 FT | 549 t | 70 m | 23 t | 8,3 t |
Proton-M/Briz-M | 713 t | 58,2 m | 22 t | 6 t |
H-IIB | 531 t | 56,6 m | 19 t | 8 t |
Pour les vols commerciaux Lockheed Martin commercialise à la fois le lanceur russe Proton et l'Atlas V. Le lanceur Proton, moins coûteux est systématiquement sélectionné, sauf lorsque la masse du satellite nécessite le recours à l'Atlas V. Le lanceur Atlas V a été retiré du marché commercial et ne lance plus désormais que des satellites militaires américains pour lesquels les lanceurs américains disposent d'un monopole. Boeing qui commercialise le lanceur concurrent Delta IV faisant face aux mêmes difficultés de commercialisation a également retiré son lanceur du marché commercial. Les deux constructeurs se sont associés depuis 2006 au sein de la coentreprise United Launch Alliance pour mutualiser leur moyens de production : la production de l'Atlas V a été transférée de Littleton chez Lockheed Martin à Decatur en Alabama[2]. La société Aerojet développe et fabrique les boosters.
Préparation et lancement
[modifier | modifier le code]Installations de lancement
[modifier | modifier le code]Pour le lancement de l'Atlas V, ULA dispose de deux sites de lancement. Le premier est le complexe de lancement 41 de la base de lancement de Cape Canaveral qui a été reconstruit en reprenant les principes utilisés pour l'assemblage et le lancement des fusées européennes Ariane 5 : le lanceur est complètement préparé et testé dans un bâtiment d'assemblage avant d'être convoyé sur le site de lancement, ce qui permet de travailler sur deux lanceurs en parallèle. L'objectif était de pouvoir lancer 15 fusées par an[2]. Le deuxième complexe de lancement est situé sur la base de Vandenberg. L'assemblage est réalisé de manière traditionnelle à l'aide d'une tour d'assemblage mobile qui s'écarte avant le décollage.
Assemblage sur le site de lancement
[modifier | modifier le code]Déroulement d'un lancement
[modifier | modifier le code]Utilisation
[modifier | modifier le code]Donneurs d'ordre
[modifier | modifier le code]Fin 2023, l'Atlas V totalisait 99 lancements et compte tenu des contrats engrangés, la fusée devrait totaliser un peu plus de 115 tirs au moment de son retrait. Le lanceur Atlas V est très peu présent sur le marché des lancements commerciaux : 14 lancements presque exclusivement constitués de satellites de télécommunications à destination de l'orbite géostationnaire. 85 % des charges utiles sont fournies par des institutionnels américains (agences spatiales civiles ou militaires) et relèvent donc d'un marché captif réservé aux lanceurs de ce pays. Les satellites militaires se taillent la part du lion avec des 57 tirs de satellites de différents types (satellites de reconnaissance, de télécommunications, d'alerte précoce, ...) à destination de différentes orbites. Enfin, l'agence spatiale civile américaine, la NASA, utilise ce lanceur de manière quasi systématique pour ses sondes spatiales à destination du système solaire (12 tirs) mais également pour des missions en lien avec son programme spatial habité (5 tirs) ainsi que 10 autres missions notamment de support (TDRS) ou d'observation de la Terre (Landsat, ...)[32].
Contrairement à la fusée Ariane 5 optimisée pour desservir l'orbite géostationnaire, l'Atlas V dessert les différentes orbites : 44 lancements étaient à destination de l'orbite géostationnaire, mais également 21 de l'orbite basse, 17 de l'orbite moyenne ou haute et 12 de l'espace interplanétaire[32].
