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Angiens

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Angiens
Angiens
Église d'Angiens.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes de la Côte d'Albâtre
Maire
Mandat
Jean-Marie Ferment
2014-2020
Code postal 76740
Code commune 76015
Démographie
Gentilé Angerlais
Population
municipale
516 hab. (2021 en évolution de −2,27 % par rapport à 2015)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 46″ nord, 0° 47′ 28″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 96 m
Superficie 6,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Valery-en-Caux
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Angiens

Angiens est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Angiens est située dans le pays de Caux à 6 km de Fontaine-le-Dun, à 8 km de Saint-Valery-en-Caux, à 10 km de Luneray, à 13 km de Doudeville et à 14 km de Cany-Barville.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 21 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Angiens est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), prairies (15 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (6,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom du village est attesté sous les formes Angens XIIe siècle, de Angeis vers 1240, Angeio en 1209 et 1270[13].

François de Beaurepaire interprète le hameau d’Angerval (Angansval 1249), situé sur le territoire de commune voisine de La Gaillarde, comme un composé en -val « plis de terrain, petite vallée » de ce nom[13]. Il considère que l'étymologie d’Angiens est peut-être prélatine et il suggère un rapprochement avec Angennes à Crucey (Ungena vers 1070)[13].

Ernest Nègre opte pour le nom de personne germanique Anginus[14], pris absolument.

L'ancienne paroisse d'Iclon (Ichelunt 1088 ; Ikelunt XIIe siècle ; Icquelont 1466[15]), rattachée au XIXe siècle possède, quant à elle, un nom typiquement norrois *eiki-lundr, c'est-à-dire « bosquet de chêne », homonyme d'Yquelon (Manche)[16], d'Iquelon (Eure, hameau de Fourmetot), etc. et le nom de lieu norvégien Eikelund, ferme dans le (Telemark) et le nom de famille scandinave Ekelund / Eklund, issu d’un nom de hameau. Le même mot norrois lundr se retrouve aussi dans Silleron (Seillerunt 1227 de *Selja-lundr « bosquet de saules [marsaults] » cf. Seljelund, ferme près de Tromsø, Norvège). Le mot lundr survit peut-être en dialecte normand sous la forme londe jusque vers le XVe siècle.

Le village d'Angiens est mentionné pour la première fois en 1150 et un Guillaume, seigneur d'Angiens, est évoqué en 1180[17].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1852   Théodore Bellet    
1936   M. Carpentier    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 novembre 2008[18] Guy Filleux   Enseignant
Démissionnaire
novembre 2008 En cours
(au 10 août 2020)
Jean-Marie Ferment DVG Directeur retraité d'établissement de santé
Vice-président de la CC Entre mer et lin (2014 → 2016)
Vice-président de la CC de la Côte d'Albâtre (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[19]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 516 habitants[Note 1], en évolution de −2,27 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
8468508751 0121 0171 0061 1051 0471 062
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 0421 009967962925919915853803
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
765718608653611609629655641
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
538522527602625863553521516
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête du lin, fête patronale le 1er week-end de juillet.
  • Fête de la Saint-Martin le 1er week-end de juillet (fête foraine, défilé des majorettes et corso fleuri).

Culture locale et patrimoine

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Mise au tombeau.

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Martin-et-Saint-Sébastien[24] possède un clocher tors.
  • Église d'Iclon des XIe, XVIe – XVIIe siècles. Elle possède une magnifique vitrine représentant la mise au tombeau et la Résurrection.
  • Château de Silleron, commencé en 1602 à l'initiative de la famille Clecy, l'une des plus anciennes familles nobles du pays de Caux. Le château et son enclos castral font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [25].
  • Manoir de Roquefort, au sud du bourg, dont l'élévation et la toiture font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [26].
  • Motte féodale des Xe et XIe siècles à proximité de calvaires de l'époque de Guillaume le Conquérant. La motte qui est située au cœur du village se présente sous la forme d'un tertre ovoïde de 15 mètres de diamètre à son sommet pour une hauteur de 4 mètres. Elle est ceinte d'un fossé partiellement comblé. En 1943, les Allemands réalisèrent sous celle-ci un abri souterrain[27],[17].

Patrimoine naturel

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Site classé

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Angiens et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150, BNF 34633052), p. 29
    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
    .
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume II, Librairie Droz, 1991, p. 827.
  15. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 530.
  16. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425).
  17. a et b Anne-Marie Flambard Héricher, Bruno Lepeuple, Daniel Étienne, Gilles Deshayes, Sébastien Lefèvre, Jimmy Mouchard, Thomas Guérin et Aude Painchault, Étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie, ADLFI. Archéologie de la France - Informations (lire en ligne).
  18. « Le maire a démissionné : Après en avoir fait part au conseil municipal à l'issue de la réunion du 30 octobre, Guy Filleux a envoyé sa lettre de démission de conseiller municipal et maire au sous-préfet de Dieppe », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Bien que disposant d'une majorité au sein du conseil municipal (dix voix sur quinze), la décision de l'édile peut s'expliquer par la détérioration du climat qui a précédé et fait suite aux dernières élections (...) Élu conseiller municipal en 1989, adjoint au maire de 1995 à 2001, premier magistrat en 2001 ».
  19. « Liste des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Église paroissiale Saint-Martin », notice no IA00058763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Notice no PA76000082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Notice no PA00100542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 357.
  28. « Le domaine de Silleron et les rangées d'arbres », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).