Orbite : | Basse | Géostationnaire | Haute | Interplanétaire | Molniya | Moyenne | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Satellites commerciaux | 3 | 11 | 14 | ||||
Satellites militaires | 15 | 27 | 3 | 5 | 7 | 57 | |
Missions de la NASA | 3 | 6 | 2 | 12 | 23 | ||
Programme spatial habité | 5 | 5 | |||||
Total | 26 | 44 | 5 | 12 | 5 | 7 | 99 |
Utilisation des différentes versions
[modifier | modifier le code]Fin 2023, la moitié des lancements (49) avaient été pris en charge par la version la moins puissante de l'Atlas V (401 et 501 sans propulseur d'appoint). Les versions les plus puissantes (541 et 551 avec respectivement 4 et 5 propulseurs d'appoint) ont été utilisés en tout 22 fois par les militaires (15 tirs) et la NASA (7 tirs)[32].
Nombre de lancements par année et version du lanceur entre 2002 et 2023[33] |
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
2002
2006
2010
2014
2018
2022
401 501 411 511 421 521 431 531 541 551 N22 |
L'Atlas V face à ses concurrents
[modifier | modifier le code]2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlas V | 2 | 4 | 2 | 5 | 4 | 5 | 6 | 8 | 9 | 9 | 8 | 6 | 5 | 2 | 5 | 4 | 7 | 2 |
dont commerciaux¹ | 1 | 1 | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 |
Delta IV | 3 | 1 | 0 | 3 | 3 | 3 | 4 | 3 | 4 | 2 | 4 | 1 | 2 | 3 | 1 | 1 | 1 | 1 |
dont commerciaux¹ | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Ariane 5 | 5 | 5 | 6 | 7 | 6 | 5 | 7 | 4 | 6 | 6 | 7 | 6 | 6 | 4 | 3 | 3 | 3 | 2 |
dont commerciaux¹ | 4 | 5 | 5 | 5 | 6 | 4 | 6 | 2 | 5 | 6 | 6 | 5 | 4 | 4 | 3 | 1 | 3 | 0 |
Falcon² | 2 | 0 | 2 | 3 | 6 | 7 | 9 | 18 | 21 | 13 | 26 | 31 | 61 | 96 | ||||
dont commerciaux¹ | 0 | 0 | 0 | 2 | 3 | 4 | 6 | 12 | 14 | 7 | 3 | 3 | 17 | 19 | ||||
dont Starlink³ | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 14 | 19 | 34 | 63 | ||||
Proton | 6 | 7 | 10 | 10 | 12 | 9 | 11 | 10 | 8 | 8 | 3 | 4 | 2 | 5 | 1 | 2 | 1 | 2 |
dont commerciaux¹ | 5 | 4 | 8 | 8 | 8 | 6 | 10 | 7 | 6 | 7 | 2 | 3 | 0 | 2 | 1 | 1 | 1 | 0 |
Zenit | 5 | 2 | 6 | 4 | 0 | 5 | 3 | 2 | 1 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
dont commerciaux¹ | 5 | 1 | 6 | 4 | 0 | 2 | 3 | 2 | 1 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
H-II | 4 | 2 | 1 | 3 | 2 | 3 | 2 | 2 | 4 | 4 | 3 | 6 | 4 | 1 | 4 | 2 | 0 | 2 |
dont commerciaux¹ | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 |
¹Les satellites commerciaux par opposition aux satellites institutionnels (satellites militaires ou d'agences nationales comme la NASA) Remarque : Les satellites institutionnels placés en orbite par un lanceur non national sont décomptés comme des lancements commerciaux ²Falcon 9 et Falcon Heavy ³Compte tenu du nombre de lancement élevé et du fait que le constructeur du satellite est également celui du lanceur, les satellites Starlink sont décomptés séparément. |
Historique des lancements
[modifier | modifier le code]Le premier lancement d'un Atlas V a eu lieu le . En décembre 2021, 90 exemplaires de la fusée avaient volé[40].
# | Date (UTC) | Type | N° de série |
Base de lancement | Charge utile | Type de charge utile | Masse de la charge utile |
Orbite | Statut |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
01 | 21-08-2002 | 401 | AV-001 | Cap Canaveral SLC-41 | Hot Bird 6 | Satellite de télécommunications commercial | 3 905 kg | GSO | Succès |
Lancement inaugural de l'Atlas V. | |||||||||
02 | 13-05-2003 | 401 | AV-002 | Cap Canaveral SLC-41 | Hellas Sat (en) 2 | Satellite de télécommunications commercial | 3 250 kg | GSO | Succès |
03 | 17-07-2003 | 521 | AV-003 | Cap Canaveral SLC-41 | Rainbow 1 | Satellite de télécommunications commercial | 4 328 kg | GSO | Succès |
Premier lancement de l'Atlas V en version 500. | |||||||||
04 | 17-12-2004 | 521 | AV-005 | Cap Canaveral SLC-41 | AMC 16 | Satellite de télécommunications commercial | 4 065 kg | GSO | Succès |
05 | 11-03-2005 | 431 | AV-004 | Cap Canaveral SLC-41 | Inmarsat 4-F1 | Satellite de télécommunications commercial | 5 959 kg | GSO | Succès |
06 | 12-08-2005 | 401 | AV-007 | Cap Canaveral SLC-41 | Mars Reconnaissance Orbiter | Sonde d'exploration martienne | 2 180 kg | Interplanétaire | Succès |
Premier lancement de l'Atlas V pour le compte de la NASA. | |||||||||
07 | 19-01-2006 | 551 | AV-010 | Cap Canaveral SLC-41 | New Horizons | Sonde spatiale vers Pluton et la Ceinture de Kuiper | 478 kg | Interplanétaire | Succès |
Utilisation d'un troisième étage Star 48B Boeing. | |||||||||
08 | 20-04-2006 | 411 | AV-008 | Cap Canaveral SLC-41 | Astra 1KR (en) | Satellite de télécommunications commercial | 4 332 kg | GSO | Succès |
Dernier lancement commercial pour ILS. | |||||||||
09 | 08-03-2007 | 401 | AV-013 | Cap Canaveral SLC-41 | Space Test Program, FalconSAT-3 | 6 satellites militaires expérimentaux | Classifié | Orbite basse | Succès |
10 | 15-06-2007 | 401 | AV-009 | Cap Canaveral SLC-41 | NROL-30R (NOSS-4-3A & B) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Échec partiel |
Premier lancement de l'Atlas V pour le NRO. Extinction prématurée du moteur de l'étage Centaur plaçant les satellites sur une orbite trop basse. | |||||||||
11 | 11-10-2007 | 421 | AV-011 | Cap Canaveral SLC-41 | WGS SV-1 | Satellite de télécommunications militaires | 5 987 kg | GTO | Succès |
12 | 10-12-2007 | 401 | AV-015 | Cap Canaveral SLC-41 | L-24 | Satellite de reconnaissance militaire du NRO | Classifié | Molniya | Succès |
13 | 13-03-2008 | 411 | AV-006 | Vandenberg SLC-3E | NROL-28 | Satellite de reconnaissance militaire du NRO | Classifié | Molniya | Succès |
Premier lancement de l'Atlas V depuis Vandenberg. | |||||||||
14 | 14-04-2008 | 421 | AV-014 | Cap Canaveral SLC-41 | ICO G1 | Satellite de télécommunications commercial | 6 634 kg | GTO | Succès |
15 | 04-04-2009 | 421 | AV-016 | Cap Canaveral SLC-41 | WGS SV2 | Satellite de télécommunications militaire | 5 987 kg | GTO | Succès |
16 | 18-06-2009 | 401 | AV-020 | Cap Canaveral SLC-41 | LRO/LCROSS | Sonde spatiale lunaire | 621 kg | Orbite haute | Succès |
L'étage Centaur s'est volontairement écrasé sur la Lune. | |||||||||
17 | 08-09-2009 | 401 | AV-018 | Cap Canaveral SLC-41 | PAN (en) | Satellite de télécommunications militaire[41] | Classifié | GTO[41] | Succès |
18 | 18-10-2009 | 401 | AV-017 | Vandenberg SLC-3E | DMSP 5D3-F18 | Satellite météorologique militaire | 1 200 kg | Orbite basse | Succès |
19 | 23-11-2009 | 431 | AV-024 | Cap Canaveral SLC-41 | Intelsat 14 (en) | Satellite de télécommunications commercial | 5 663 kg | Orbite géostationnaire | Succès[42] |
20 | 11-02-2010 | 401 | AV-021 | Cap Canaveral SLC-41 | SDO | Observatoire solaire | 290 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
21 | 22-04-2010 | 501 | AV-012 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-212 (X-37B OTV-1) | Mini-navette militaire expérimentale de l'USAF | 5 400 kg | Orbite basse | Succès |
22 | 14-08-2010 | 531 | AV-019 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-214 (AEHF-1) | Satellite de télécommunications militaire | 6 168 kg | Orbite géostationnaire | Succès[43] |
23 | 21-09-2010 | 501 | AV-025 | Vandenberg SLC-3E | USA-215 (en) (NRO L-41) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Succès[44] |
24 | 05-03-2011 | 501 | AV-026 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-226 (X-37B OTV-2) | Mini-navette militaire de l'USAF | 5 400 kg | Orbite basse | Succès[45] |
25 | 15-04-2011 | 411 | AV-027 | Vandenberg SLC-3E | USA-228 (NRO L-34) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Succès[46] |
26 | 07-05-2011 | 401 | AV-022 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-230 (SBIRS-GEO-1) | Satellite d'alerte avancée | 4 500 kg | Orbite géostationnaire | Succès[47] |
27 | 05-08-2011 | 551 | AV-029 | Cap Canaveral SLC-41 | Juno | Sonde spatiale | 3 625 kg | Orbite autour de Jupiter | Succès[48] |
28 | 26-11-2011 | 541 | AV-028 | Cap Canaveral SLC-41 | Mars Science Laboratory | Rover martien | 3 839 kg | Interplanétaire | Succès |
29 | 24-02-2012 | 551 | AV-030 | Cap Canaveral SLC-41 | MUOS-1 | Satellite de télécommunications militaire | 6 740 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
30 | 04-05-2012 | 531 | AV-031 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-235 (AEHF-2) | Satellite de télécommunications militaire | 6 168 kg | Orbite géostationnaire | Succès[49] |
31 | 20-06-2012 | 401 | AV-023 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-236 (NROL-38) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | GSO | Succès[50] |
50e lancement EELV. | |||||||||
32 | 30-08-2012 | 401 | AV-032 | Cap Canaveral SLC-41 | Van Allen Probes (RBSP) | Exploration de la Ceinture de Van Allen | 3 000 kg | MEO | Succès[51] |
33 | 13-09-2012 | 401 | AV-033 | Vandenberg SLC-3E | USA-238 (NROL-36) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Succès |
34 | 11-12-2012 | 501 | AV-034 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-240 (X-37B OTV-3) | Mini-navette militaire de l'USAF | 5 400 kg | Orbite basse | Succès |
35 | 31-01-2013 | 401 | AV-036 | Cap Canaveral SLC-41 | TDRS-11 (TDRS-K) | Satellite de relais de données | 3 454 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
36 | 11-02-2013 | 401 | AV-035 | Vandenberg SLC-3E | Landsat 8 | Satellite d’Observation Terrestre | 1 512 kg | Orbite basse | Succès |
37 | 19-03-2013 | 401 | AV-037 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-241 (SBIRS-GSO 2) | Satellite d'alerte avancée | 4 500 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
38 | 15-05-2013 | 401 | AV-039 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-242 (GPS IIF-4) | Satellite de Navigation | 1 630 kg | MEO | Succès |
Premier satellite GPS lancé par une Atlas V, plus longue mission Atlas V à ce jour. | |||||||||
39 | 19-07-2013 | 551 | AV-040 | Cap Canaveral SLC-41 | MUOS-2 | Satellite de télécommunications militaire | 6 740 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
40 | 18-09-2013 | 531 | AV-041 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-246 (AEHF-3) | Satellite de télécommunications militaire | 6 168 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
41 | 18-11-2013 | 401 | AV-038 | Cap Canaveral SLC-41 | MAVEN | Sonde spatiale d'exploration de la planète Mars | 2 464 kg | Orbite basse elliptique | Succès |
42 | 06-12-2013 | 501 | AV-042 | Vandenberg SLC-3E | USA-247 (NROL-39) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Succès |
43 | 24-01-2014 | 401 | AV-043 | Cap Canaveral SLC-41 | TDRS-12 (TDRS-L) | Satellite de relais de données | 3 454 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
44 | 03-04-2014 | 401 | AV-044 | Vandenberg SLC-3E | USA-249 (DMSP-5D3 F19) | Satellite météorologique militaire | 1 200 kg | Orbite basse | Succès |
50e lancement du moteur RD-180. | |||||||||
45 | 10-04-2014 | 541 | AV-045 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-250 (NROL-67) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | GSO | Succès |
46 | 22-05-2014 | 401 | AV-046 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-252 (NROL-33) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | GSO | Succès |
47 | 02-08-2014 | 401 | AV-048 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-256 (GPS IIF-7) | Satellite de Navigation | 1 630 kg | MEO | Succès |
48 | 13-08-2014 | 401 | AV-047 | Vandenberg SLC-3E | WorldView-3 | Satellite d’imagerie Terrestre | 2 800 kg | Orbite basse | Succès |
49 | 17-09-2014 | 401 | AV-049 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-257 (CLIO) | Satellite de télécommunications militaire | Classifié | Orbite géostationnaire | Succès |
50 | 29-10-2014 | 401 | AV-050 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-258 (GPS IIF-8) | Satellite de Navigation | 1 630 kg | MEO | Succès |
51 | 13-12-2014 | 541 | AV-051 | Vandenberg SLC-3E | USA-259 (NROL-35) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Molniya | Succès |
Première utilisation d'un moteur RL10C-1 pour l'étage Centaur. | |||||||||
52 | 21-01-2015 | 551 | AV-052 | Cap Canaveral SLC-41 | MUOS-3 | Satellite de télécommunications militaire | 6 740 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
53 | 13-03-2015 | 421 | AV-053 | Cap Canaveral SLC-41 | MMS | Héliophysique | 1 360 kg | Orbite haute | Succès |
54 | 20-05-2015 | 501 | AV-054 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-261 (X-37B OTV-4, ULTRASat) | Mini-navette militaire de l'USAF, 10 CubeSats | 5 400 kg | Orbite basse | Succès |
55 | 15-07-2015 | 401 | AV-055 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-262 (GPS IIF-10) | Satellite de Navigation | 1 630 kg | MEO | Succès |
56 | 02-09-2015 | 551 | AV-056 | Cap Canaveral SLC-41 | MUOS-4 | Satellite de télécommunications militaire | 6 740 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
57 | 02-10-2015 | 421 | AV-059 | Cap Canaveral SLC-41 | Morelos 3 | Satellite de télécommunications | 3 200 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
100e satellite lancé à bord de la fusée Atlas V. | |||||||||
58 | 08-10-2015 | 401 | AV-058 | Vandenberg SLC-3E | USA-264 (NROL-55), GRACE, 13 CubeSats | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Succès |
59 | 31-10-2015 | 401 | AV-060 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-265 (GPS IIF-11) | Satellite de Navigation | 1 630 kg | MEO | Succès |
60 | 06-12-2015 | 401 | AV-061 | Cap Canaveral SLC-41 | Cygnus OA-4 (en) | Ravitaillement station spatiale internationale | 3 513 kg | Orbite basse | Succès |
61 | 05-02-2016 | 401 | AV-057 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-266 (GPS IIF-12) | Satellite de Navigation | 1 630 kg | MEO | Succès |
62 | 23-03-2016 | 401 | AV-064 | Cap Canaveral SLC-41 | Cygnus OA-6 (en) | Ravitaillement station spatiale internationale | 3 513 kg | Orbite basse | Succès |
63 | 24-06-2016 | 551 | AV-063 | Cap Canaveral SLC-41 | MUOS-5 | Satellite de télécommunications militaire | 6 740 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
64 | 28-07-2016 | 421 | AV-065 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-269 (NROL-61) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | GSO | Succès |
65 | 08-09-2016 | 411 | AV-067 | Cap Canaveral SLC-41 | OSIRIS-REx | Sonde spatiale de retour d'échantillon d'astéroïde | 880 kg | Orbite basse elliptique | Succès |
66 | 11-11-2016 | 401 | AV-062 | Vandenberg SLC-3E | WorldView-4, OptiCube 4, Prometheus 2.1 2.2, CELTEE 1, Aerocube 8C 8D, RAVAN | Satellite d’imagerie terrestre 7 cubeSats | 2 485 kg | Orbite basse | Succès |
67 | 19-11-2016 | 541 | AV-069 | Cap Canaveral SLC-41 | GOES-R | Satellite météorologique | 2 857 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
68 | 18-12-2016 | 431 | AV-071 | Cap Canaveral SLC-41 | EchoStar 19 (Jupiter 2) | Satellite de télécommunications | 6 700 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
69 | 21-01-2017 | 401 | AV-066 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-273 (SBIRS GEO-3) | Satellite d'alerte avancée | 4 500 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
70 | 01-03-2017 | 401 | AV-068 | Vandenberg SLC-3E | USA-274 (NROL-79) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | GSO | Succès |
71 | 18-04-2017 | 401 | AV-070 | Cap Canaveral SLC-41 | Cygnus OA-7 | Ravitaillement station spatiale internationale | 7 225 kg | Orbite basse | Succès |
La plus lourde charge utile lancée par une Atlas V à ce jour. | |||||||||
72 | 18-08-2017 | 401 | AV-074 | Cap Canaveral SLC-41 | TDRS-13 (TDRS-M) | Satellite de relais de données | 3 452 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
73 | 24-09-2017 | 541 | AV-072 | Vandenberg SLC-3E | USA-278 (NROL-42) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite basse | Succès |
74 | 15-10-2017 | 421 | AV-075 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-279 (NROL-52) | Satellite de télécommunications militaire | Classifié | Orbite géostationnaire | Succès |
75 | 20-01-2018 | 411 | AV-076 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-282 (SBIRS-GEO 4) | Satellite d'alerte avancée | 4 540 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
76 | 01-03-2018 | 541 | AV-077 | Cap Canaveral SLC-41 | GOES-S | Satellite météorologique | 5 192 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
77 | 12-04-2018 | 551 | AV-079 | Cap Canaveral SLC-41 | AFSPC-11 | Satellite de télécommunications militaire | Classifié | Orbite géostationnaire | Succès |
78 | 05-05-2018 | 401 | AV-078 | Vandenberg SLC-3E | InSight | Sonde d'exploration martienne avec atterrisseur | 694 kg | Interplanétaire | Succès |
79 | 17-10-2018 | 551 | AV-073 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-288 (AEHF-4) | Satellite de télécommunications militaire | 6 168 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
80 | 08-08-2019 | 551 | AV-083 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-292 (AEHF-5) | Satellite de télécommunications militaire | 6 168 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
81 | 20-12-2019 | N22 | AV-080 | Cap Canaveral SLC-41 | CST-100 Starliner OFT-1 | Vaisseau spatial non habité | 13 000 kg | Orbite basse | Succès |
Premier lancement de démonstration du vaisseau CST-100 Starliner sans équipage vers l'ISS. Le vaisseau subit une anomalie et se place sur une mauvaise orbite mais le lanceur n'est pas en cause. | |||||||||
82 | 10-02-2020 | 411 | AV-087 | Cap Canaveral SLC-41 | Solar Orbiter | Sonde Spatiale | 1 800 kg | Orbite héliocentrique | Succès |
83 | 26-03-2020 | 551 | AV-086 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-298 (AEHF-6) | Satellite de télécommunications militaire | 6 168 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
84 | 17-05-2020 | 501 | AV-081 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-299 (X-37B OTV-6) | Mini-navette militaire de l'USAF | 4 990 kg | Orbite basse | Succès |
85 | 30-07-2020 | 541 | AV-088 | Cap Canaveral SLC-41 | Mars 2020 | Rover martien Perseverance | 1 050 kg | Orbite héliocentrique | Succès |
86 | 13-11-2020 | 531 | AV-090 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-310 (NROL-101) | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | MEO | Succès |
Première Atlas V à utiliser les nouveaux propulseurs d'appoint à poudre GEM-63 de Northrop Grumman Innovation Systems qui remplacent désormais les AJ-60A d'Aerojet Rocketdyne. | |||||||||
87 | 18-05-2021 | 421 | AV-091 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-315 (SBIRS-GEO 5) | Satellite d'alerte avancée | 4 540 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
88 | 27-09-2021 | 401 | AV-092 | Vandenberg SLC-3E | Landsat 9 | Satellite d'observation | 2 711 kg | Orbite synchrone solaire | Succès |
89 | 16-10-2021 | 401 | AV-096 | Cap Canaveral SLC-41 | Lucy | Sonde Spatiale | 1 550 kg | Orbite héliocentrique | Succès |
90 | 07-12-2021 | 551 | AV-093 | Cap Canaveral SLC-41 | STP-3 | Satellites militaires | 2 572 kg | Orbite géosynchrone | Succès |
91 | 21-01-2022 | 511 | AV-084 | Cap Canaveral SLC-41 | USSF-8 | Satellite militaire | Classifié | Orbite géosynchrone | Succès |
92 | 01-03-2022 | 541 | AV-095 | Cap Canaveral SLC-41 | GOES-T | Satellite météorologique | 5 192 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
93 | 19-05-2022 | N22 | AV-082 | Cap Canaveral SLC-41 | CST-100 Starliner OFT 2 | Vaisseau spatial non habité | 13 000 kg | Orbite basse | Succès |
Répétition de la mission OFT-1 du 20-12-2019 dont l'amarrage à la station spatiale avait été annulé à la suite de divers problèmes techniques. | |||||||||
94 | 01-07-2022 | 541 | AV-094 | Cap Canaveral SLC-41 | USSF-12 | Satellite militaire | Classifié | Orbite géosynchrone | Succès |
95 | 04-08-2022 | 421 | AV-097 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-336 (SBIRS-GEO 6) | Satellite d'alerte avancée | 4 540 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
96 | 04-10-2022 | 531 | AV-099 | Cap Canaveral SLC-41 | SES-20 SES-21 | Satellites de télécommunications | 3 300 kg | Orbite géostationnaire | Succès |
97 | 10-11-2022 | 401 | AV-098 | Vandenberg SLC-3E | JPSS-2 Démonstrateur LOFTID | Satellite météorologique démonstrateur | 4 154 kg | Orbite synchrone solaire | Succès |
98 | 10-09-2023 | 551 | AV-102 | Cap Canaveral SLC-41 | USA-246, 247, 248 (NROL-107) SILENTBARKER | Satellite de reconnaissance du NRO | Classifié | Orbite géostationnaire | Succès |
99 | 06-10-2023 | 501 | AV-104 | Cap Canaveral SLC-41 | Kuipersat 1 & 2 (prototypes de la constellation Kuiper) | 2 satellites de télécommunications | N/C | Orbite basse | Succès |
100 | 14-04-2024 | N22 | AV-... | Cap Canaveral SLC-41 | CST-100 Starliner CFT | Vaisseau spatial habité | 13 000 kg | Orbite basse | Succès |
Premier lancement de démonstration du vaisseau spatial CST-100 Starliner avec équipage vers la station spatiale internationale. | |||||||||
101 | 30-07-2024 | 551 | AV-... | Cap Canaveral SLC-41 | USSF-51 | Satellite militaire | Classifié | Succès | |
Dernier vol militaire | |||||||||
Lancements planifiés | |||||||||
- | xx-03-2024 | 551 | AV-... | Cap Canaveral SLC-41 | Viasat-3 EMEA | Satellite de télécommunications | Orbite géostationnaire | ||
- | xx-xx-2025 | N22 | AV-... | Cap Canaveral SLC-41 | CST-100 Starliner Starliner-1 | Vaisseau spatial habité | 13 000 kg | Orbite basse | |
Deuxième vol avec équipage du Starliner et première mission opérationnelle. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les contraintes imposées par la NASA comprennent principalement la présence d'un système très réactif de détection de défaillance du lanceur connecté à un équipement permettant l'éjection du vaisseau à distance de sécurité dans n'importe quel cas de figure (y compris en cas d'explosion au sol du lanceur) et la limitation du nombre de g (accélération) durant la phase propulsée
Références
[modifier | modifier le code]- « EELV Evolved Expendable Launch Vehicle », sur Globalsecurity.org (consulté le )
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- (en) « NASA Unveils Commercial Human Spaceflight Development Agreements and Announces $50 Million in Seed Funding for Commercial Crew », sur SpaceRef.com,
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- « United Launch Alliance Successfully Launches Second OTV Mission », United Launch Alliance,
- « ULA Successfully Launches Fifth NRO Mission in Seven Months », United Launch Alliance,
- « United Launch Alliance Marks 50th Successful Launch by delivering the Space-Based Infrared System (SBIRS) Satellite to orbit for the U.S. Air Force », United Launch Alliance,
- « United Launch Alliance Successfully Launches Juno Spacecraft on Five-Year Journey to study Jupiter », United Launch Alliance,
- « United Launch Alliance Marks 60th Successful Launch by Delivering the Advanced Extremely High Frequency-2 Satellite to Orbit for the U.S. Air Force », United Launch Alliance,
- « Atlas Launch Report - Mission Status Center », sur Spaceflight Now,
- « United Launch Alliance Atlas V Rocket Successfully Launches NASA’s Radiation Belt Storm Probes Mission », United Launch Alliance,
Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Don Edberg et Willie Costa, Design of Rockets and Space Launch Vehicles (2ème édition), American Institute of Aeronautics & Astronautics, , 1051 p. (ISBN 978-1624106415)Conception d'un lanceur spatial. Description des principaux lanceurs américains, déroulement du vol, installations de lancement.
- (en) United Launch Alliance, Atlas V Launch Services User's guide, United Launch Alliance, , 420 p. (lire en ligne) — Guide utilisateur de l'Atlas V mars 2010
- (en) United Launch Alliance, Aft Bulkhead Carrier Auciliary Paylod User's guide, United Launch Alliance, , 80 p. (lire en ligne) — Guide utilisateur pour les charges utiles secondaires fixées sur le second étage.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Evolved Expendable Launch Vehicle, Programme de l'Armée de l'air américain à l'origine du lanceur
- Atlas, famille des lanceurs à laquelle se rattache l'Atlas V
- Delta IV, lanceur américain de la même catégorie
- Vulcan, lanceur qui doit prendre la suite de l'Atlas V